272
pages
Français
Ebooks
2023
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Ebook
2023
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Publié par
Date de parution
01 juin 2023
Nombre de lectures
0
EAN13
9782384404742
Langue
Français
Imaginez qu’on vous chuchote un secret à l’oreille, un secret qui, une fois révélé, changera tout ce que vous pensiez être vrai dans votre vie.
Que se passera-t-il lorsque votre passé reviendra vous hanter ?
Vous consumera-t-il ?
Vous détruira-t-il ?
Six mois auparavant, Kade Grayson a aidé la docteure Samantha Matthews à se cacher d’un passé violent. Au plus profond de son cœur, elle garde ses secrets, trop effrayée à l’idée de blesser les seules personnes en qui elle a encore confiance.
L’amour suffira-t-il à la sauver lorsqu’elle sera obligée de faire face à son passé ?
Car son jeu mortel de cache-cache touche à sa fin.
Publié par
Date de parution
01 juin 2023
Nombre de lectures
0
EAN13
9782384404742
Langue
Français
Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
Beauté fatale
Copyright de l’édition française © 2023 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2014 Christine Zloendz
Titre original : Cold Bloody Beautiful
© 2014 Christine Zolendz
Traduit de l’anglais par Lee Hanna
Relecture et correction par Julie Nicey
Conception graphique : © LJ Designs
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-474-2
Première édition française : juin 2023
Première édition : septembre 2019
Édité en France métropolitaine
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Remerciements
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé
Avertissements
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
Dédicace
Encore une fois, ceci est dédié à ceux qui sont meurtris et brisés.
Prenez ma main. Elle est marquée et tachée.
Je vous relèverai et vous aiderai à te tenir debout.
Vous avez la force de traverser la tempête, je vous le promets.
Ne regardez pas l’obscurité.
Ne regardez pas en arrière.
Ne dites même pas au revoir.
Trouvez simplement ce courage.
Il y a de la force en chacun de nous.
Remerciements
Il y a une énorme pile de personnes chancelantes que je devrais remercier et reconnaître publiquement dans ce livre, mais je sens que je devrais simplement chuchoter merci silencieusement à chacun de vous.
Psst.
Merci.
Beauté fatale
Beautiful #2
Christine Zolendz
Prologue
Samantha
Je venais de terminer ma tournée des soins intensifs en traumatologie. L’appel général arriva pour un traumatisme entrant, alors que je dégustais une barre Snickers et que j’appuyais mon dos contre le mur frais de la salle du personnel.
« Trauma Un. Trauma Un. Temps d’arrivée estimé cinq minutes. »
En savourant la douceur de ma première bouchée, j’appris que les ambulanciers étaient en route et qu’ils transportaient une jeune fille de quinze ans. Elle avait été éjectée de la voiture de sa famille après une collision frontale avec un dix-huit tonnes sur la Henry Hudson Parkway. Mon Dieu, cela me noua l’estomac , tandis que des morceaux brûlants de bile chocolat-nougat-caramel me taquinaient le fond de la gorge. Dans ce travail , on ne savait jamais ce qui allait passer les portes de ces salles d’urgence : blessures par balle, coups de couteau, collisions de véhicules, mais le pire, c’était quand l’un d’entre eux avait un rapport avec des enfants.
Enfonçant une dernière bouchée de sucrerie dans ma bouche, je jetai le reste de la barre de chocolat inachevée dans la poubelle, sortis en courant et sprintai dans le couloir. Les souffles glacés de l’air stérilisé, mêlés aux odeurs sombres et amères du désinfectant et de la nourriture de l’hôpital, s’infiltraient autour de moi – à travers moi.
Je courais à travers une foule de gens vers la salle de traumatologie pour me récurer, quand une femme d’une beauté stupéfiante s’avança devant moi, me faisant trébucher et me projetant presque contre le mur. Elle attrapa mon bras avec des mains glacées et me força à m’arrêter juste avant que je percute la cloison.
— Tu sais, chuchota-t-elle à mon oreille en enfonçant ses doigts parfaitement manucurés dans ma peau, il dit que ma chatte est parfaite . Il m’appelle sa « Triple P. » Parfaite Pour les Pénis .
Oh, merde. L’escouade Freud a perdu un autre patient ?
— Excusez-moi ?
Je ris, un peu essoufflée, en pensant qu’elle devait me confondre avec quelqu’un d’autre. Soit ça, soit quelqu’un avait laissé un sac de femmes nymphos et dingues ouvert au mauvais étage de l’hôpital.
— Ton mari, expliqua-t-elle, après que je l’ai monté fort et vite. C’est ce qu’il dit. Triple P, c’est le nom qu’il me donne.
Elle sourit triomphalement avec un rouge à lèvres rouge sang, et s’éloigna sur une paire de talons cliquetant rouge foncé, de la même teinte que celle qui était étalée sur ses lèvres.
— Je crois que vous vous adressez à la mauvaise personne, mademoiselle, l’appelai-je.
Je me tenais plus droite, une main tombant sur mon ventre.
L’étonnante femme pivota sur la pointe des pieds, jetant une poignée de boucles dorées et rebondissantes sur une épaule comme si elle jouait dans une de ces publicités pour une teinture de cheveux parfaite. Les couloirs de l’hôpital s’étendaient en spirale derrière elle ; les lumières fluorescentes brillantes jetaient des flous d’arc-en-ciel saignant dans mes yeux fatigués.
— Oh, je ne pense pas, docteure Samantha Matthews. Non, je ne le pense pas du tout. Lui, David , m’a même montré une photo de toi.
Elle connaissait mon nom. Et celui de mon mari .
Est-ce que mon badge d’identification est visible ?
Non, il est à l’intérieur de ma blouse .
Derrière la femme à l’autre bout du couloir, par-dessus le sifflement et le tintement des portes de la salle d’urgence, le chaos éclata avec l’arrivée des ambulanciers qui transportaient la jeune fille blessée, et pendant un instant, un bref instant dont j’ai encore tellement honte , je me figeai dans une angoisse complète et totale. Des odeurs métalliques rouillées frappèrent mes sens avec tant de force que je trébuchai d’un pas en arrière, prise au dépourvu. La femme aux cheveux blonds afficha un large sourire, fit un clin d’œil, puis j’aperçus le corps de la patiente traumatisée de quinze ans qui roulait vers moi. J’étais en mouvement, faisant de mon mieux pour me détacher et stocker la douleur et la colère pour plus tard.
Cet enfant de quinze ans en sang a davantage besoin de moi .
J’eus à peine eu le temps d’enfiler une paire de gants en latex.
Mon estomac se tordit, resserrant chaque organe sur son chemin jusqu’à ma gorge, la remplissant d’une mare de vomi. Je dus m’étouffer avant de le ravaler.
Détachement. Effectue ton travail . Concentre-toi, avant que tes genoux se dérobent .
La patiente s’agitait sur le brancard, couverte de sang de la tête aux pieds, tandis que des ambulanciers haletants hurlaient le résumé de ce qui s’était passé. Une gaze cramoisie profonde était enroulée autour de la cuisse, de la tête et du torse de la patiente, et je devais travailler vite et rester alerte si je voulais sauver la vie de l’enfant.
Mon Dieu, s’il te plaît, aide-moi à sauver cette enfant. Laisse-moi oublier David pendant une minute. Laisse-moi effectuer mon travail .
En retirant les pansements, je commençai à passer en revue ma liste de contrôle et à aboyer des ordres. Heureusement, Samantha Matthews, l’épouse en état de choc , disparut et la docteure Samantha Matthews, chirurgienne en chef du service traumato, prit le relais.
Malgré les milliers d’heures de formation chirurgicale, les années horribles en tant que chirurgien militaire à l’étranger, et même tout le lavage de cerveau que j’avais enduré au début de ma carrière médicale, j’avais toujours lutté contre toutes les émotions humaines qui accompagnaient un traumatisme dur. On ne devenait pas insensible, pas quand il s’agissait d’un enfant allongé sur la table, qui se battait pour sa vie. Quiconque vous disait le contraire était un menteur. Pourtant, comme toujours, je fis de mon mieux pour projeter de la confiance, de la grâce, de la force et un contrôle total devant mon équipe de traumatologie. Mentalement, alors que mes mains examinaient le corps de la jeune fille rafistolée à la va-vite, je tâtai toutes ses blessures du bout des doigts.
Bon sang, sous les bandages, l’enfant était déchirée en lambeaux. C’était comme si sa peau, dans son intégralité, s’était fendue en son centre à l’impact. Le blanc immaculé de ses os se détachait sur le rouge furieux de sa chair déchirée. Le son assourdissant de mon pouls s’engouffra dans mes oreilles, engloutissant tout mon univers en un point focal. Précis. Simple. Sauver une vie.
Immédiatement, j’enfonçai mon index dans la lacération la plus sanglante de sa cuisse, bouchant la source de la zone la plus mortelle de l’hémorragie.
— Assurons une voie respiratoire !
Je tournai mon attention vers l’une des infirmières de traumatologie.
— J’ai besoin d’une perfusion, d’une salle d’opération… et trouvez-moi deux unités d’O. négatif.
— Constantes !
— Ten