Lisbeth-la-Rouge , livre ebook

icon

253

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2014

Écrit par

illustré par
composé par

Publié par

icon jeton

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
icon

253

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2014

icon jeton

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus



Marie-Élisabeth Plessis de Forge est, en ces premières années du XIXe siècle, une jeune fille aux mœurs peu conventionnelles. Courageuse, intrépide même, elle a navigué à nombreuses reprises avec feu son père. La mer est son élément. À ses qualités de navigatrice s'associent sa dextérité peu commune à l'arme blanche et un penchant très prononcé pour les hommes, même si Marie-Élisabeth aime également les caresses féminines.



Lorsque la jeune fille est violée par son beau-père, sans trouver secours auprès de sa mère, elle s'enfuit et s'embarque sur La Bienveillante, en compagnie d'Adrien, capitaine du navire, son ami et amant. Elle choisit de devenir flibustière et de faire payer à son beau-père les outrages qu'elle a subis tout en sabotant son commerce d'esclaves. Première escale : l'île de la Tortue où elle devient Lisbeth-la-Rouge...



« Plus de Mademoiselle ici, Josépha, on se tutoie et à bord, les hommes m’appellent tous Lisbeth ou capt'aine Lisbeth. Fais-en autant dès à présent. »



Aventures dans les mers du Sud, poursuites, combats... Lisbeth-la-Rouge est un roman haut en couleur. Son personnage principal au caractère trempé séduira par son impétuosité, mais aussi pour sa sensibilité. Tout en étant flibustière puis corsaire, Lisbeth n'en est pas moins femme. Connaîtra-t-elle la paix en son cœur au terme de ses aventures ?



Gilles Milo-Vacéri est un auteur aux multiples facettes. L'amour n'est jamais loin de l'érotisme dans ses textes. Épris d'histoire, il se documente scrupuleusement avant de narrer l'aventure de ses vives héroïnes en prise avec leur époque. Il est ainsi également l'auteur de Destin de femmes, trois nouvelles qui se situent à des moments-clés du XXe siècle.



Collection e-ros & rose : romance érotique, historique ou contemporaine.

Des auteurs novices ou plus confirmés, se donnent rendez-vous dans cette collection qui se veut dynamique : des textes inédits adaptés à des lectures d’aujourd’hui, à parcourir avec délectation sur l'écran des liseuses, tablettes et autres smartphones sans oublier « les bons vieux » ordinateurs.


Roman numérique, 252 pages, couverture en couleurs illustrée par Jahyra.



Voir icon arrow

Date de parution

20 juin 2014

Nombre de lectures

78

EAN13

9782866888909

Langue

Français

Du même auteur :
Chez le même éditeur, dans la collectione-ros, ouvrages disponibles en version numérique (cliquer sur le lien pour atteindre la fiche de l’ouvrage):
L'Anniversaire, Jeux libertins, 2013Le Pensionnat,incorps et à cris, Cinq fessées À érotiques, 2013Destin de femmes,2013Plateau-télé, inTriolisme, Scènes à trois personnages, 2014
Aux Éditions du Bord du Lot : Il ne fallait pas faire pleurer le loup, 2013Maelys de Crozon, La Malédiction, 2013
Aux Éditions HQN : À la maison close, 2013Libres Échanges, 2013Marie-Gabrielle, 2013Les Défis d'Angie, 2013La Double Surprise, 20134 nouvelles érotiques (À la maison close,Libres Échanges, Marie-Gabrielle et La Double Surprise), 2013La Revanche d'Angie, 2013
Suite des œuvres de l’auteur en fin de volume
Gilles Milo-Vacéri
Lisbeth-la-Rouge
Collection e-ros&rose
DOMINIQUE LEROYebook
Ouvrage publié sous la direction de ChocolatCannelle
Couverture illustrée parChairminator
Si vous désirez être tenu au courant de nos publications, il vous suffit de nous adresser un courrier électronique à l'adresse suivante :
Éditions Dominique Leroy 3, rue Docteur André Ragot, B.P. 313, 89103 Sens, France Tél. : 33 (0)3 86 64 15 24 email :domleroy@enfer.comSite internet :Dominique Leroy ebookhttp://www.dominiqueleroy.fr/
Le code de la propriété intellectuelle n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'Article L. 122-5, d'une part que "les copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective" et d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, "toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite" (Article L. 122-4) Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les Articles 425 et suivants du Code Pénal. All rights reserved. No part of this book may be reproduced in any form, by any means, without the prior written consent of the publisher.
© 2014 by Éditions Dominique Leroy, France pour lédition numérique. ISBN (Multiformat) 978-2-86688-890-9 Date de parution : juin 2014
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X
XI
XII
XIII
XIV
XV
XVI
XVII
XVIII
Sommaire
XIX
XX
XXI
XXII
XXIII
XXIV
XXV
XXVI
XXVII
XXVIII
XXIX
XXX
XXXI
XXXII
XXXIII
XXXIV
Notes
I
La fin du mois de mai à Saint-Malo était magnifique. Le retour de la Bienveillante attira une foule de curieux qui encombrait les quais de toutes parts. Arrivée en carrosse, la famille Plessis de Forge attendait de pied ferme le débarquement du capitaine et des premières marchandises.
 Voyez Madame, je ne vous avais pas menti, je gère au mieux les affaires de votre défunt mari, se vanta Louis-Marie de Bellevue, le second époux de Catherine Plessis de Forge.
Catherine eut un regard triste à lévocation de son mari disparu. Simple matelot, il avait monté les échelons un à un, à force de travail et de courage. Devenu capitaine à vingt-et-un ans, il lui avait promis quil deviendrait un jour armateur et quil lépouserait. Il avait tenu parole : sa flottille était à présent une des plus riches de Saint-Malo. Entre les quatre gigantesques vaisseaux, la dizaine de caboteurs, les frégates qui faisaient commerce avec la Louisiane ou qui parcouraient la route des Indes jusquaux barques de pêche, pas moins dune trentaine de vaisseaux composaient lun des plus beaux fleurons maritimes de la France napoléonienne.
 Merci, Monsieur, mon mari aurait apprécié votre jugement et votre sens des affaires, se contenta-t-elle de répondre.
Un rapide coup d’œilsa fille unique lui fit vers comprendre quelle naurait pas la même diplomatie. Il était vrai quà dix-neuf ans, Marie-Élisabeth ne sen laissait pas compter, surtout quand il sagissait de son père.
 Comment ? sécria-t-elle, fougueuse comme à son habitude. Mère, vous appréciez son jugement ? Mais auriez-vous perdu la tête ? !
Marie-Élisabeth laissa libre cours à sa furie sans tenir compte des témoins, des marins qui les entouraient.
 Jamais mon père naurait accepté de telles ignominie ! Il aurait préféré mourir dans la misère plutôt que de senrichir sur le dos des hommes ! hurla-t-elle.
Marie-Élisabeth était une très jolie femme, brune aux yeux bleus. En elle brûlait le même feu passionnel qui avait emporté son père. Une course de trop, une traversée au mauvais moment et ils avaient perdu un vaisseau, corps et biens. Armand Plessis de Forge avait sombré avec son navire au fond de lAtlantique. Cela faisait plus de deux ans maintenant, mais sa fille ne sen remettait pas. Elle savait à peine marcher que son père lemmenait dans ses voyages, de plus en plus lointains. Il la fit accepter par les différents équipages comme un de leurs membres, à part entière de travail, de quart et de corvées. À quinze ans, Marie-Élisabeth savait naviguer, faire le point et diriger un navire en haute mer même aucœur dune tempête. Tous les marins de la compagnie paternelle la connaissaient et la respectaient, son avis valant celui de son père. Ne disait-on pas même quelle avait sauvé une frégate
lors dune tempête avec unemanœuvrerisquée quelle avait suggérée à son père ?
Sa mère avait tout fait pour la retenir, lui donner une éducation digne d'une jeune fille que les plus beaux partis sarracheraient. Rien ny fit ! Elle dut rapidement abdiquer devant lentêtement de son mari et de sa fille. Marie-Élisabeth apprit les sciences, le latin et les langues étrangères à bord, entre deux quarts ou deux bordées. Ce qui, bien entendu, avait fait fuir les prétendants les plus respectables, au grand désespoir de sa mère.
Senrichir sur le dos des hommes, de quoi parlez-vous ? linterrogea son beau-père.
Vous transportez des esclaves, vous vendez de la chair humaine, vous nêtes quun négrier ! répliqua la jeune fille, rouge de colère. Mon père travaillait dur et seules les épices lintéressaient. Cétait un homme dhonneur, lui ! répliqua-t-elle dune voix cinglante.
Louis-Marie de Bellevue éclata de rire.
 Qu! Grâce à ce commerce, jà cela ne tienne ai acheté un vaisseau pour remplacer celui dans lequel votre père a péri et un autre qui arrivera dans la semaine. Je vous rappelle que nous avons trois frégates en chantier à larsenal de Brest. Une dernière chose, jeune fille, je vous rappelle que tout ceci vous appartiendra comme le voulait votre père. Je nen suis que le gestionnaire car jai épousé votre mère, alors vous devriez vous estimer heureuse que je moccupe aussi bien de vos affaires !
Pour Marie-Élisabeth, camouflet.
ce
fut
léquivalent
dun
Eh bien gérez, Monsieur, gérez ! Faites Ah oui ? fructifier votre sale argent, je refuserai cet héritage, vous me faites vomir !
 Marie-Élisabeth, je vous interdis de... tenta sa mère pour la calmer.
 Taisez-vous, mère ! Vous avez trahi mon père, son souvenir et aujourdhui vous êtes devenue la compagne d! Vous écartez les cuissesun monstre et...
La gifle avait retenti comme un coup de canon causant subitement le silence dans la foule qui les entourait. Marie-Élisabeth baissa la tête alors que sa mère sen voulait déjà. Elle navait jamais levé la main sur elle.
cessez vos querelles, le capitaine Allons, Delafosse attend pour faire son rapport. Je suis sûr que le bateau revient, les cales chargées de richesses, dit Louis-Marie.
Sa belle-fille eut un rire narquois.
Vous ne savez même pas faire la différence entre un bateau et un navire ! Pauvre inculte que vous êtes. Les vaisseaux qui traversent les mers et les océans sappellent des navires, Monsieur. Apprenez au moins à donner le juste nom aux affaires qui vous enrichissent !
Voir icon more
Alternate Text