Discipline domestique , livre ebook

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JUNO PUBLISHING
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Discipline domestique
Copyright de l’édition française © 2023 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2014 K.C. Wells & Parker Williams
Titre original : Damian's Discipline
© 2014 K.C. Wells & Parker Williams
Traduit de l’anglais par Naty
Relecture et correction par Tangerine
 
Conception graphique : © Francessca Webster pour Francessca's PR & Design
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
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ISBN : 978-2-38440-302-8
Première édition française : janvier 2023
Première édition : octobre 2014
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Remerciements
Lexique BDSM
PROLOGUE
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 24
À propos des Auteurs
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Ce livre est dédié à tous les lecteurs qui ont insisté pour savoir ce qui était arrivé à Jeff, vu dans Protège-moi .
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
K.C. et Parker tiennent à remercier leurs bêtas Lara, Tina et Mardee pour leur aide inestimable.
 
 
 
 
 
 
Lexique BDSM
 
 
Boy : Garçon. À la fois un mot affectueux, ainsi que la preuve de « l’infériorité » du soumis (infériorité dans les « scènes » BDSM, mais en aucune façon une infériorité dans la vie).
Dom : Dominant.
 
Discipline domestique
Colliers & Menottes #5
 

 
K.C. Wells & Parker Williams
 

 
PROLOGUE
 
JEFF
 
 
La journée commença comme n’importe quelle autre journée. Tout était comme cela avait toujours été, la lutte habituelle pour garder suffisamment d’argent dans ma poche afin de pouvoir acheter des préservatifs et des pilules – pas question que je fasse quoi que ce soit sans l’un d’ eux . C’était le même cercle vicieux, celui dont je ne pouvais jamais envisager de sortir. Oui, la journée n’avait pas montré de signe de déviation de sa conclusion inévitable, jusqu’au moment où une voix américaine cria mon nom et tout changea.
J’étais assis à l’extérieur du collège des arts créatifs qui faisait partie de l’Université Métropolitaine de Manchester, regardant des gamins réciter de la poésie sur de la musique classique. Quand ils eurent fini, je me levai pour aller chez Eric. Il serait rentré maintenant, et je ne voulais pas commencer à manquer de pilules. Je frissonnai à cette pensée.
— Jeff ! S’il te plaît, attends !
La voix derrière moi était clairement américaine. Je me retournai pour voir ce gamin courir derrière moi. Je ne l’avais jamais vu de ma vie. Il était petit et avait l’air assez jeune, peut-être quinze ou seize ans, avec des cheveux roux et des yeux vraiment bleus. Je me tendis, regardant rapidement autour de moi pour voir s’il y avait quelqu’un d’autre avec lui, mais il semblait être seul.
— Écoute, je pense que tu t’es trompé de personne, dis-je alors qu’il me rattrapait. Je ne te connais pas.
Son visage se décomposa.
— Mais… Tu es Jeff, n’est-ce pas ?
Je fis un bref hochement de tête.
— Mais je n’ai aucune idée de comment tu peux savoir ça.
Je fronçai les sourcils. Ce n’était pas bon.
— Mais je suis Scott, dit-il, comme si ça expliquait tout.
Je haussai les épaules.
— Écoute, je suis désolé, mais comme je l’ai dit, je ne te connais pas.
Une expression obstinée traversa son visage, et je sus qu’il n’allait pas abandonner facilement.
— Tu m’as envoyé ta photo. Tu m’as envoyé un billet d’avion en première classe pour me faire venir des États-Unis pour être avec toi.
Puis cette lueur apparut dans ses yeux, comme s’il était blessé ou quelque chose comme ça.
— Tu m’as dit que tu m’aimais, que tu prendrais soin de moi. Et puis quand je suis arrivé, tu n’étais pas là.
Oh punaise . Mon cœur se serra. Serai-je un jour libéré de l’emprise de cet homme ? Même en prison, ce bâtard continue de foutre en l’air ma vie .
Je pris une profonde inspiration. Ce gamin n’en avait aucune idée, mais j’étais sur le point de lâcher une bombe. Je l’évaluai rapidement. Mon instinct me disait que Scott n’était pas une menace.
— Écoute, nous devons parler. Allons dans un endroit plus chaud, et je te dirai ce que je sais.
J’hésitai pendant une seconde ou deux.
— Il y a un petit café bon marché près de la gare d’Oxford Road, mais je n’ai pas d’argent sur moi.
D’accord, c’était un mensonge, mais j’avais besoin de mon argent pour Eric.
Il hocha la tête impatiemment.
— C’est bon, j’ai de l’argent. Où est cet endroit ?
Je le conduisis le long de la rue jusqu’au Copper Pot Café. J’y étais allé plein de fois. C’était bon marché, mais propre. Nous entrâmes et prîmes une table vide.
— Que veux-tu boire ? demanda-t-il.
— Un Coca sera parfait.
Quand il se leva pour aller au comptoir, j’attrapai son bras.
— Assure-toi qu’ils te donnent la canette et un verre. J’aimerais le verser moi-même, si c’est possible.
Il haussa les épaules, mais je pus voir qu’il était perplexe. Je n’allais pas lui expliquer ma petite faiblesse maintenant. La conversation que nous allions avoir serait déjà assez difficile.
Scott revint avec la canette non ouverte et une tasse de ce qui ressemblait à du thé vert. Je poussai un soupir de soulagement. Une chose de moins à laquelle se soucier. Il s’assit en face de moi et croisa les bras, attendant avec impatience.
Oh mon Dieu… par où commencer ?
Je pris une profonde inspiration pour calmer mes nerfs.
— D’accord, je suppose que tu as parlé à quelqu’un en ligne qui se fait appeler Jeff ?
Scott acquiesça, les yeux fixés sur moi.
— Eh bien, ce n’était pas moi.
— Alors qui c’était ? demanda-t-il.
Je soupirai.
— Tu ne vas pas aimer ça. Quelqu’un a utilisé ma photo pour t’attirer ici.
Ses yeux devinrent grands et ronds.
— Mais… Qui ferait une telle chose ?
Je le regardai bouche bée. Il n’en avait vraiment pas la moindre idée. Je tirai sur l’anneau de la canette et pris une longue gorgée de Coca avant de répondre. Il était froid et rafraîchissant, et cela faisait un moment que je n’en avais pas bu. Puis je regardai Scott dans les yeux.
— Les hommes qui ont discuté avec toi en ligne, qui t’ont envoyé la photo et le billet d’avion… Ils allaient te faire venir ici pour faire partie de leur réseau de prostitution. Et peut-être, si tu étais vraiment malchanceux, tu serais devenu une de leurs mules pour la drogue.
La bouche de Scott s’ouvrit, mais aucun son n’en sortit. Il me regarda simplement très longtemps. Il se pencha finalement en avant.
— Comment sais-tu cela ? murmura-t-il.
Punaise, maintenant la partie difficile. J’entrelaçai mes doigts et regardai mes mains. C’était plus facile que de regarder son visage.
— Je me suis retrouvé avec un type appelé Curtis Rogers. Je ne vais pas te raconter toutes les choses que ce bâtard m’a fait faire. C’est suffisant pour toi de savoir que je n’ai pas été aussi chanceux que toi.
Scott tendit la main par-dessus la table et l’enroula autour de la mienne, la serrant fort. Je fermai les yeux à ce contact inattendu. C’était un gentil garçon.
— Dis-moi, dit-il doucement.
Je me sentis contraint de lever la tête et de croiser son regard. Ces yeux bleus ne contenaient pas de dégoût, pas de condamnation, seulement de la compassion.
— D’accord, murmurai-je.
Je parlai pendant les quinze minutes suivantes ou presque, et pendant tout ce temps, il resta assis silencieusement, tenant toujours ma main. Quand j’eus fini, je me sentais épuisé, et Scott avait pâli.
— Jeff, j’ai besoin que tu fasses quelque chose pour moi, dit-il de toute urgence. J’ai besoin que tu viennes avec moi et que tu parles à Monsieur. Tu dois lui dire tout ce que tu viens de me dire.
— Bon sang, qui est Monsieur ? lui jetai-je, le cœur battant.
Il était hors de question que je revive ça.
— Il s’appelle Ben, et c’est mon Dom.
L’expression de Scott était sérieuse.
Oh, bon sang, non. J’en avais été assez proche pour connaître un peu le BDSM. Curtis avait été dans toute cette merde, tout comme certains hommes qu’il avait… Je frissonnai. Je n’allais pas y aller.
— Je… je ne peux pas, dis-je, en retirant ma main de la sienne.
— S’il te plaît, Jeff.
Les yeux de Scott étaient suppliants.
—