1182
pages
Français
Ebooks
2016
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Publié par
Date de parution
27 mai 2016
Nombre de lectures
47
EAN13
9782918042761
Langue
Français
Le Classcompilé n° 90 contient 5 romans écrits par Charlotte, Emily et Anne Brontë.
La famille Brontë est une famille littéraire britannique du XIXe siècle, dont la notoriété, qui s'étend à tous ses membres, est essentiellement due aux trois sœurs, poétesses et romancières, Charlotte (née le ), Emily (née le ) et Anne (née le ). Elles publient des poèmes, puis des romans, d'abord sous des pseudonymes masculins. Leurs romans attirent immédiatement l'attention, pas toujours bienveillante, pour leur originalité et la passion qu'ils manifestent. Seul Jane Eyre, de Charlotte, connaît aussitôt le succès. Mais Wuthering Heights (Les Hauts de Hurlevent) d'Emily, Agnes Grey puis The Tenant of Wildfell Hall (La Recluse de Wildfell Hall) d'Anne sont admis plus tard parmi les grandes œuvres de la littérature. (Wikip.)
Version 1.4
On consultera les instructions pour mettre à jour ce volume sur le site lci-eBooks, rubrique "Mettre à jour les livres"
Traducteurs :
MM. Ch. Romey (1804-1874) et A. Rolet (18.. – 18..)
Henriette Loreau (18..-18..)
Mme Lesbazeilles Souvestre (1833-1902)
Frédéric Delebecque (1870-1940)
CONTENU DE CE VOLUME :
CHARLOTTE (1816-1855)
LE PROFESSEUR
JANE EYRE
SHIRLEY
EMILY (1818-1848)
LES HAUTS DE HURLE-VENT
ANNE (1820-1849)
AGNÈS GREY
VOIR AUSSI
JANE EYRE, AUTOBIOGRAPHIE
MISS BRONTË, SA VIE ET SES ŒUVRES
UN AMANT/EMILY BRONTË
Les livrels de lci-eBooks sont des compilations d’œuvres appartenant au domaine public : les textes d’un même auteur sont regroupés dans un eBook à la mise en page soignée, pour la plus grande commodité du lecteur. On trouvera le catalogue sur le site de l'éditeur.
Publié par
Date de parution
27 mai 2016
Nombre de lectures
47
EAN13
9782918042761
Langue
Français
LES SŒURS BRONTË ŒUVRES N° 90
Les Classcompilés sont des compilations d’auteurs classiques : les ouvrages d’un même auteur sont regroupés dans un livre numérique à la mise en page soignée, pour la plus grande commodité du lecteur.
MENTIONS
(1) © 2015-2021 Les eBooks Classiques Illustrés (www.lci-ebooks.e-monsite.com), à l’exclusion du contenu appartenant au domaine public ou placé sous licence libre. (2) Toutes autres marques ou entités mentionnées par l’éditeur dans cet ouvrage ne le sont qu’à des fins de citation des sources ; il n’existe aucune relation d’aucune sorte entre l’éditeur et ces marques ou entités. (3) L’orthographe originelle a été généralement respectée et peut se trouver différer de celle en vigueur.
ISBN : 978-2-918042-76-1
pour la version 1.x au format EPUB et sans DRM.
Historique des versions : 1.8 (05/09/2022), 1.7 (07/06/2021), 1.6 (22/01/2020), 1.5 (05/04/2019), 1.4 (12/12/2017), 1.3 (05/03/2017), 1.2 (27/05/2016), 1.1 (30/09/2015)
AVERTISSEMENT
Le contenu de cet ouvrage appartient au patrimoine littéraire des siècles révolus. Par conséquent, toutes les informations pratiques mentionnées comme étant d’actualité (adresses, évènements, etc...) sont aujourd’hui tout à fait obsolètes ; de même, les éléments à caractère scientifique qui s’y trouvent peuvent être très largement dépassés.
En outre, cet ouvrage peut renfermer des points de vue qui ne s’accordent pas avec l’éthique du présent siècle ; certaines des opinions qui y sont professées peuvent s’avérer datées ou désuètes : en particulier les prises de position ayant trait à la condition humaine (en matière de mœurs, politique, religions, ethnies…) ou même à la condition animale. Il est donc nécessaire à la lecture de faire preuve de discernement, de détachement, de sens critique, et de restituer les œuvres dans leurs contextes : cet ouvrage ne doit pas être jugé d’après le monde d’aujourd’hui et le monde d’aujourd’hui ne doit pas être jugé d’après cet ouvrage.
Enfin, et plus largement, les auteurs et artistes ayant contribué à cet ouvrage sont seuls responsables de leurs œuvres. Toutes opinions, jugements, critiques, voire injures, caricatures ou stéréotypes qu’elles renferment, n’appartiennent qu’à eux et ne représentent aucunement le point de vue de l’éditeur, qui transmet l’héritage culturel mais n’en cautionne pas le fond.
SOURCES
Cet eBook a été confectionné à partir des ressources suivantes sur le Web. Pour accéder à l’aide d’hyperliens à chacune d’entre elles, on consultera la page générale des ressources sur le site internet. Toutes les marques citées appartiennent à leurs propriétaires respectifs.
— Wikisource : Tous les textes exceptés :
— Ebooks libres et gratuits : Les Hauts de Hurlevent.
— Bibliothèque électronique du québec : Le Professeur.
— Couverture : Charlotte Brontë, 1850, par George Richmond, gravé par J. C. Armytage. In The life of Charlotte Brontë , par Elizabeth Gaskell, London, Smith Elfer, 1857. Internet Archive/MSN/University of California Libraries.
— Image de titre : Charlotte Brontë, d’après le portrait de Richmond. The Americana; a universal reference library, comprising the arts and sciences, literature, history, biography, geography, commerce, etc., of the world, 1908 New York : Scientific American Compiling Dept.
— Images pré-sommaire : Emily ou Anne Brontë, circa 1833. Portrait par Patrick Branwell Brontë. Seul fragment survivant du portrait dit «gun group portrait». National Portrait Gallery. (Wikimedia commons.)
— Le gun goup portrait , redessiné d’après une mauvaise photographie, représentant Anne, Charlotte, Patrick Branwell et Emily. Haworth – past and present: a history of Haworth, Stanbury & Oxenhope , J. Horsfall Turner, Brighhouse : J.S. Jowett, 1879. (Internet Archive. MSN. Bibliothèques de Californie.)
— Image post-sommaire : Anne Brontë, 1834, aquarelle par Charlotte Brontë. The Tenant of Wildfell Hall , London John Murray, Albemarle Street, W.,1920. Projet Gutenberg.
Si vous estimez qu’un contenu quelconque (texte ou image) de ce livre numérique n’a pas le droit de s’y trouver ou n’est pas attribué correctement, veuillez le signaler à travers le formulaire de contact du site internet .
LISTE DES TITRES
C HARLOTTE (1816-55), E MILY (1818-48), A NNE (1820-49) B RONTË
O RIG .
T RAD .
CHARLOTTE (1816-1855)
LE PROFESSEUR
1846(57)
1858
JANE EYRE
1847
1883
SHIRLEY
1849
1859
EMILY (1818-1848)
LES HAUTS DE HURLE-VENT
1847
1925
ANNE (1820-1849)
AGNÈS GREY
1847
1859
VOIR AUSSI
JANE EYRE, AUTOBIOGRAPHIE
1848
MISS BRONTË, SA VIE ET SES ŒUVRES
1857
UN AMANT/EMILY BRONTË
1892
PAGINATION
Ce volume contient 750 860 mots et 1 876 pages.
01. LE PROFESSEUR
209 pages
02. JANE EYRE
473 pages
03. SHIRLEY
563 pages
04. LES HAUTS DE HURLE-VENT
298 pages
05. AGNÈS GREY
173 pages
06. JANE EYRE, AUTOBIOGRAPHIE
30 pages
07. MISS BRONTË, SA VIE ET SES ŒUVRES
95 pages
08. UN AMANT/EMILY BRONTË
15 pages
LE PROFESSEUR
1846, publié en 1857 (posthume).
PAR CHARLOTTE BRONTÊ
Traduction par H ENRIETTE L OREAU
Édition de référence : (Éditeur et date) Paris, Librairie Louis Hachette et Cie, 1858.
209 pages
TABLE
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X
XI
XII
XIII
XIV
XV
XVI
XVII
XVIII
XIX
XX
XXI
XXII
XXIII
XXIV
XXV
Titre suivant : JANE EYRE
I
L’autre jour, en cherchant dans mes papiers, j’ai trouvé au fond de mon pupitre la copie suivante d’une lettre que j’ai écrite l’année dernière à un ancien camarade de collège :
Mon cher Charles,
Je ne crois pas, lorsque nous étions ensemble à Eton, que nous fussions très aimés : tu étais caustique, observateur, froid et plein de malice ; je n’essayerai pas de faire ici mon portrait ; mais, autant que je puis me le rappeler, mon caractère n’avait rien d’attrayant. J’ignore quels effluves magnétiques nous avaient rapprochés ; assurément je n’ai jamais eu pour toi l’affection d’un Pylade, et j’ai certaines raisons de penser que tu étais également dépourvu à mon égard de toute amitié romanesque. Nous n’en étions pas moins inséparables entre les heures des classes, et la conversation ne tarissait pas entre nous ; lorsqu’elle roulait sur nos camarades et sur nos professeurs, nous nous entendions à merveille ; et, si je venais à faire allusion à quelque tendre sentiment, à quelque vague aspiration vers un idéal dont la beauté m’entraînait, ta froideur sardonique me trouvait d’une complète indifférence ; je me sentais supérieur à tes railleries, et c’est une impression que j’éprouve encore actuellement.
Il y a bien des années que je ne t’ai vu, bien des années que je n’ai reçu de tes nouvelles. En jetant dernièrement les yeux sur un journal de notre comté, j’ai aperçu ton nom ; cela m’a fait songer au passé, aux événements qui ont eu lieu depuis que nous nous sommes quittés, et je me suis mis à t’écrire ; je ne sais pas ce que tu as fait ni ce que tu es devenu, mais tu apprendras, si tu veux bien lire cette lettre, comment la vie s’est comportée envers moi.
J’eus d’abord, en sortant du collège, une entrevue avec l’honorable John Seacombe et avec lord Tynedale, mes oncles maternels. Ils me demandèrent si je voulais entrer dans l’Église : lord Tynedale m’offrit la cure de Seacombe, dont il dispose ; et mon autre oncle m’insinua qu’en devenant recteur de Seacombe-cum-Scaife il pourrait m’être permis de placer à la tête de ma maison et de ma paroisse l’une de mes six cousines, ses filles, pour lesquelles j’éprouvais une égale répugnance.
Je repoussai les deux propositions. L’Église est une belle carrière, mais j’aurais fait un fort mauvais ecclésiastique. Quant à la femme, l’idée seule d’être lié pour toujours à l’une de mes cousines me produisait l’effet d’un horrible cauchemar ; elles sont jolies, leur éducation a été très soignée ; mais ni leurs talents ni leurs charmes n’ont jamais pu éveiller le moindre écho dans mon âme ; et songer à passer les longues soirées d’hiver au coin du feu du rectorat de Seacombe, en tête-à-tête avec l’une d’elles,... Sarah, par exemple, cette grande et forte statue... oh ! non. J’aurais fait, en pareille circonstance, un très mauvais mari, aussi bien qu’un mauvais prêtre.
« À quoi vous destinez-vous, alors ? » me demandèrent mes deux oncles. Je répondis que j’allais réfléchir ; ils me rappelèrent que j’étais sans fortune, et que je n’avais rien à attendre de personne. Lord Tynedale, après une pause assez longue, me demanda d’un ton peu bienveillant si je pensais à suivre la même carrière que mon père et à entrer dans le commerce. Je n’y avais jamais songé ; mon ambition et mes rêves ne m’attiraient pas de ce côté ; je ne crois point d’ailleurs avoir en moi l’étoffe d’un négociant ; mais lord Tynedale avait prononcé le mot commerce avec tant de mépris et de hauteur railleuse, que je fus immédiatement décidé. Mon père n’était pour moi qu’un nom ; toutefois je ne pouvais souffrir qu’on me jetât ce nom à la face d’un air dédaigneux et railleur ; aussi répondis-je avec empressement : « Je ne puis mieux faire que de marcher sur les traces de mon père, et j’entrerai dans l’industrie. » Mes oncles ne me firent aucune remontrance, et nous nous séparâmes avec une aversion mutuelle. J’étais dans mon droit en me délivrant du patronage de lord Tynedale ; mais je faisais une folie en acceptant de prime abord un autre fardeau qui pouvait m’être insupportable et dont le poids m’était complètement inconnu.
J’écrivis tout de suite à Édouard, le seul frère qui m’ait été donné ; tu le connais. Plus âgé que moi de dix ans, il venait de se marier avec la fille d’un riche industriel, et possédait à cette époque l’usine qui avait appartenu jadis à mon père. Tu sais qu’après avoir passé pour un Crésus, mon père avait fait banqueroute peu de temps avant sa mort, et que ma mère, restée sans aucune ressource, avait été complètement abandonnée par ses deux nobles frères, qui ne lui pardonnaient point d’avoir épousé un manuf