La Comédie des échecs , livre ebook

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Un cavalier se pose en observation et surveille ce vulgaire soldat venu de l’autre côté de la frontière et qui s’approche l’air de rien. Un fou, ou bien une folle, déplore le fait que sa vie soit placée sous le signe de l’incertitude, toujours il lui faut trouver la tangente, la diagonale. Soudain, le premier meurtre d’une longue série: un joueur d’orgue est retrouvé mort. Pourquoi l’a-t-on tué? Etait-ce vraiment un musicien ou était-il un espion, un bandit? Dans cette guerre sanglante qui ne pourra s’achever que par l’abdication ou la mort d’un des souverains, que font les têtes couronnées? Les rois se réfugient derrière leur tour pour orchestrer le combat, c’est le roque. Les reines sont plus offensives, elles vont au combat. Sur le grand échiquier de la vie, les pièces se déplacent et pour une fois, elles prennent la parole… C’est à partir d’une partie d’échecs disputée en 1974 à New York entre Brown et Zuckerman qu’est née l’idée de ce texte: imaginer ce que les différents combattants ont à dire. Charles Dobzynski façonne des personnages enthousiasmants qui s’expriment dans une langue poétique et plaisante. Courageuses, en proie au doute, tire-au-flanc ou loyales, les pièces obéissent plus ou moins de bonne grâce aux ordres de Marie-Noire et de Marie-Blanche, et certaines se préoccupent avant tout de leurs propres problèmes. "La Comédie des échecs" démontre avec humour et panache que dans la vie, tout n’est jamais tout noir ou tout blanc.
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Publié par

Date de parution

20 mars 2012

Nombre de lectures

31

EAN13

9782748353679

Langue

Français

La Comédie des échecs
Charles Dobzynski La Comédie des échecs
Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55 IDDN.FR.010.0114866.000.R.P.2010.030.31500 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2010
Préambule
Ce livre est né d’un déclic. La rencontre impromptue d’une image et d’une idée. Pas n’importe quelle image : l’une de celles qui ouvrent grand une fenêtre à l’imaginaire et qui attirent les plus déroutantes songeries. Quant à l’idée, ni fixe ni d’avance fixée, elle se confondait avec un désir, le désir ludique, obsessionnel, de conduire et de gagner une partie d’échecs par texte interposé, à un haut niveau qui n’est certes pas le mien dans ce domaine ! Ce roman a pour trame, en effet, la transposition d’une partie d’échecs. Ni commentaire ni documentaire : il s’inspire de la partie disputée à New York en 1974 par 1 deux grands maîtres, Browne et Zuckerman , mais le texte a suivi son propre cours autonome, comme un affluent, jusqu’à son estuaire. Le partage des eaux, équivalent à celui des mots, demeure son principe. L’image plus qu’un dessin fut une amorce, un tremplin, le début d’une mise en abyme au moyen du graphisme. Elle m’a été proposée un jour par mon ami, merveilleux plasticien et graveur Alain Bar, avec lequel j’ai déjà eu le plaisir d’être associé à plusieurs reprises pour des livres 2 d’artiste ou des anthologies comme celle des Jeux olympiques d’hiver de Chambéry, en 1992 et mon propre 3 ensembleGestuaire dessports . J’ai été tout de suite séduit par l’incursion du graveur dans le domaine noir et blanc des cases où il disposait à son gré et à son goût les figures de la mythologie échiquéenne, reine, fou, tour, cavalier, roi et pion, dans des proportions inusitées et selon son sens exceptionnel de la chorégraphie des formes. Je n’ai pas voulu privilégier
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pour autant une partie exemplaire, de celles qui font référence pour les études théoriques. Ce qui m’a attiré, c’est une partie ordinaire – à l’échelle des maîtres, bien entendu –, une partie qui se conclut par un mat, c’est-à-dire une mise à mort, fait rare dans ce type de confrontation où l’on préfère abandonner avant le coup de grâce en renversant sur l’échiquier le roi assiégé. Je suis persuadé que même l’ordinaire, en matière d’échecs, comporte une part d’inconnu, de surprise, de génie latent, et se situe au moins dans la zone limitrophe de l’extraordinaire. Je me suis attaché en conséquence à la stratégie du coup pour coup, en suivant strictement chacune des positions et chaque mouvement des pièces blanches et noires. Cet échec-parade s’est transformé, par la force de l’absurdité, des tensions créées, des passions suscitées, des sautes d’humour et des bouffées de bouffonnerie, en Comédie des échecs, ou, si l’on veut bien admettre cette dérivation commandée par le dynamisme des personnages, en une manière de roman. Roman métissé de poésie, il est vrai, mais j’assume cette ambiguïté et cet écart, hors des frontières d’un genre. Je tiens à préciser que cette mise en scène n’a aucunement été dictée par un souci de littéralité, mais plutôt par l’envie d’ouvrir le jeu à des virtualités qui obéissent moins aux règles établies qu’à celles du récit romanesque et de la fabulation. Ce qui préside à la démarche du texte, par rapport à l’avancée des pièces, c’est la fantaisie et le recours aux extrapolations ludiques qu’autorise la réincarnation de pantins de bois en êtres de chair et de sang. J’ai tenu à ce que l’indication de chaque déplacement des blancs ou des noirs soit placée en exergue à chaque coup comme l’exige la tradition pour les parties reproduites dans la presse. Elle s’inscrit en même temps dans la séquence titrée à la façon d’un chapitre de
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