My Lucky Star , livre ebook

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2019

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Rien ne prédisposait Erin, jeune journaliste londonienne, à rencontrer Adam, bassiste écossais au coeur brisé. Rien, si ce n'est une passion commune pour la musique. Il suffit d'un album rare, d'un blog et d'un mail envoyé comme une bouteille à la mer pour que tout bascule.


À pianoter sur un clavier, les sentiments s'invitent au bout des doigts. Hélas, le monde du rock'n'roll se montre vite sans pitié...


Entre doutes et espoirs déçus, parviendront-ils à croire de nouveau en leur bonne étoile ?


Du coup de cœur virtuel au coup de cœur réel, il n'y a qu'un clic...

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Date de parution

11 janvier 2019

Nombre de lectures

25

EAN13

9782376521570

Langue

Français

Red romance
JM Pery
My Lucky Star



ISBN : 978-2-37652-157-0
Titre de l'édition originale : My Lucky Star
Copyright © Butterfly Editions 2019

Couverture © Adobe Stock + Krystell Droniou + Butterfly Editions 2019
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.

Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-157-0
Dépôt Légal : janvier 2019
070119-1000
Internet : www.butterfly-editions.com

contact@butterfly-editions.com

- Partie 1 -
- 1 -




Erin
Je suis sur un bateau m’emmenant en Normandie pour passer les fêtes de Noël en famille. J’ai hâte de retrouver les bras chaleureux de mes parents, de pouvoir faire un break avec ma vie londonienne assez survoltée ces derniers temps.
Ayant cinq heures de traversée, je dois trouver de quoi m’occuper pour passer le temps. Je parcours mon ordinateur, tombe sur certains articles que j’ai rédigés, dont mon tout premier. Quelle horreur ! Je me souviens l’avoir écrit… Jeffrey, mon patron, voulait que je me présente aux lecteurs. Ce fut la pire chose à mes débuts journalistiques… Je ne voulais plus en entendre parler tellement j’ai dû le retaper, ni même le revoir. Voilà le résultat :

« Bonjour,
C’est moi la petite nouvelle ! Je travaille pour « Juke Box » depuis quelques semaines. Le boss m’a demandé de vous dresser mon autoportrait, mais c’est surtout pour voir si j’arrive à pondre un truc potable…
Bref, faisons connaissance :
Je suis Erin, j’ai 22 ans, petite française originaire de Deauville, en Normandie. Vous devez certainement connaître. J’ai débarqué en Angleterre il y a maintenant 4 mois, pour être précise. J’ai suivi mon copain, qui a obtenu un travail à Londres. Je n’ai pas suivi d’études de journalisme, cependant j’adore écrire et la musique, alors quoi de mieux que de rallier mes deux passions pour en faire mon métier ?!
Si vous avez apprécié me découvrir, j’aurai le plaisir de vous retrouver mensuellement. Enfin, d’abord, reste à satisfaire mon boss… Non, non, non !!! Pas de cette façon (est-ce que j’ai le droit de dire ça ? Au pire, si ce n’est pas le cas, vous ne le verrez jamais...).
Alors, si je vous ai même un tout petit peu fait sourire et que vous aimez, même un peu (oui patron, je sais, répétition dans la même phrase), si vous avez envie de me lire de nouveau et donc de me soutenir : tapez 1, sinon ne téléphonez pas (le numéro est en bas de l’article, attention il est ultra surtaxé !).
Voilà, les présentations sont terminées, j’espère qu’elles vous auront plu et sauront convaincre mon chef…
À bientôt.
Erin.
PS : Voilà, cette fois c’est fini, même si je n’ai pas parlé de ma mère, mon père, ma sœur, ma meilleure amie et mon mec. Eh bah si, donc c’est bon… Tout est dit ! »

Finalement, avec le recul, je le trouve assez simple et marrant. De toute façon, il ne devait pas être si mal que ça, sinon Jeffrey ne m’aurait jamais prise.
Je finis par m’endormir. Lorsque j’ouvre les yeux, je discerne le port du Havre au loin.
Je sors du bateau, cherche ma mère ou mon père, mais je ne vois personne. Ils n’ont quand même pas oublié de venir me chercher ? Je leur ai bien précisé que j’arrivais aujourd’hui ?!
Après cinq minutes de « scrutage » de gens, j’aperçois enfin une belle femme brune accompagnée de son mari, un grand homme blond. Mes lèvres dessinent un sourire immense. Je cours vers eux, heureuse de les retrouver, en hurlant :
– Maman, papa !
– Erin ! crient-ils en chœur.
– J’ai cru que vous ne viendriez jamais !
– Non, on cherchait juste une place de parking. Le voyage a été bon, pas trop long ?
– Non c’était cool, merci papa. J’ai sommeillé pendant le trajet. C’est passé plus vite, comme ça…
Mon père prend ma valise et nous voici marchant vers la voiture. Direction la maison. Je pense que ma sœur, mon beau-frère et leurs enfants sont déjà là-bas à nous attendre. J’ai hâte de voir Prune et Timéo, les jumeaux de ma sœur. Ils ont dû grandir depuis cet été.
Après quarante-cinq minutes de route, nous arrivons. Comme je l’avais prédit, tout le monde est là. Ma nièce et mon neveu se jettent sur moi. J’ai droit à un gros câlin. Ma grande sœur, Jennifer, ainsi que son mari, Xavier, me prennent dans leurs bras pour m’embrasser. Nous discutons un peu, puis je pars retrouver ma mère dans la cuisine. Elle est en train de finir les derniers préparatifs du repas de réveillon. Nous en profitons pour parler un peu.
– Comment vas-tu Erin ?
– Bien, je suis un peu fatiguée.
– Nous sommes contents que tu sois là. Tu nous manques beaucoup. Tu devrais venir plus souvent.
– Vous me manquez aussi. Je vais essayer, mais cette année c’était…
– Dur ?
– Si tu fais allusion à Jonathan, ça va mieux.
Jonathan... Jonathan… Prononcer son prénom me file la nausée. Ce crétin s’envoyait sa collègue pendant mon absence ! Dans notre appartement, en plus ! Le jour où je l’ai su, ou plutôt vu, je peux vous assurer qu’ils ont passé un sale quart d’heure, ces deux-là. Le lendemain, j’avais quitté les lieux, pris tout ce que je pouvais prendre, même sa super collection de vinyles. Ce fut ma petite vengeance et il n’a pas osé me les réclamer…
– Tu sais, c’est surtout le travail qui me prend beaucoup de temps. Depuis cinq mois maintenant, je m’occupe du site internet. Je t’en avais parlé au téléphone, souviens-toi.
– Oui, ça me revient.
– Je suis vraiment contente d’entretenir le blog. J’ai l’impression d’avoir mon petit truc à moi. C’est génial, je discute avec pleins de gens passionnés de musique.
– Tu fais attention, quand même ?
– Mais oui ne t’inquiète pas, je réponds seulement aux posts.
– Des quoi ?
– Des posts. Les gens peuvent me poser des questions, laisser des commentaires sur ce que je mets sur le site. Par exemple, si je parle d’un concert, ils donnent leur avis ou me demande des informations. J’y réagis.
– Ah, comme Facebook ?
– Euh… tu connais ça, toi ? ris-je devant sa perplexité.
Tout en discutant, je m’approche du plan de travail, petit à petit, pour piquer un ou deux petits fours. Elle s’aperçoit de mon stratagème, me donnant une tape sur la main avant d’ajouter :
– Je ne suis pas aussi out que tu le crois, ma fille ! Mais tu n’es plus au magazine ?
– Si toujours, c’est une branche en plus, c’est tout. J’adore le côté interactif avec les gens. C’est génial. Je te montrerai, si tu le souhaites, pour que tu comprennes mieux.
– Je veux bien. Je suis heureuse pour toi si tout se passe bien.
– Tu sais, pour bosser sur internet tu n’as pas besoin d’être à Londres ? me dit ma sœur en nous rejoignant.
– Oui, mais j’ai aussi ma rubrique au journal. Je me plais vraiment, là-bas. Et puis, pour le blog, je me dois d’être sur place aussi.
– Tu ne verras pas ton neveu et ta nièce grandir…
– Je rêve où tu utilises tes enfants pour essayer de m’amadouer ?
– On ne sait jamais, si ça marche…
– J’ai vraiment l’impression d’être à ma place, même si vous me manquez tous énormément.
– Si tu es épanouie, c’est le principal. On aimerait juste t’avoir à la maison plus souvent.
– Vous pouvez venir, également.
– On va essayer. Mais avec les jumeaux, c’est compliqué.
– Pour visiter tes deux meilleurs amis du Sud, Sarah et Cam, ce n’est pas si difficile !
– C’est une sacrée organisation, je t’assure, Erin…
– Vous n’allez pas commencer à vous chamailler, les filles ! Venez, on va rejoindre les autres. Ils doivent commencer à avoir faim, nous interrompt notre mère.
Pendant que nous gagnons le salon, ma sœur se retourne vers moi et me tire la langue.
– Tu as quel âge pour ça ? je lui lance en lui tirant la langue en retour.
– Le même que toi, apparemment.
Nous éclatons de rire. La petite dispute est vite oubliée. Avec Jennifer, c’est souvent comme ça. On se taquine, puis on passe à autre chose.

Après avoir pris l’apéritif, nous nous installons à table. L’ambiance est bonne, nous rigolons, parlant de tout et de rien. Comme d’habitude, le repas cuisiné par ma mère est délicieux.
L’heure d’ouvrir les cadeaux arrive rapidement. Les jumeaux en ont tellement qu’ils ne savent plus où donner la tête. À Timéo, j’ai offert un avion au bruit atroce (attention, le bouton silence existe) et une espèce de fée volante se cognant partout pour Prune. Je sens qu’elle ne va pas tarder à tout casser dans la baraque. Ma mère devient blanche à chacun de ses envols, ce qui déclenche une crise de fou rire chez Xavier et moi. Je m’entends très bien avec lui, c’est un homme vraiment gentil, marrant et aux petits soins avec Jennifer.
Vers deux heures du matin, une fois la fameuse bûche de Noël maison dévorée, je monte dans ma chambre. Le voyage m’a vraiment fatiguée. Après avoir embrassé tout le monde, je pars me blottir dans mon lit douillet d’adolescente.

***

Une douce voix me sort de mes rêves. Une bonne odeur de café chatouille mes narines. J’ouvre un œil, puis l’autre. Je m’étire doucement. Ma mère est venue me déposer un plateau composé d’un bon café et des viennoiseries.
– Hmm maman, tu es géniale. Merci beaucoup, si seulement tu pouvais me réveiller à chaque fois comme ça…
– Tu n’as qu’à rester ici et tu l’auras tous les matins ! hurle ma sœur à l’autre bout de la pièce.
– Ou j’emporte maman avec moi !
– Quoi ? Non, je te l’interdis formellement, réplique Jennifer en approchant.
– Ça t’obligera à venir à Londres…
– … je vais te laisser profiter de ton petit-déjeuner au lit, abandonne-t-elle en quittant les lieux.
Après avoir tout avalé, je décide de me préparer pour rejoindre ma meilleure amie, Laure. Je ne l’ai pas vue depuis deux mois. La dernière fois, elle a passé une semaine à l’ap

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