Les cartes en mains , livre ebook

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Lauren est un docteur avec une attitude saine envers le sexe, sans honte de ses penchants comme dominante sexuelle. Elle veut de l’amour et une famille, mais elle commence à croire qu’il n’y a pas de M. Parfait prêt à rester à ses côtés dans la maladie et la santé... et être menotté, dépouillé et frappé avec une cravache.


Puis son amie Lisette l’invite à passer un long weekend sur une île privée. Il s’avère que Lisette ne peut pas venir avec elle, mais Lauren décide d’y aller de toute façon, avec personne pour compagnie sauf Joshua, le gardien de l’île, et son ami Marcus. Bien que les deux hommes soient beaux, c’est Joshua qui attire l’attention de Lauren, et pas seulement parce que Marcus préfère les hommes.


Quelque chose dans les yeux orageux de Josh l’attire. Lorsque Marcus organise un jeu de soumission et de contrôle entre tous les trois qui durera tout le week-end, Lauren saisit l’occasion. Josh la submerge avec sa volonté de se soumettre aux désirs de son corps, mais son cœur veut découvrir les secrets derrière ces yeux. Elle va devoir démolir ses défenses et lui faire tout donner. Et c’est une Maîtresse qui n’accepte pas un « non » comme réponse...


Note de l'éditeur: Romance érotique avec présence d'une scène MMF.

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Publié par

Nombre de lectures

105

EAN13

9782376762805

Langue

Français

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Les cartes en mains
Copyright de l’édition française © 2018 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2002 Joey W. Hill
Titre original : Holding the cards
© 2002 Joey W. Hill
Traduit de l’anglais par Luc Von Cypher
Relecture française par Valérie Dubar, Jade Baiser, Rafaël Rivière
 
Conception graphique : © 2018 Francessca Webster
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-280-5
Première édition française : avril 2018
Première édition : janvier 2002
 
Édité en France métropolitaine
 
 
 
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
Dédicace
 
 
Le contrôle est temporel, mais certains liens dureront éternellement si vous vous soumettez à la bénédiction de leur existence sur vous.
 
Pour Marie, qui mérite la joie sous toutes ses formes.
Pour Ben et Gil, qui ont considérablement contribué à l’inspiration de ce livre.
Pour mon mari, toujours.
.
 
Les cartes en mains
La nature du désir #1
 

 
Joey W. Hill
 

Chapitre 1
 
 
 
 
— Bon sang, Lisette, ne t’inquiète pas tant.
Lauren lança son sac marin à l’avant du bateau et commença à attacher la bâche au-dessus de ses affaires.
— J’avais l’habitude de camper seule dans les Montagnes Bleues quand j’étais à l’université. Et tu as dit que je serai parfaitement en sécurité là-bas, que la seule raison pour laquelle vous fermez tous vos portes à clé, c’est pour maintenir à distance les occasionnels pêcheurs aux mains poisseuses.
Elle se redressa, les yeux brillants et tendit son doigt.
— L’île est là-bas. Je ne serai qu’un point, mais très visible, quand j’atteindrai le dock.
— Mais Thomas pourrait t’emmener avec le baleinier. Tu sais, faire de la voile comme ça, toute seule, ce n’est pas prudent. Et je me sens si mal, parce que je croyais que…
— Ne recommence pas.
Lauren prit la main de son amie.
— Je suis contente qu’on t’ait demandé de faire ce tour de séances de dédicaces pour ton livre. Aussi étrange que cela puisse paraître, et autant j’apprécie être avec toi, je crois que j’ai besoin d’être seule pendant quelque temps. Je vais m’allonger sur la plage, me préparer mes repas et lire des livres jusqu’à ce que je tombe de sommeil.
Ses mâchoires se serrèrent.
— C’est le cadeau que je me fais.
— Bon, fais-moi quand même plaisir et appelle mon répondeur une fois par jour, d’accord ? Je le consulterai depuis Toronto. Je sais que Josh sera là, mais je me sentirai quand même mieux.
— Holà, reviens en arrière, rembobine veux-tu ! Josh ?
Lisette repoussa d’un geste de la main le regard méfiant de Lauren.
— C’est le gardien, le menuisier, l’homme à tout faire. Il a une petite maison cachée sur l’île. Son numéro de téléphone est dans ma cuisine si tu as besoin de lui. S’il n’est pas sur l’île, l’appel est transféré sur son mobile.
Lisette eut un sourire crispé.
— Ne t’inquiète pas. Ce n’est pas un coup monté comme dans un roman de D.H Lawrence. Il est gay. Il a un « ami » masculin qui vient souvent et travaille avec lui sur certains de ses projets. C’est d’ailleurs évident parce qu’ils sont tous les deux beaux à tomber raide. Ils ne t’ennuieront pas.
Lauren soupira, faisant la moue.
— Je ne sais pas. J’ai une île tropicale privée pour moi toute seule pendant un weekend. Rien d’autre que quelques luxueux refuges d’artistes et d’écrivains mondialement connus et multimillionnaires. Je vais m’allonger sur la plage et regarder deux superbes mecs en bleus de travail qui ne seront pas le moins du monde intéressés par moi ? Ça fait assez misérable, non ? Je vais réserver un vol pour rentrer ce soir.
Lisette sourit et surprit Lauren en la serrant dans ses bras.
— Je sais que tu vas rebondir, murmura-t-elle à l’oreille de Lauren. Tu y arrives toujours.
Oui… elle était comme une balle de caoutchouc, toujours à rebondir, incapable de tenir en place. Lauren embrassa son amie, mais son contrôle se relâcha et elle la tint dans ses bras un peu plus longuement qu’elle l’aurait voulu. Lisette attendit juste assez longtemps, puis se recula avec un sourire, comme si elle n’avait rien remarqué de particulier.
— Il vaut probablement mieux que je t’en parle, ajouta-t-elle. Il est un peu bizarre et il pourrait t’effrayer si jamais tu le rencontres.
— Bizarre comment ? demanda Lauren en bouclant son gilet de sauvetage.
— Difficile à dire. Si tu as l’occasion de parler avec lui, tu comprendras ce que je veux dire. Je crois qu’il est seul depuis trop longtemps sur cette île.
Comme Lauren haussait un sourcil interrogateur, Lisette haussa les épaules.
— C’est comme s’il était tellement habitué au silence qu’il devait réfléchir pour prononcer des mots. Il peut te regarder comme s’il avait dit quelque chose et attendait une réponse. Puis réaliser qu’il n’avait pas posé la question à haute voix. C’est fascinant.
— Je sens un personnage en train de naître, dit Lauren.
— Chérie, c’est déjà fait. Tu te souviens de Contempler Sirius ? Jeremy !
Il fallut encore vingt minutes à Lauren pour lever les amarres et tourner le JY16 vers l’île de la Chèvre. Lisette voulut vérifier elle-même que Lauren avait bien le chargeur de son téléphone, qui était au fond de son sac, et la serra encore contre elle plusieurs fois.
Le vent soufflait parfaitement de tribord. Lauren coinça ses pieds sous la sangle de rappel, monta la grande voile et le foc. Elle n’avait pas navigué depuis quelque temps et fut ravie par le bond impatient que fit l’embarcation qui l’emportait hors de la crique.
Elle regarda en arrière et leva sa main. Lisette agita ses bras, encore et encore, jusqu’à ce que la distance et les mouvements de la mer la réduisent à une minuscule silhouette.
Naviguer avait appris à Lauren la patience et qu’il fallait toujours s’attendre à ce que les choses se passent mal. Ce qui tendait à s’équilibrer par une ironique tranquillité, la paix de travailler avec la nature pour atteindre un but. C’était une perspective sur la vie qu’elle avait internalisée, et qui se reflétait dans ce qu’elle était professionnellement, comme sexuellement.
Elle était diplômée avec félicitations de l’université de Duke, puis elle s’était battue pour s’élever jusqu’au sommet de leur épuisant programme médical. Elle partageait son temps entre les cliniques rurales des villes du tabac de Caroline du Nord et les urgences débordées de l’hôpital de l’université. Un prestigieux cabinet pédiatrique d’Atlanta l’avait immédiatement acceptée après qu’elle ait été reçue à son examen. Elle avait maintenant presque trente ans, une patientèle établie et deux articles publiés.
Sa famille recevait d’elle des cadeaux convenables et réfléchis pour les anniversaires et les vacances, et elle avait un petit groupe d’amis d’enfance affectueux. Elle était en bonne santé et heureuse de sa vie.
Lauren releva la dérive, utilisant son corps pour faire contrepoids aux voiles gonflées par le vent, et son voilier répondit à nouveau par une admirable accélération. Elle mit son visage dans le vent et ferma les yeux.
Oui, elle était heureuse. Mais elle était différente de ses amis proches et de ses collègues. Les vendredis soir, lorsqu’elle souhaitait bonne nuit à ses collègues, certains allaient décompresser dans des bars et restaurants s’occupant de cadres surmenés, d’autres rentraient à la maison retrouver femme et enfants. Lauren, elle, rentrait chez elle et se préparait pour une soirée très différente.
Dans sa baignoire, remplie de bain moussant parfumé, elle commençait par s’occuper d’elle-même, pendant une heure, entourée de chandelles. Lorsqu’elle se levait enfin pour en sortir, elle laissait s’écouler comme de la soie toutes les gouttes d’eau sur sa peau avant d’attraper une serviette. Elle achetait ses serviettes dans une boutique de bains et de soins pour le corps, chacune d’elle enroulée et retenue par un ruban de satin de couleur pêche et un brin de lavande. Chaque vendredi soir méritait une nouvelle serviette de la boutique. Elle se séchait en se tapotant avec le coton absorbant, éveillant les nerfs qu’elle devait museler d’une main de

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