Les Enfants du quartier sombre , livre ebook

icon

164

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2015

Écrit par

Publié par

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
icon

164

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2015

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Avant de se lever et partir, ils ont tous compris, à travers tous les récits de Conakry-Matin, les vicissitudes inutilement vécues. Ils comprennent à ce point que leurs rêves ont fondu, puisqu'ils savent pertinemment qu'ils sont loin d'obtenir gain de cause auprès de monsieur Emploi, cambré à verser le sang à flots comme gage de survie. De même, ils viennent de loin pour marcher vers le devenir, éclairant ceux qui sont insensibles; ils veulent aller vers cette raison longtemps désavouée. Aussi, ils partent avec la conviction qu'ils y arriveront dans l'ivresse de la liberté en marche. Tragédie moderne, chronique lucide de la société guinéenne, ce roman choral est un uppercut qui renvoie directement à l'horreur du Stade du 28 septembre, voilà plus de quinze ans. Comme l'explicite la préface d'Alimou Camara: "Les Enfants du quartier sombre, c'est le récit d'une marche, inéluctable et tragique, vers la mort. Mohamed Salifou Kéita dépeint dans son roman le quotidien d'une jeunesse en perdition qui se rebelle, une jeunesse qu'on perd et qui se perd dans la ville de Conakry. De fait, l'organisation d'une marche de protestation contre les puissants de la ville occupe le "cercle" des jeunes désoeuvrés, chômeurs et déflatés. Les quatre meneurs, férus de littératures, de philosophies, de discussions et de débats sans fin, sont sans illusions sur l'issue de la marche. Maracaibo, Conakry-Matin, Decoya et Houssei sont comme des âmes damnées et errantes de la ville. [...] C'est le roman d'une ville et de ses habitants. Une humanité qui se débat pour rester debout; une ville dont le coeur palpite et dont le pouls bat au rythme de ses quartiers sombres. » Une oeuvre bouleversante mais nécessaire.
Voir icon arrow

Publié par

Date de parution

10 septembre 2015

Nombre de lectures

89

EAN13

9782342041767

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

Les Enfants du quartier sombre
Du même auteur
Littérature guinéenne, Éditions Tabala, Paris/Conakry, 2005 Sacrifice (poésie). Anthologie universelle de la poésie anti-apartheid, Éditions Maguilen, Dakar, 1987
Mohamed Salifou Keita Les Enfants du quartier sombre
Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55 IDDN.FR.010.0120420.000.R.P.2015.030.31500 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2015
À propos de l’auteur Mohamed Salifou Keita est titulaire d'un diplôme d'étu-des supérieures spécialisées (DESS) en stratégie de développement, politiques culturelles internationales de l'université d'Avignon (France) et d'un diplôme de forma-tion et de perfectionnement des journalistes (CFPJ) de Paris. Spécialiste de la communication, poète et journa-liste, il anime depuis trente ans la célèbre émission littéraire Papier, Plume, Parole à la télévision guinéenne. Il est aussi un grand spécialiste de la littérature guinéenne.
« Maître des initiés, j’ai besoin de percer le chiffre des choses… » « Répartir la moisson sans oublier un ouvrier ni orphelin. »
Léopold S. Senghor
Voir icon more
Alternate Text