Âmes sœurs , livre ebook

icon

203

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2022

Écrit par

traduit par

Publié par

icon jeton

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe et accède à tout notre catalogue !

Je m'inscris

Découvre YouScribe et accède à tout notre catalogue !

Je m'inscris
icon

203

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2022

icon jeton

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus


Sarina est prête à aller de l’avant au sein de sa nouvelle meute, mais d’abord, elle va devoir affronter les démons de son passé.


Je suis humaine.
Pas eux. J’en ai bien peur. Et nous sommes liés. Nous ne faisons qu’un.
Ensemble, nous allons transformer la meute à tout jamais.
Née dans un tourbillon de violence, mon passé me définissait. J’étais constamment en fuite, cherchant à échapper à une adolescence emplie de terreur et de douleur. Avant que tout ne s’arrête.
Pour mieux recommencer. Tout reprendre à zéro.
Trois partenaires. Trois alphas. Qui m’appartiennent.
Ils sont miens. Pour toujours.


Mon futur se dessine sous leur protection. Leur amour me donne des ailes...
Pour la première fois de ma vie, j’ai un avenir digne de ce nom et je dois me battre pour le préserver. Seul problème : mes démons ne me laisseront pas en paix.


Quand ils s’en prendront à moi, je ne serai plus seule pour les affronter.



#Fantastique #LoupsGarous #ÂmesSoeurs #Romance #Polyamour #Sexy


---


« L’imagination de Serena Akeroyd ne cesse jamais de m’impressionner. Elle crée constamment des mondes complexes et captivants, doublés de personnages dynamiques et émouvants. » - Lectrice Goodreads
« Cette histoire est incroyablement inventive et très différente de ce qu’on trouve de manière récurrente en romance paranormale. » - Lectrice Goodreads
« Comme d’habitude, cette autrice ne déçoit pas ! » - Lectrice Goodreads

Voir icon arrow

Publié par

Date de parution

16 mars 2022

EAN13

9791038102606

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

3 Mo

Serena Akeroyd 
Âmes sœurs
L'année du loup - T.1  




Traduit de l'anglais par Morgane Rubbo      
Collection Infinity
Mentions légales
Le piratage prive l'auteur ainsi que les personnes ayant travaillé sur ce livre de leur droit.
Cet ouvrage a été publié sous le titre original :
Wolf Child  
Collection Infinity © 2022, Tous droits réservés
Collection Infinity est un label appartenant aux éditions Bookmark.
Illustration de couverture ©  Mirella Santana
Traduction © Morgane Rubbo 
    Suivi éditorial  ©  Anthéa Krebs
  
  Correction ©   Sylvie Goin

Toute représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit est strictement interdite. Cela constituerait une violation de l'article 425 et suivants du Code pénal. 
ISBN : 9791038102606
Existe en format papier


Avertissement
Attention, certaines scènes de violences conjugales peuvent heurter la sensibilité de certain.e.s lecteur.ice.s.
 
 
 


Playlist
Mettez-vous dans l’ambiance de cette histoire en écoutant la musique qui fut ma source d’inspiration…
 
SPOTIFY : https://open.spotify.com/playlist/4BwUmZJoEGIjxUetkt3UD8
 
 
 
Enfant-loup (nom commun) : humain transformé en métamorphe après avoir été mordu par un mâle alpha.
 
 


Prologue
Lidai
 
— Pourquoi pleures-tu, mon enfant ?
Ma question fit sursauter la femme et je savais pourquoi.
Je ne m’adressais généralement à mes enfants qu’une seule fois dans leur vie, et voilà que je me mettais à communiquer avec elle, en dépit du bon sens. Mais le chagrin de cette femme m’attirait comme un aimant, de même que sa stupidité.
Toutes ces erreurs… Moi aussi, j’en avais commis au cours de ma longue vie. Des erreurs si énormes qu’elles me rongeaient de l’intérieur. Des erreurs si terribles que j’en venais à regretter les bons comme les mauvais moments de ma vie.
J’avais accompagné cette femme-là tout au long de sa vie et je comprenais sa douleur.
Ces fils abandonnés.
Ce partenaire disparu.
Quel gâchis !
— Il me manque, Mère. Il me manque terriblement.
Elle hoqueta et laissa échapper une lamentation, comme si elle ne pouvait contenir toute sa peine.
— Et le pire, c’est que Paul me manque aussi. Mon âme souffre de leur absence à tous les deux.
Évidemment.
Son premier partenaire lui avait donné de la force, mais jamais il n’avait réussi à établir l’équilibre dont une oméga avait besoin. C’était la raison pour laquelle j’avais envoyé à cette femme un second partenaire. Pour adoucir les aspérités de Paul, pour lui rendre la stabilité dont elle avait besoin. Pour qu’il illumine les ténèbres autour d’elle.
Mais jamais je n’aurais pu imaginer que les ténèbres engloutiraient la lumière.
Tout était ma faute.
Il était de mon devoir sacré de lier les partenaires entre eux. De provoquer leur rencontre.
De forger leur avenir dans l’intérêt de la communauté.
Malgré tout, j’avais échoué.
Je poussai un soupir qui fit s’agiter le vent autour du cercle à l’intérieur duquel sanglotait mon enfant.
— Je sais que tu me punis, murmura-t-elle. Je devrais déjà être morte à l’heure qu’il est.
En effet.
C’était la stricte vérité.
Ses deux partenaires étaient décédés et, en temps normal, sa vie à elle aussi aurait dû prendre fin. Pourtant, elle vivait. Mais il ne s’agissait nullement d’une punition.
Elle avait une mission. Ses enfants auraient un rôle crucial à jouer dans ce monde, un rôle d’une importance qu’elle ne pouvait concevoir.
— Je ne cherche pas à te punir, répliquai-je. Je m’assure que ton enfant est suffisamment fort pour vivre sans toi.
— Encore un châtiment, soupira-t-elle, m’ignorant vraisemblablement. Il n’a pas de partenaire. Tu ne le lui en as pas donné à cause de moi, à cause de ce que j’ai fait.
C’était faux, mais elle n’avait nul besoin de le savoir.
J’observai cette femme sur laquelle je veillais comme sur tous mes enfants. Je pensai à sa détresse, aux erreurs que j’avais commises et qui avaient provoqué les siennes.
« L’erreur est humaine », selon le proverbe. Mais le pardon, lui, est divin.
Qui pour pardonner aux dieux ?
Les larmes me brûlèrent les yeux et je sentis les nuages noirs gonfler autour de moi, se gorger de cette pluie qui menaçait de tomber. Mais ni la pluie ni les larmes ne parviendraient à laver notre stupidité mutuelle.
Lorsqu’un mince rayon de soleil creva les nuages et se ficha dans le cercle où je me tenais, comme je le faisais depuis des milliers d’années, ce fut une révélation.
Nous pouvions toutes les deux obtenir une deuxième chance. Elle pourrait venir en aide à ses enfants, ce qu’elle n’avait pas pu faire dans cette vie-ci.
— Que serais-tu prête à faire pour réparer tes torts, Merinda ?
Elle déglutit et répondit :
— Absolument tout.
— En es-tu sûre et certaine ?
Elle avait les yeux rougis et les joues enflées, et elle se frotta le visage. Tout comme le rayon de soleil qui la baignait de sa lumière, l’espoir dansait à présent autour d’elle, semblable au vent qui tournoyait autour du cercle.
— Oui, assura-t-elle. De tout mon être.
— Tu n’apprécieras sans doute pas tout ce que tu devras faire, ce qui pourrait se passer…
— Tout, Mère. Absolument tout.
Je méditai quelques instants, réfléchissant à la manière dont nous pourrions toutes deux corriger nos erreurs, puis chuchotai :
— Voici ce qu’il te faut accomplir, mon enfant…


Un
Ethan
 
Curieusement, ce fut le gémissement que j’entendis en premier. Tellement faible qu’il aurait dû m’échapper. Tellement doux que je n’aurais jamais dû être en mesure de l’entendre au milieu du brouhaha de la foire. Pourtant, je l’entendis.
J’inclinai la tête sur le côté en regardant Austin, me demandant s’il avait entendu la même chose que moi. Si les oreilles d’un homme avaient pu se dresser comme celles d’un loup, alors celles d’Austin étaient sur le qui-vive. Tout comme les miennes, à n’en pas douter.
Nous nous observâmes en silence quelques instants, les yeux plissés, tentant de repérer la provenance de ce bruit.
Malheureusement pour nous, nous patientions près d’un stand de hot dogs. L’odeur des saucisses au bœuf et au porc, mêlée à celle de la moutarde, de la sauce pimentée et des autres condiments, irritait nos perceptions olfactives, tout en jouant des tours à nos autres sens. De nombreuses personnes faisaient la queue devant le stand de hot dogs et nous attendions déjà depuis un bon moment.
Trois manèges différents étaient installés près de nous, la plupart remplis d’enfants qui piaillaient d’excitation. De l’autre côté se trouvait un stand de tir plus traditionnel, équipé de pistolets à eau avec lesquels il fallait viser des cibles mouvantes. Le bruit de l’eau crépitait à nos oreilles comme si nous nagions dedans : nous n’entendîmes presque pas le gémissement et le cri qui suivit.
Comme tous les métamorphes, nous avions faim presque constamment. C’était à prévoir. Nous brûlions pas moins de huit mille calories par jour, ce qui nécessitait un apport important de nourriture. Nous serions éternellement reconnaissants envers notre Mère pour le miracle qu’étaient les milkshakes protéinés. Malgré tout, rien ne pouvait remplacer la viande. Surtout pour un loup.
Ignorant les protestations de nos estomacs, nous abandonnâmes nos places dans la file d’attente, rapidement occupées par les gens qui faisaient la queue derrière nous. Je ne le regrettai que très brièvement : ma faim avait bien moins d’importance que la fille qui venait de crier.
Nous traversâmes la fête foraine, l’herbe crissant sous nos pas. Les déchets qui jonchaient le sol perturbaient encore plus nos sens. Impossible de traquer quoi que ce soit dans un tel chaos, même si nous étions sur la piste de la pire de toutes les odeurs…, celle du sang.
Nous contournâmes une vaste zone réservée aux autos tamponneuses, et ce fut à cet instant que je l’entendis à nouveau : un gémissement. Et cette fois-ci, je fus assailli par l’odeur du sang. Pas une simple coupure ni une blessure qui n’aurait nécessité que quelques points de suture.
Non, c’était une plaie béante, des flots de sang qui s’échappaient du cœur.
Sans prendre la peine de vérifier qu’Austin était à mes côtés ni s’il couvrait mes arrières, je m’élançai, guidé par mon odorat. L’épaisse odeur métallique prit le pas sur tout le reste et ma vision devint floue lorsque j’imaginai cette pauvre femme se vider de son sang.
Je la découvris à l’arrière d’un stand de confiseries. Elle n’était pas très grande et pourtant, son visage affichait une maturité qui ne pouvait être celle d’une enfant. Ses os paraissaient fragiles et sa robe vaporeuse, qui ressemblait à celle des diseuses de bonne aventure, était gorgée de sang. Quand j’aperçus l’écharpe nouée autour de son cou, je compris où était sa blessure.
Austin s’arrêta à côté de moi en dérapant, avant de s’agenouiller près de la victime. Avec des gestes précis, il retira l’étoffe qui faisait barrière à la plaie. Nous constatâmes alors l’ampleur des dégâts.
Cela n’avait rien d’une attaque ordinaire.
Cette femme n’avait pas été attaquée et poignardée lors d’un vol à l’arraché.
Non, elle avait été mordue.
J’eus soudain la bouche sèche en comprenant ce que cela signifiait. Même si je n’en avais pas besoin, même si je pouvais parfaitement sentir sa lente ascension dans le ciel, je levai la tête pour observer la pleine lune.
— Il faut à tout prix qu’on la sorte d’ici, soufflai-je en entendant les étranges soupirs qu’elle poussait.
Jamais encore je n’avais transformé d’être humain en membre de mon espèce. Nous n’étions pas censés le faire. C’était interdit. Il n’y avait que les mâles alphas des meutes qui se servaient de ce pouvoir. Et cela restait très rare. La plupart du temps, seuls les partenaires avaient le droit d’être transformés, et ce, uniquement a

Voir icon more
Alternate Text