75
pages
Français
Ebooks
2013
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Ebook
2013
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Publié par
Date de parution
16 mai 2013
Nombre de lectures
8
EAN13
9782896838523
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Publié par
Date de parution
16 mai 2013
Nombre de lectures
8
EAN13
9782896838523
Langue
Français
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1 Mo
Copyright © 2007 Jonny Zucker
Titre original anglais : Max Flash, Mission 1 : Game on
Copyright © 2013 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Stripes Publishing LTD
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Sophie Beaume
Révision linguistique : Nicolas Whiting
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Katherine Lacombe
Montage de la couverture : Paulo Salgueiro
Illustrations : © 2007 Ned Woodman
Photo de Houdini : © Topfoto
Mise en pages : Paulo Salgueiro
ISBN papier 978-2-89667-819-8
ISBN PDF numérique 978-2-89683-851-6
ISBN ePub 978-2-89683-852-3
Première impression : 2013
Dépôt légal : 2013
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada
Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Zucker, Jonny
En jeu
(Max Flash ; mission 1)
Traduction de: Game on.
Pour enfants de 7 ans et plus.
ISBN 978-2-89667-819-8
I. Woodman, Ned, 1978- . II. Beaume, Sophie, 1968- . III. Titre.
PZ23.Z82En 2013 j823’.92 C2012-942723-3
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
Pour Fiona, Jake, Ben et Isaac
Chapitre 1
M ax Flash luttait désespérément avec les chaînes en métal qui ceignaient le haut de son corps. Elles s’enfonçaient dans ses côtes et lui faisaient mal au dos. L’eau jaillissait de partout et le niveau montait si vite qu’il baignait déjà dedans jusqu’à la taille. S’il ne se dégageait pas rapidement, tout son corps serait bientôt submergé.
Alors qu’il se tortillait dans tous les sens, une des chaînes se détacha et tomba dans l’eau. Il ne put s’empêcher d’afficher un petit air de satisfaction, mais l’eau poursuivait son ascension : elle arrivait maintenant à la moitié de son torse. Il tira violemment son coude droit vers l’arrière et une autre chaîne se défit. Il répéta le mouvement avec son coude gauche, mais la troisième chaîne demeura bien en place. Il jura à voix basse et fit balancer son poing gauche d’avant en arrière jusqu’à ce que la chaîne glisse.
Le niveau d’eau continuait d’augmenter rapidement, chatouillant maintenant son menton.
Allez, allez ! Plus qu’une chaîne !
Max avala de l’eau et la recracha violemment. Il secoua son torse et frappa ses coudes l’un contre l’autre, ce qui le libéra de la dernière chaîne. Alors que l’eau commençait à pénétrer ses narines, il tendit la main vers le rebord de la cuve, s’y accrocha et se tira vers le haut pour l’escalader, après quoi il atterrit durement sur le plancher de bois du salon dans un clapotis sourd.
Plié en deux, les mains posées sur les cuisses, il essayait de retrouver son souffle.
— Pas mal ! dit le père de Max en hochant la tête.
Il s’approcha de son fils et ferma le robinet qui avait rempli la cuve d’eau.
— Mais c’était tout juste. Tu pourrais faire cinq secondes de mieux.
Chapitre 2 L es parents de Max, Montgomery et Carly Flash, étaient des magiciens professionnels. Ils présentaient leur spectacle de magie depuis plus de 20 ans. Sur scène, Montgomery se faisait appeler Le Grand Montello, et Carly, Mystique Cariba. Tous deux étaient des illusionnistes aux talents exceptionnels. Leur « magie » opérait même sur les cyniques les plus endurcis.
Max avait grandi dans les coulisses des salles de spectacle et des centres d’art, d’où il assistait aux représentations de ses parents et à beaucoup d’autres numéros de magie. Leurs tours éblouissants le fascinaient : il aimait découvrir leurs secrets et les tester par lui-même. Il s’entraînait avec acharnement jusqu’à pouvoir les reproduire tous à la perfection.
Mais Max n’avait pas seulement un don pour les tours de magie.
Il était né avec une hyperlaxité peu commune qui rendait son corps extrêmement souple et flexible. À l’école, il était celui qui savait se glisser entre les étroites grilles du parc et qui gagnait toujours à cache-cache parce qu’il pouvait s’insérer dans le moindre espace.
Grâce à ses capacités physiques remarquables et à son dévouement à la mise au point de tours, il était devenu un champion de l’évasion, un très bon contorsionniste et un excellent créateur d’illusions.
Être enchaîné et devoir s’échapper d’une cuve d’eau dans le salon n’était donc rien d’extraordinaire à ses yeux. Il s’agissait d’un nouveau tour pour le spectacle, basé sur une prouesse réalisée par son héros et magicien préféré : Harry Houdini.
Après être allé mettre des vêtements secs, Max entra dans le salon. La cuve, maintenant vidée de son eau, se trouvait dans un coin, et ses parents discutaient à voix basse près de la fenêtre.
— Euh, excusez-moi, vous allez me mettre dans le secret ou non ?
Son père et sa mère se retournèrent, visiblement troublés.
— Qu’est-ce qui se passe ? demanda Max.
Son père lui adressa un sourire coupable.
— Nous devons te montrer quelque chose, dit sa mère.
Max les regarda quitter la pièce. Sa mère déverrouilla alors la porte qui menait à la cave.
Il fronça les sourcils.
Ils n’allaient presque jamais à la cave ; elle était sombre et exiguë.
— Ne t’inquiète pas, ajouta son père avec un sourire rassurant. Tu ne dois pas avoir peur.
À mesure qu’il descendait, ses yeux s’habituaient à la pénombre. Il discerna de vieux pots de peinture, des tas de journaux jaunâtres et les morceaux d’une ancienne moto éparpillés sur le sol.
Il vit son père traverser la pièce et chercher quelque chose à tâtons derrière l’établi en bois. À son plus grand étonnement, le meuble se mit à bouger lentement. Il pivota d’un quart de tour et s’arrêta contre le mur de gauche. Son père marcha jusqu’à l’emplacement normal du meuble et fit glisser un panneau du plancher.
— Euh, est-ce que c’est un nouveau tour ? demanda Max, les yeux écarquillés de surprise. Si oui, ça a l’air plutôt cool.
Sa mère fit non de la tête.
— Viens voir par toi-même, lui répondit-elle.
Max observa d’abord son père, puis sa mère se glisser par l’ouverture et descendre une volée de marches métalliques. Le bruit de leurs pas résonnait. Max s’approcha et jeta un œil par l’ouverture : en bas, il faisait tellement noir qu’il avait peine à distinguer ses parents. Où menait donc cet escalier ? Qu’y avait-il exactement en bas ?
Il hésita pendant quelques secondes.
Ensuite, il inspira profondément et passa ses jambes par le trou.
Chapitre 3 L orsque Max arriva en bas, une rangée de lumières éblouissantes s’allumèrent au plafond. Il se trouvait dans une salle carrée aux murs blanchis à la chaux de la taille de sa classe environ. Les murs étaient tapissés de ce qui lui semblait être du matériel de haute technologie argenté, d’écrans numériques noirs encastrés, de tableaux, de petits leviers rouges et de boutons verts. La pièce maîtresse, un écran plasma géant, trônait au centre du mur principal.
— C’est quoi cet endroit ? demanda Max, balayant la salle du regard. Et depuis combien de temps c’est ici ?
— Cette pièce a été construite avant ta naissance, répondit son père.
— Quoi ? Elle a toujours existé et vous ne m’en avez jamais parlé ?
— Nous ne pouvions pas, expliqua son père avec douceur. Nous devions attendre le bon moment.
Ses mots restèrent sans réponse.
— Il y a quelqu’un qui aimerait te rencontrer, ajouta sa mère, en appuyant sur un des petits boutons verts.
En un instant, l’écran plasma se mit en marche et la tête d’une femme y apparut. Elle avait des yeux bleus perçants, de hautes pommettes et de fines lèvres pincées. Ses cheveux blond cendré étaient serrés en queue de cheval.
— Bonsoir Max, dit-elle. Je m’appelle Zavonne et je travaille pour une organisation appelée le MdAS .
Le regard de Max se détacha de l’écran pour parcourir le matériel sophistiqué autour de lui, puis se posa sur ses parents. Ils avaient beau lui adresser des sourires encourageants, Max avait l’impression que son cerveau était sur le point d’exploser. Que se passait-il donc ici ?
— Tu y verras bientôt plus clair, dit Zavonne. Mais commençons par parler un peu du mdas .
Max la fixait bouche bée et attendait qu’elle continue.
— MDAS , reprit Zavonne, est le sigle du Ministère des Affaires Surnaturelles. Tu n’as jamais rien entendu, lu ni vu quoi que ce soit à son sujet, car c’est une organisation ultrasecrète. Seules les personnes qui gèrent le Ministère et nos agents de terrain connaissent son existence. Ce que je vais te dire est classé confidentiel ; il est interdit d’en parler à qui que ce soit. C’est compris ?
Max prit quelques secondes pour réfléchir. Comment pouvait-il promettre de ne rien dire alors qu’il n’avait aucune idée de ce que cette étrange femme allait lui révéler ? D’un autre côté, il avait le sentiment qu’il était sur le point d’apprendre quelque chose d’incroyable. Après tout, traverser une porte secrète dans sa cave et se retrouver dans une sorte de capsule technologique n’arrivait pas tous les jours. Pouvait-il vraiment laisser passer une telle occasion ?
Il hocha lentement la tête.
— Bien, répondit vivement Zavonne. Le MdAS s’occupe des affaires « surnaturelles », c’est-à-dire des phénomènes ou des événements qui n’ont aucune explication rationnelle. En fait, nous preno