Contes de Paris et de Provence , livre ebook

icon

11

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2012

Écrit par

Publié par

icon jeton

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
icon

11

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2012

icon jeton

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Souvent présenté comme le nègre d'Alphonse Daudet, ce poète et écrivain provencal nous offre ici un recueil de contes exquis publié pour la première fois en 1887.
Voir icon arrow

Publié par

Date de parution

01 janvier 2012

Nombre de lectures

57

EAN13

9782820620743

Langue

Français

Collection
«Contes & nouvelles»

Faites comme Paul Arène,
publiez vos textes sur
YouScribe

YouScribe vous permet de publier vos écrits
pour les partager et les vendre.
C’est simple et gratuit.

Suivez-nous sur

ISBN : 9782820620743
Sommaire


Propos de chasse
Chasse au furet
PAUL ARÈNE

Propos de chasse
Cependant la pluie tombait toujours.
Par la petite fenêtre du pavillon de chasse on apercevait à peine, comme au travers d’un fin treillis, la ligne indécise des futaies. Plus près, c’étaient des labours noyés, des fossés remplis de boue jaune. Au revers d’un talus, les mousses gorgées rendaient l’eau.
Il y eut un moment de silence pendant lequel s’entendit plus distinctement le bruit des gouttes tambourinant sur la toiture et sur les vitres. Mais un fagot jeté en travers de la cheminée éclaira soudain l’étroit réduit. La gaieté revint ; des pipes furent bourrées ; et, tandis que trois chiens balayaient à grands coups de queue, sur le sol en plâtre battu, les feuilles sèches et les brindilles, trois chasseurs, tout en regardant, les pieds au feu, le brouillard qui montait de leurs semelles mouillées, trois chasseurs parisiens recommencèrent à improviser des histoires de chasseurs.
… Il m’est arrivé presque aussi fort, affirma le garde lorsque tout le monde eut parlé, oui, presque aussi fort, avec un lièvre. Quel lièvre ! Je le vois encore. En le posant tout fumant sur la grande table, Madeline s’était écriée : « Mon Dieu, qu’il est lourd ! » Et quand mon oncle, le ciel ait son âme, essaya de le découper, il sentit une résistance sous le couteau… Mais non, mieux vaut m’arrêter là ; si je disais la suite vous me prendriez pour un Marseillais.
Des gestes expressifs témoignèrent combien un tel soupçon était loin de la pensée de tous et le brave Gogu, qui n’est pas marseillais, le sort l’a y ant fait naître à Soisy-sur-Yvette, cala sa chaise, sourit dans sa moustache, et continua :
Donc, ainsi que j’avais l’honneur de vous en faire le rapport, mon oncle sentit sous le couteau quelque chose qui résistait. Qu’a-t-il donc dans le ventre, cet animal ?

Voir icon more
Alternate Text