Babysitting Love , livre ebook

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A presque vingt-huit ans, Savannah Shawn est prête à tout pour prouver à son père surprotecteur qu'elle peut se débrouiller sans lui. Quitte à partir vivre à Londres, à accepter un job de baby-sitter et à cohabiter avec Callahan O’Shea, un acteur vraiment très sexy et... marié.

Marié et père d’un petit garçon, Callahan a tout pour être heureux. Seulement, les apparences sont trompeuses. Prisonnier d’une vie qui ne le satisfait plus, l’acteur de trente-trois ans n’est plus que l’ombre de lui-même, jusqu’au jour où la nouvelle et irrésistible baby-sitter de son fils s’installe au dernier étage de sa maison londonienne...

Entre eux, l’attirance est immédiate, inexorable... interdite. Mais comment succomber à la tentation quand cette dernière implique de devoir briser tous les principes qu’ils se sont jusqu’alors imposés ? Fous de désir, Savannah et Callahan parviendront-ils à passer outre ? Arriveront-ils à surmonter les nombreux obstacles qui les guettent afin de pouvoir vivre librement leur histoire ?

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Date de parution

14 décembre 2016

Nombre de lectures

1 112

EAN13

9782376520221

Langue

Français

Diane HART
BABYSITTING Love



ISBN : 978-2-37652-022-1
Titre de l'édition originale : Babysitting Love
Copyright © Butterfly Editions 2016

Couverture © Mademoiselle-e - Fotolia
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-022-1
Dépôt Légal : Décembre 2016
201612-1322h30r021017
Internet : www.butterfly-editions.com
contact@butterfly-editions.com
Je dédie ce livre aux femmes incroyables qui jalonnent ma vie : ma grand-mère, ma mère, mes cousines, mes amies et bien sûr, mes lectrices.
P.S. : je dédie également ce livre à mon célèbre arrière grand-oncle. S'il te plait, ne te retourne pas trop brusquement dans ta tombe.
1. Savannah

— OK, Savi, regarde-moi.
Mon amie fait naviguer son index et son majeur entre mes yeux et les siens afin de retenir toute mon attention quelque peu dispersée après les trois shots de téquila que je viens de m'enfiler.
— Pour corser un peu les choses, tu vas nous prouver que tu peux encore draguer un mec dans un bar.
— Euh… jamais de la vie !
— Allez ! renchérit Jill, cette saleté de blonde qui me fait office de meilleure amie et qui me regarde à présent avec cet air que je connais par cœur.
Celui qui te dit : « Oh mais pète un coup, ça te détendra ! », et qui a le don de m’agacer.
— Honnêtement Sav, c'est juste un défi. Ça fait des lustres que tu n'es pas sortie et encore plus longtemps que tu n'as pas couché avec un mec. Il doit y avoir des toiles d'araignées là-dessous...
— Hé ho ! protesté-je sans pouvoir m'empêcher de rigoler.
— Hmm, hmm, conteste mon amie en me secouant son doigt sous le nez. Ne me fais pas le coup du « hé ho », Jill et moi allons choisir une cible et tu devras choper son numéro. C’est aussi simple que ça. Des tas de nanas le font tous les jours, tu as vingt-sept ans et tu n’es pas encore demeurée, alors ça ne devrait pas trop te poser de problèmes.
— Je te remercie de ta sollicitude… C'est ridicule, on n'a plus dix-sept ans.
— Il n'y a pas d'âge pour s'amuser, poulette, insiste Jill en souriant de toutes ses dents. Alors, Tiff, t’as une idée de cible ?
— Mmm, voyons voir. Lui est tr op petit, lui trop chauve...
Je les observe un instant, toutes excitées à l'idée que moi, leur amie soi-disant « coincée » et discrète se lance dans ce défi d'ados pré-pubères. Je souris, tiraillée entre la tendresse que j'éprouve pour elles et l'exaspération.
— Lui là-bas ! s'exclame Tiffany d'un sourire un peu trop enthousiaste.
Je crois que l'alcool a déjà sérieusement commencé à attaquer ses facultés cérébrales...
— Oh mon Dieu, il est paaaaarfait !
Jill tape énergiquement dans ses mains, complètement surexcitée. Je grimace en levant les yeux au ciel. Avec cet air de peste machiavélique, ma très chère meilleure amie ressemble comme deux gouttes d'eau aux adolescentes pourries gâtées de l'émission My Super Sweet Sixteen sur MTV.
Jill Sanders, la petite blonde aux yeux verts, que je connais depuis l’âge de six ans et Tiffany Wilde, la grande brune aux yeux bleus que j’ai rencontrée le premier jour de mon entrée à l’université, me regardent, un air de défi plaqué sur leurs visages diaboliquement angéliques. L'habit ne fait pas le moine, croyez-moi. Ces deux diablesses sont les pires chipies que la terre n'ait jamais portées. Si elles sont toutes les deux très belles, mes deux amies possèdent des personnalités très différentes l’une de l’autre, mais bizarrement très compatibles. Alors que Jill est de nature plutôt calme et posée, Tiffany est, au contraire, une vraie tornade. Pourtant, lorsque je les ai présentées l’une à l’autre il y a plusieurs années, cela ne les a pas empêchées de devenir proches. Et pour être tout à fait honnête, je crois qu'à cet instant précis, je le regrette sincèrement.
Bande de cinglées !
Je me décide enfin à regarder dans la direction montrée par mes deux amies pour découvrir un type assis dans un box en compagnie d'une femme.
Mon Dieu.
Il est loin d'être moche. Ça se corse. Choper le numéro d’un mec lambda OK, je peux gérer, mais lui... Je le détaille rapidement et malgré la distance qui nous sépare, il a l’air carrément canon. Brun, sexy et plutôt stylé on dirait un acteur ou un mannequin, en tous cas, il en a l'attitude et l'allure. Une barbe de trois jours recouvre ses joues et ses cheveux, courts sur les tempes bien que décoiffés sur le haut du crâne, le rendent – appelons un chat un chat – sexy à tomber. Il porte un jean, un bomber sombre et un tee-shirt clair qui, de loin, paraît mouler son torse musclé. Tout cela me semble, à première vue, bien au-dessus de mes moyens.
Je déglutis difficilement, ressentant une certaine panique m’envahir. Je n’y arriverai pas, ma confiance en moi a ses limites.
— Vous me surestimez, les filles, jamais ce type n’acceptera de me filer son numéro.
— Il est trop sex’ ! Allez vas-y, m'encourage Tiffany en me tirant de mon tabouret.
— Mais regardez ! Il est déjà avec quelqu'un...
Ma tentative pour me sortir de ce guêpier semble vaine lorsque cette dernière me répond :
— Non regarde, elle part ! Allez go !
— Et si c'était sa femme ?
— C'est sûrement sa sœur ! intervient Jill en me faisant un clin d'œil.
— Tu connais beaucoup de frères et sœurs qui sortent ensemble en tête-à-tête à onze heures du soir ?
— Savannah…
Jill me lance un regard faussement menaçant et quand je me retourne, je constate en effet, que la femme qui accompagne le type est en train de se lever. Mon dieu, pourquoi ai-je accepté de sortir avec ces deux folles ce soir ?
Mauvaise idée, très mauvaise idée…
Pourquoi le fait d'être célibataire serait-il un défaut en soi ? Pourquoi le fait de n'avoir effectivement couché avec personne ces neuf derniers mois est-il à ce point répréhensible ? On n'est pas toutes obligées d'être des Marie-couche-toi-là, si ? Je suis peut-être vieux jeu, mais j'ai du mal à me donner au premier venu, juste pour dire au monde : « R.A.S, j'ai des rapports sexuels hein, je suis une femme normale ! ». Mais merde, laissez-moi tranquille avec mes toiles d'araignées.
— C'est bien parce que c'est vous... mais c'est la première et la dernière fois !
— Go ! s'exclament-elles en même temps.
Bon gré, mal gré je me dirige vers le box du type et je sens que mes mains sont déjà moites. Heureusement que j'ai mis ce jean hyper moulant qui me fait de jolies fesses et ce tee-shirt décolleté, songé-je pour me rassurer.
OK. Reprends-toi, ce n’est pas le moment de penser à ton décolleté.
Je m’avance, pas vraiment rassurée, les deux mains recroquevillées dans les poches arrière de mon jean tout en balayant la salle du regard. Depuis que nous sommes arrivées en début de soirée, la foule des buveurs s’est considérablement étoffée. Comme la plupart du temps, les différents écrans plats situés de part et d’autre de la grande salle diffusent bruyamment un quelconque match de foot. Ici pas de décoration sophistiquée, le pub est resté le même depuis sa construction en 1897. Lambris de bois sombre et comptoir en cuivre côtoient de vieilles publicités de whisky épinglées un peu partout autour du bar.
C’est ici que la plupart des Irlandais du quartier viennent pour se retrouver et boire joyeusement de la Guinness ou de la Kilkenny. Le Tracey’s est un lieu chaleureux et familial qui a le mérite de respecter la vie privée de sa clientèle. Dans ce pub, pas de paparazzis ou autre indiscrets. Kenneth, le patron, en a même fait son mot d’ordre. Vous pouvez très bien être le Dalai Lama en personne, nul ne viendra vous embêter. Il paraît d’ailleurs que Colin Farrell et Pierce Brosnan y ont leurs habitudes.
Je me faufile entre les clients en prenant soin de ne bousculer personne. L’air est lourd et ma peau n’a jamais été aussi collante. Je meurs de chaud. Mais qu’est-ce que je suis en train de faire ? J'aurai vingt-huit ans en septembre et voilà que je tremble comme une feuille à l'idée d'aborder le premier beau gosse venu. C'est totalement ridicule. Personne n'intimide une Lone Star State Girl , et surtout pas la fille unique de Lavon Shawn. Du nerf, Savannah ! Tu en es tout à fait capable !
A un mètre de sa table, je n'en suis plus si sûre. Jill et Tiff ont probablement raison, je dois être rouillée. En même temps, pour la belle du sud que je suis, aborder un mec est contraire à tout ce qu’ont pu m’inculquer ma mère et ma grand-mère. Chez moi, ce sont les mecs qui font l'effort de se déplacer, pas les nanas. C'est un défi, idiote! Il n’est même pas au courant de ton existence… , me sermonne ma conscience.
Je jette un rapide coup d'œil derrière moi et croise le regard de mes amies, hilares, les pouces levés en signe d'encouragement. Je respire un grand coup et continue ma route jusqu’à la place vide en face du type. L'air faussement nonchalant, je m'assois devant lui en me glissant agilement sur le simili cuir abimé de la banquette. Mon naturel m’épaterait presque… A croire que le fait de m'incruster à la table de parfaits inconnus – sexy – soit un exercice totalement habituel pour moi. Le type lève les yeux, légèrement surpris par cette intrusion, mais très vite, son visage redevient impassible. Nous nous regardons quelques secondes sans rien se dire, simplement en s'observant mutuellement. Ses yeux me détaillent brièvement et je constate non sans embarras, que j'ai sous-estimé la beauté de l'inconnu. Ouaip, je viens de m'asseoir à la table du plus beau mec du bar sans même y avoir été invitée.
Génial, tout bonnement génial.
Avant de me faire envoyer sur les roses et de l’entendre me dire de déguerpir,

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