1081
pages
Français
Ebooks
2017
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Ebook
2017
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Publié par
Date de parution
04 mai 2017
Nombre de lectures
3
EAN13
9782376810186
Langue
Français
Le Classcompilé n° 132 contient les oeuvres de Rosny Aîné.
J.-H. Rosny aîné, pseudonyme de Joseph Henri Honoré Boex, né le à Bruxelles et mort le à Paris, est un des grands fondateurs de la science-fiction moderne. (Wikip.)
ROMANS
La Guerre du feu 1910
La Vague rouge 1910
La Force mystérieuse 1914
Le félin géant 1918
L’étonnant voyage de Hareton Ironcastle 1922
Helgor du fleuve bleu 1929
Les instincts 1939
CONTES ET NOUVELLES
Les Xipéhuz 1888
Le cataclysme 1888
Daniel Valgraive 1891
Le jardin de Mary 1895
Un autre monde 1895
Nomaï amours lacustres 1897
La Tentatrice 1897
Amour étrusque 1898
La silencieuse 1898
La mort de la terre, suivi de contes 1912
La jeune vampire 1920
Les navigateurs de l'Infini 1925
La femme disparue 1926
Un voleur 1932
Dans le monde des variants 1939
Les livrels de lci-eBooks sont des compilations d’œuvres appartenant au domaine public : les textes d’un même auteur sont regroupés dans un eBook à la mise en page soignée, pour la plus grande commodité du lecteur. On trouvera le catalogue sur le site de l'éditeur.
Publié par
Date de parution
04 mai 2017
Nombre de lectures
3
EAN13
9782376810186
Langue
Français
J.-H. ROSNY AÎNÉ ŒUVRES N° 132
Les Classcompilés sont des compilations d’auteurs classiques : les ouvrages d’un même auteur sont regroupés dans un livre numérique à la mise en page soignée, pour la plus grande commodité du lecteur.
MENTIONS
(1) © 2017-2021 Les eBooks Classiques Illustrés (www.lci-ebooks.e-monsite.com), à l’exclusion du contenu appartenant au domaine public ou placé sous licence libre. (2) Toutes autres marques ou entités mentionnées par l’éditeur dans cet ouvrage ne le sont qu’à des fins de citation des sources ; il n’existe aucune relation d’aucune sorte entre l’éditeur et ces marques ou entités. (3) L’orthographe originelle a été généralement respectée et peut se trouver différer de celle en vigueur.
ISBN : 978-2-37681-018-6
pour la version 2.x au format EPUB et sans DRM.
Historique des versions : 2.4 (05/09/2022), 2.3 (30/05/2021), 2.2 (02/01/2020), 2.1 (10/11/2019), 2.0 (12/11/2018), 1.2 (18/01/2018), 1.1 (12/12/2017), 1.0 (04/05/2017).
AVERTISSEMENT
Le contenu de cet ouvrage appartient au patrimoine littéraire des siècles révolus. Par conséquent, toutes les informations pratiques mentionnées comme étant d’actualité (adresses, évènements, etc...) sont aujourd’hui tout à fait obsolètes ; de même, les éléments à caractère scientifique qui s’y trouvent peuvent être très largement dépassés.
En outre, cet ouvrage peut renfermer des points de vue qui ne s’accordent pas avec l’éthique du présent siècle ; certaines des opinions qui y sont professées peuvent s’avérer datées ou désuètes : en particulier les prises de position ayant trait à la condition humaine (en matière de mœurs, politique, religions, ethnies…) ou même à la condition animale. Il est donc nécessaire à la lecture de faire preuve de discernement, de détachement, de sens critique, et de restituer les œuvres dans leurs contextes : cet ouvrage ne doit pas être jugé d’après le monde d’aujourd’hui et le monde d’aujourd’hui ne doit pas être jugé d’après cet ouvrage.
Enfin, et plus largement, les auteurs et artistes ayant contribué à cet ouvrage sont seuls responsables de leurs œuvres. Toutes opinions, jugements, critiques, voire injures, caricatures ou stéréotypes qu’elles renferment, n’appartiennent qu’à eux et ne représentent aucunement le point de vue de l’éditeur, qui transmet l’héritage culturel mais n’en cautionne pas le fond.
SOURCES
Cet eBook a été confectionné à partir des ressources suivantes sur le Web. Pour accéder à l’aide d’hyperliens à chacune d’entre elles, on consultera la page générale des ressources sur le site internet. Toutes les marques citées appartiennent à leurs propriétaires respectifs.
— Wikisource : Les Xipéhuz (Internet Archive / MSN / Robarts-UToronto [Université de Toronto], 3 images ), Un autre monde (ELG [Ebooks libres et gratuits]), La tentatrice (Internet Archive / uOttawa [Université d’Ottawa] / Robarts-UToronto, 12 images ), La force mystérieuse (Internet Archive / Google Livres / Université du Michigan) (Croisé ave BEQ [Bibliothèques électronique du Québec], Edition 1914, texte légèrement augmenté par endroits), La guerre du feu (Google Books) (Croisé avec BEQ, mais seuls les 2 premiers chap. sont différents. A recroiser.), Le lion (Internet Archive / MSN / Robarts-UToronto), La vague rouge (Internet Archive / MSN / Robarts-UToronto), La mort de la Terre (Internet Archive / MSN / Robarts-UToronto).
— Bibliothèque numérique romande : Nomaï, amour lacustres, Un voleur, Helgvor du fleuve bleu, Amour étrusque, [v. 2] Les Instincts.
— Bibliothèque électronique du Québec : Le Cataclysme (ELG), Le jardin de Mary (ELG), L’étonnant voyage de Hareton Ironcastle, La jeune vampire, La Silencieuse, Les navigateurs de l’Infini (ELG), Dans le monde des variants (ELG)
— Ebooks libres et gratuits : Le félin géant, La femme disparue .
— Couverture : c. 1900. Journal de l’Université des Annales , n°20 du 1er octobre 1914. (J.H. Rosny - Overblog.)
— Page de titre : 5 janvier 1930. Cliché G. L. Manuel frères. Photographie issue du fond personnalités rémoise de la Bibliothèque de Reims. Publicité de 1930 pour l’académie Goncourt. (Wikimedia Commons.)
Si vous estimez qu’un contenu quelconque (texte ou image) de ce livre numérique n’a pas le droit de s’y trouver ou n’est pas attribué correctement, veuillez le signaler à travers le formulaire de contact du site internet .
LISTE DES TITRES
J OSEPH H ENRI H ONORÉ B OEX (1856-1940)
ROMANS
LA GUERRE DU FEU
1910
LA VAGUE ROUGE
1910
LA FORCE MYSTÉRIEUSE
1914
LE FÉLIN GÉANT
1918
L’ÉTONNANT VOYAGE DE HARETON IRONCASTLE
1922
HELGVOR DU FLEUVE BLEU
1929
LES INSTINCTS
1939
CONTES ET NOUVELLES
LES XIPÉHUZ
1888
LE CATACLYSME
1888
DANIEL VALGRAIVE
1891
LE JARDIN DE MARY
1895
UN AUTRE MONDE
1895
NOMAÏ AMOURS LACUSTRES
1897
LA TENTATRICE
1897
AMOUR ÉTRUSQUE
1898
LA SILENCIEUSE
1898
LA MORT DE LA TERRE , SUIVI DE CONTES
1912
LA JEUNE VAMPIRE
1920
LES NAVIGATEURS DE L’INFINI
1925
LA FEMME DISPARUE
1926
UN VOLEUR
1932
DANS LE MONDE DES VARIANTS
1939
PAGINATION
Ce volume contient 669 947 mots et 2 022 pages.
01. Les Xipéhuz
30 pages
02. Le cataclysme
17 pages
03. Daniel Valgraive
72 pages
04. Le jardin de Mary
5 pages
05. Un autre monde
33 pages
06. Nomaï amours lacustres
18 pages
07. La Tentatrice
35 pages
08. A mour étrusque
95 pages
09. La silencieuse
16 pages
10. La Guerre du feu
152 pages
11. La Vague rouge
379 pages
12. L a mort de la Terre , suivi de contes
209 pages
13. La Force mystérieuse
127 pages
14. Le Félin Géant
124 pages
15. La jeune vampire
42 pages
16. L’étonnant voyage de Hareton Ironcastle
143 pages
17. L es navigateurs de l’Infini
71 pages
18. La femme disparue
102 pages
19. Helgvor du Fleuve Bleu
128 pages
20. Un voleur
78 pages
21. Dans le monde des variants
12 pages
22. Les instincts
114 pages
LES XIPÉHUZ
Éléments bibliographiques
Première édition et édition de référence : (Éditeur et date) A. Savine, 1888 (pp. 5-84).
30 pages
TABLE
I Les formes
II Expédition hiératique
III Les ténèbres
IV Bakhoûn
V Puisé au livre de Bakhoûn
VI Seconde période du livre de Bakhoûn
LIVRE DEUXIÈME
Troisième période du livre de Bakhoûn
I
II Première bataille
III Bakhoûn élu
IV Métamorphoses de l’Armement
V La deuxième bataille
VI L’extermination
VII Dernière période du livre de bakhoûn
Titre suivant : LE CATACLYSME
LES XIPÉHUZ
––––––––––
I LES FORMES
C’était mille ans avant le massement civilisateur d’où surgirent plus tard Ninive, Babylone, Ecbatane.
La tribu nomade de Pjehou, avec ses ânes, ses chevaux, son bétail, traversait la forêt farouche de Kzour, vers le crépuscule du soir, dans l’océan de la mer oblique, et le chant du déclin s’enflait, planait, descendait des nichées harmonieuses.
Tout le monde étant très las, on se taisait, en quête d’une belle clairière où la tribu pût allumer le feu sacré, faire le repas du soir, dormir à l’abri des brutes, derrière la double rampe de brasiers rouges.
Les nues s’opalisèrent, les contrées polychromes vaguèrent aux quatre horizons, les dieux nocturnes soufflèrent le chant berceur, et la tribu marchait encore. Un éclaireur reparut au galop, annonçant la clairière et l’onde, une source pure.
La tribu poussa trois longs cris et tous allèrent plus vite ; des rires puérils s’épanchèrent ; les chevaux et les ânes mêmes, accoutumés à reconnaître l’approche de la halte d’après le retour des coureurs et les acclamations des nomades, fièrement dressaient l’encolure.
La clairière apparut. La source charmante y trouait sa route entre des mousses et des arbustes, et une fantasmagorie se montra aux nomades.
C’était d’abord un grand cercle de cônes bleuâtres, translucides, la pointe en haut, chacun du volume à peu près de la moitié d’un homme. Quelques raies claires, quelques circonvolutions sombres, parsemaient leur surface, et tous avaient vers la base une étoile éblouissante comme le soleil à la moitié du jour. Plus loin, aussi excentriques, des strates se posaient verticalement, assez semblables à de l’écorce de bouleau et madrés d’ellipses multicolores. Et il y avait encore, de ci, de là, des Formes quasi-cylindriques, variées d’ailleurs, les unes minces et hautes, les autres basses et trapues, toutes de couleur bronzée, pointillées de vert, toutes possédant, comme les strates, le caractéristique point de lumière.
La tribu regardait, ébahie. Une superstitieuse crainte figeait les plus braves, grossissante encore quand les Formes se prirent à onduler dans les ombres grises de la clairière. Et soudain, les étoiles tremblant, vacillant, les cônes s’allongèrent, les cylindres et les strates bruissèrent comme de l’eau jetée sur une flamme, tous progressant vers les nomades avec une vitesse accélérée graduellement.
Toute la tribu, dans l’ensorcellement de ce prodige, ne bougeait point, continuait à regarder, et les Formes l’abordèrent. Le choc fut épouvantable. Guerriers, femmes, enfants, par grappes, croulaient sur le sol de la forêt, mystérieusement frappés comme du glaive de la foudre. Alors, aux survivants, la ténébreuse terreur rendit la force, les ailes de la fuite agile. Et les Formes, massées d’abord, ordonnées par rangs, s’éparpillèrent autour de la tribu, attachées aux fuyards, impitoyables. L’affreuse attaque, pourtant, n’était pas infaillible, tuait les uns, étourdissait les autres, jamais ne blessait. Quelques gouttes rouges jaillissaient des narines, des yeux, des oreilles des agonisants, mais les autres, intacts, bientôt se relevaient, reprenaient la course fantastique dans le blémissement crépusculaire.
Quelle que fût la nature des Formes, elles agissaient à la façon des êtres, nullement à la façon des éléments, ayant comme des êtres l’inconstance et la diversité des allures, choisissant évidemment leurs victimes, ne confondant pas les nomades avec des plantes et même les animaux.
Bientôt les plu