BOSS (not) perfect , livre ebook

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Déterminé dans ses affaires, il lui faut une assistante de toute urgence.


Flambeuse et frivole, elle a besoin d'un job au risque de ne plus avoir de toit.


Gros bémol : elle ne supporte pas les règles. Encore moins l'autorité.


Alex, architecte rigoureux, au sex appeal redoutable, dirige son cabinet d'une main de maître. Ses affaires florissantes nécessitent cependant qu'il embauche rapidement une assistante.


Laura, véritable fille à papa, profite d'une vie faite de sorties, de shopping, de restaurants chics... Mais pour son père, la coupe est pleine : soit elle va travailler, soit il lui coupe les vivres....


Lorsque Laura est contrainte d'accepter le job proposé par Alex, elle bouleverse tout le quotidien de son boss sexy. Peu professionnelle... elle reste néanmoins belle à damner un saint, faisant tourner toutes les têtes sur son passage... dont celle d'Alex.



Et si, en l'embauchant, il avait signé le contrat le plus inattendu de toute son existence ?
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Date de parution

24 janvier 2022

Nombre de lectures

92

EAN13

9782376528135

Langue

Français

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Anne Ferra
Boss (not) perfect
ISBN : 978-2-37652-813-5
Titre de l'édition originale : Boss (not) Derfect
CoDyright © Butterfly Editions 2022
Couverture © Butterfly Editions - eDositDhotos
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-813-5
éDôt Légal : janvier 2022
2701022-1230-VF
Internet : www.butterfly-editions.com
contact@butterfly-editions.com
1
ALEX
J’entre dans le restaurant avec un peu d’avance. C’ est une habitude chez moi, je déteste être en retard. Ce rendez-vous va me rendre dingue, sauf que, apparemment, je n’ai plus vraiment le choix. Cela fait quelques semaines que je croule sous le boulot, je ne m’en sors plus. Toute mon équipe est tellemen t débordée qu’elle me pousse à embaucher une nouvelle assistante. J’ai cédé sous l a pression en appelant un ami chasseur de têtes, afin qu’il me déniche la perle rare. Le voilà qui arrive à l’heure. Il se faufile entre les tables après m’avoir salué de loin. Les femmes se retournent sur son passage et je sour is en voyant qu’il ne le remarque pas. Avec Marc, nous nous connaissons depuis le col lège. Même si nos emplois du temps sont chargés, nous essayons de garder le cont act. Il a toujours été le mec beau gosse, classe, ténébreux que les filles voulaient d ans leur lit, mais il n’a d’yeux que pour sa femme, rencontrée en quatrième. Je me lève pour le saluer et, d’un geste, l’invite à s’asseoir en face de moi. — Salut, Alex. Ça fait un bail qu’on ne s’est pas r etrouvés pour manger ensemble. Je suis heureux de te voir. — Moi aussi. Comment va Amélia? — Elle va bien. Elle est impatiente d’accoucher et pouvoir à nouveau voir ses orteils, se moque-t-il. Tu avais l’air pressé de me parler. Malheureusement, j’ai un rendez-vous à quatorze heures à l’autre bout de la ville, alors dis-moi tout. Le serveur nous interrompt pour prendre notre comma nde. Une pizza quatre fromages pour lui, des lasagnes pour moi, accompagn ées d’une bonne bouteille de vin rouge. Lorsqu’il s’éloigne, je pose mes coudes sur la table et m’avance un peu en prenant une respiration profonde. — Je voulais te voir pour le boulot. Je n’ai plus l e choix, il me faut une assistante. Ça me bouffe de devoir déléguer quelques tâches, ma is là, je dois avouer que je ne peux plus faire autrement. Marc éclate de rire en tapant sa main sur la table. Je le laisse se moquer en serrant les mâchoires. — Tu plaisantes, c’est çaun. Alex,? À ta tête, j’ai bien cru que tu avais tué quelqu’ ça fait deux ans que tu as ouvert ton cabinet et ce n’est que maintenant que tu envisages d’avoir une secrétaire?! — Tu pourrais arrêter de rire un peu, s’il te plaît? Ce cabinet est important pour moi. J’ai ramé pour l’avoir et il est hors de quest ion que tout ça tombe à l’eau. Tu me connais, tu sais que si j’en arrive là, c’est que j e n’ai pas d’autres solutions. J’ai besoin de toi pour embaucher une personne fiable. — T’es complètement barré, mon pauvre. Tu te mets b ien trop de pression sur les épaules avec le cabinet. Je n’ai jamais compris ton besoin irrationnel de tout contrôler. C’est dingue comme tu peux te montrer cool, détendu en soirée, et aussi rigide au boulot. — Merci pour la thérapie, Docteur. Tu me laisseras ta facture en partant. Pour le moment, je voudrais que tu me trouves quelqu’un. C’ est dans tes cordes, il me semble. — Oui, mais d’habitude, je ne m’occupe pas des secrétaires. Je n’ai personne sous la main en ce moment’est-ce que tu as; cela dit, je peux chercher, si c’est pour toi. Qu
comme prérequis? — Homme ou femme, peu importe. Je veux quelqu’un de confiance, ponctuel, consciencieux, avec de la rigueur. De préférence av ec une expérience en cabinet d’architecture, évidemment. Une personne organisée qui saura se montrer discrète, efficace… — Attends, je crois que j’ai compris. Tu veux une v raie perle qui va travailler comme toi, en somme? Comment font tes employés pour te supporter? se moque-t-il. — Je suis un patron superde les! D’accord, il se peut que je sois quelque peu rigi premiers temps. Après, si tout le monde bosse bien, je sais me montrer cool. Marc, j’ai commencé avec rien, j’ai formé mon équipe dès le pr emier jour. Ils savent tous comment je veux que les choses soient réalisées, j’ ai confiance en eux. Le problème, c’est que je n’ai plus le temps de gérer une person ne de plus avec le boulot qui s’amoncelle. Ça m’angoisse déjà de devoir laisser m es dossiers à un inconnu qui peut tout foutre en l’air. J’ai trop à perdre dans cette histoire. — Je sais, Alex. Je vais voir ce que je peux trouve r pour toi. J’ai pas mal de contacts, je vais passer quelques coups de fil. Je t’envoie un message ce soir au plus tard pour te dire où j’en suis. Je ne te promets ri en, mais Alex? Sois cool, d’accord. Tu es un excellent architecte et tu vas devoir être un patron plus détendu si tu ne veux pas avoir un ulcère carabiné avant tes trente ans! Que répondre à ça? Je sais que je suis un peu trop psychorigide sur ce sujet, ce qui étonne mes potes. Je n’y peux rien, je ne peux pas m’en empêcher. C’est mon bébé, ma passion. J’ai bossé comme un dingue pour a voir mon diplôme, mes parents se sont serré la ceinture pour me payer mes études. Alors, quand j’ai voulu ouvrir mon propre cabinet, j’ai pris de gros risques. Si je co ule, je n’ai plus rien. Le serveur interrompt mes pensées en venant avec nos plats, no us fournissant un bon prétexte pour changer de sujet. Il est encore tôt au moment où Marc prend congé. Je décide de me détendre en finissant tranquillement mon verre de vin avant de repartir bosser. Derrière moi, un groupe de femmes en train de jacasser comme des pie s rigole beaucoup trop bruyamment. Jolies, bien habillées, elles regardent le serveur de haut. La curiosité est un vilain défaut, mais j’ai du temps à perdre. Je m e cale sur ma chaise pour me concentrer sur ce qu’elles disent. — Je ne vous raconte pas mes péripéties. Mon chauff eur a osé être en retard, j’ai bien cru que j’allais le virer. — Tu aurais dû. Le petit personnel doit être vissé, Rachel. Je lève les yeux au ciel en entendant ces conneries . — Qu’est-ce qu’elle faitte? Elle est encore en retard, c’est dingue. Je détes attendre. — M’en parle pas. Si je ne mange pas à heure fixe, tout mon programme va être perturbé et je ne peux pas me le permettre. Tu sais qu’il y a une rumeur sur elle ? Il paraît que Michael l’a larguée. — Non? Comment elle va s’en sortir maintenant? Son père va être furieux. Si elle n’arrive pas à garder un homme, je me demande bien ce qu’elle va devenir. — Sa famille a assez d’argent pour la mettre à l’ab ri, mais soyons claires, si elle ne trouve pas un mari rapidement, l’héritage va partir en fumée en deux secondes. Oh, pauvre petite fille riche. — Salut, les filles. Désolée, je suis en retard, en tends-je dans mon dos une voix douce et chantante qui me donne le sourire en un in stant. Aussi discrètement que possible, je me retourne pou r voir le visage de celle dont je sais bien trop de choses sans le vouloir. Un sourir e étincelant, une robe bleue qui moule ses formes, des jambes fines, musclées, elle s’assoit avec grâce et dégage ses longues boucles brunes sur son épaule. Une vraie dé esse. Dommage qu’elle soit copine avec ces filles, elle est certainement du mê me acabit. Nos regards se croisent un instant, mon cœur manque un battement. J’ai l’im pression que le monde a été mis
sur pause. Une décharge électrique me foudroie sur place, surchauffe mon cerveau. Une chaleur inédite vient irradier mes joues. Cela me déstabilise sans que je comprenne pourquoi. Je reporte mon attention sur mo n verre afin de me donner une contenance, mais peine perdue, je suis indéniableme nt attiré par cette brunette et laisse donc traîner une oreille. Je ne me souviens pas avoir déjà eu une réaction aussi forte en un simple regard. Même en ayant eu quelque s relations plus ou moins sympathiques, je n’ai jamais ressenti cetruc. Les vipères derrière moi semblent avoir envie de je ter du venin sur une femme issue de la téléréalité. Enfin, d’après ce que je c rois comprendre. — Vous n’avez pas vuputation.? Elle a clairement cassé son image ainsi que sa ré Voilà ce que ça donne de craquer à la télévision. — Je suis d’accord. Elle m’a envoyé un message hier , auquel je ne vais pas répondre. Si elle veut couler, qu’elle le fasse seu le. Je ne compte pas l’accompagner dans sa déchéance. Qu’elles sont charmantes! — Les filles, vous ne trouvez pas que vous exagérez un peu? Elle a des problèmes. Elle a surtout besoin d’aide. D’accord, elle n’aurait pas dû tomber dans la drogue, mais c’est notre amie… répond ma belle inco nnue. — Plus maintenant. On ne va rien t’apprendre, voyon s! Nous faisons partie d’un groupe restreint de personnalités. Il suffit d’un f aux pas pour que notre monde s’écroule. Elle a voulu jouer, elle a perdu… point. — Je n’ai plus envie de parler de ça, les filles. Ç a me fait perdre l’éclat de mon teint, je n’aime pas ça. Déjà que je dois gérer mes problèmes de petit personnel en ce moment, je veux juste me détendre. Je crois que j’en ai assez entendu. Elles sont le r eflet de bulots sans cervelles qui dépensent l’argent durement gagné par leurs maris. Elles représentent tout ce que j’exècre, et à voir la tête du serveur qui s’occupe de leur table, je ne suis pas le seul. Je récupère mes affaires pour me diriger vers le comptoir afin de payer ma note. La femme en retard se positionne à côté de moi pour interpeller un serveur. Lorsqu’elle se rend compte que personne ne la voit, elle peste à voix basse. Je l’imagine déjà en train de taper du pied avec ses t alons hauts qui, je dois le reconnaître, lui font des jambes de folie. Dans dix secondes, elle va faire un scandale. Le pauvre mec débordé qui court partout va se prend re une tempête en pleine poire. Je ricane en voyant déjà la scène aberrante et réussis à attirer sa foudre sur moi. Mince! — Je peux savoir ce qui vous fait rire? — Vous, lâché-je, flegmatique. Sa surprise est si comique, que je dois me mordre l a lèvre pour ne pas exploser de rire. — Je vous demande pardon? Je peux savoir pourquoi je suis le sujet de votre hilarité? Elle penche la tête comme une maîtresse d’école qui gronderait un enfant de cinq ans. Une envie irrépressible de me moquer d’elle mo nte en moi, à un point tel que je décoche l’option filtres de mon cerveau. — Je ris parce que je vous voyais déjà en train de pester de devoir attendre au moins trente secondes. Je sais qu’il est très compl iqué pour vous de le concevoir; cela dit, tout le monde n’est pas à votre disposition. S i vous regardez un peu autour de vous, et quand je dis autour, je ne parle pas de vos copi nes aux ongles acérés, juste des gens ordinaires qui peuplent cette drôle de planète , vous verrez qu’ils sont occupés. — Pardon? — Oh, je vous pardonne. Je suppose que ce n’est pas votre faute, vous avez certainement une journée très chargée qui vous atte nd, une manucure, un rendez-vous au SPA, ou à la gym qui sait. — De quel droit posez-vous un jugement aussi négati f sur moi?
— Parce que vous n’alliez pas agir de la sorte? Voyons, c’est plus qu’évident. — Vous vous permettez de me critiquer sans même sav oir si j’allais réellement avoir ce comportement. Vous êtes tellement intellig ent que vous n’avez qu’à me regarder pour savoir que je prends de haut tout le monde? Je n’aurais jamais dû m’engager dans cette conversa tion. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris, je commence à le regretter. Une migraine pointe le bout de son nez et j’ai comme l’impression que cette douloureuse, néanmoins rafraîchissante confrontation, n’est pas près de se terminer. — Voilà ce que je sais : vous dînez dans un restaur ant étoilé avec des amies critiquant tout et n’importe quoi sous prétexte de valoir mieux que n’importe qui à mille kilomètres à la ronde. Votre tenue, bien que rendan t votre corps très alléchant, doit coûter plus que ce que gagnent les serveurs en troi s mois et vous regardez ces mêmes personnes en levant le menton sans même vous en ren dre compte. Donc oui, pour moi, vous faites partie de cette catégorie insupportable de gens qui jugent sans savoir. Je pensais qu’elle allait hurler ou peut-être même pleurer; toutefois, je suis surpris de voir un début de sourire. Ses yeux brillent de m alice lorsqu’elle se penche vers moi. Son parfum sucré m’enveloppe, embrume mes sens. — Pourtant, il me semble bien que c’est exactement comme ça que vous vous comportez avec moi. Elle murmure cette phrase qui me coupe le souffle, lève le bras pour attirer l’attention d’un serveur, lui indique de la rejoind re à sa table, puis s’en va sans un mot de plus. Me serais-je à ce point trompé sur elle? Probablement pas, mais elle peut se vanter de m’avoir agréablement surpris et ce n’est pas donné à tout le monde. — Tout s’est bien déroulé pour vous, Monsieur? m’interpelle un jeune homme. Je lui tends ma note quand une idée me vient. — Très bien, merci. Dites-moi, vous pourriez offrir un verre à cette demoiselle, là-bas? — Bien, Monsieur. Avez-vous un mot à lui transmettre? Je réfléchis à ce que j’aimerais lui dire sauf que la seule chose à laquelle je pense ne risque pas de lui plaire. — Dites-lui que j’aijugéque le Champagne lui conviendrait. Je règle ma note et rigole en retournant au travail . Moi qui étais stressé en arrivant par rapport à ce rendez-vous, je dois dire qu’elle a su me changer les idées. Je me remets au boulot en me focalisant sur les dos siers en retard plutôt que sur le physique de cette inconnue. En revanche, j’y penser ai ce soir sous la douche. Je ne lève le nez que lorsque je reçois un SMS de Marc, tard dans la soirée.
[Dis que je suis le meilleur!]
Je jette un œil autour de moi, les bureaux sont vid es, les lumières éteintes excepté celles du mien. Je frotte le chaume de ma barbe qui a déjà repoussé et lui réponds :
[Tu es le meilleur pour quoi?]
Sa réponse arrive dans les secondes qui suivent.
[Le meilleur pour tout! Mais là, je parle de mon job. Tu as rendez-vous d emain à la première heure avec un homme influent qui veut te parler de quelqu’un pour le poste d’assistante. Bientôt, tu auras moins de boul ot et moins d’argent, car tu as intérêt à me remercier avec une bonne bouteille.]
J’avoue qu’il me surprend. Je pensais qu’il aurait mis plus de temps pour me trouver quelqu’un, mais, a priori, il est encore pl us doué que prévu. Je dois lâcher un
peu de lest. Il a raison, après tout. Je ne peux pa s continuer à me tuer indéfiniment à la tâche. Il me faut un assistant et le plus vite sera le mieux.
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