Just win Baby , livre ebook

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Pour gagner sa place en tant que footballer professionnel, la deuxième place ne suffit pas.



Pour être premier, Cole est prêt à tout, y compris à financer ses études dans la prestigieuse université de Holy Cross par des moyens illégaux.



Lorsque Lexie, la nouvelle recrue très sexy des cheerleaders, lui vole une partie de sa came, il compte bien la retrouver pour qu'elle rembourse sa dette.



Mais cette dernière est aussi déterminée que lui à réussir. Si l'union fait la force, pourront-ils surmonter leurs différences pour viser ensemble la victoire ?

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Publié par

Date de parution

25 octobre 2019

Nombre de lectures

8

EAN13

9782379930492

Langue

Français

Just win Baby
 
 
Chlore SMYS
&
Juliette PIERCE
 

 
 
Les auteurs sont représentés par Black Ink Editions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : Just win Baby
Auteur : Chlore SMYS & Juliette PIERCE
Suivi éditorial : Sarah Berziou
 
© Black Ink Editions
Dépôt légal octobre 2019
 
Couverture : © Black Ink Editions. Réalisation Lana Graph. Crédit photos Depositphotos.
ISBN 978-2-37993-049-2
 
Black Ink Editions
23 chemin de Ronflac
17440 Aytré
 
Numéro SIRET 840 658 587 00018
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site internet : www.blackinkeditions.com
 
 
Table des matières
Avant-propos
1.        My songs know what you did in the dark
2.        Cheerleader
3.        When the party ’ s over
4.        Seven Nation Army
5.        Sweet dreams
6.        Mad Love
7.        Welcome to the Jungle
8.        The end of the world
9.        Sympathy for the devil
10.        King of Shadow
11.        Kiss me
12.        Boulevard of Broken Dreams
13.        The pretender
14.        Heartless
15.        Hall of Fame
16.        Love is the drug
17.        R U Mine ?
18.        Make me wanna die
19.        Lose yourself
20.        If you want love
21.        I ’ m on fire
22.        Promise not to fall
23.        U-Turn (Lexie)
24.        Swagger Jagger
25.        Meds
26.        The day I die
27.        Kings and queens
28.        The Heartbreak
29.        Lost on you
30.        All the good girls go to hell
31.        How to save a life
32.        In my bones
33.        Enjoy the silence
34.        No Tears
35.        Tears in heaven
36.        Monster
37.        Whatever it takes
38.        Love the way you lie
39.        Hold back the river
40.        Outnumbered
41.        We are the champions
42.        The winner takes it all
Epilogue
Lexique
Remerciements

 
Avant-propos 
Country Nation
Chers nouveaux étudiants,
Nous vous souhaitons la bienvenue dans notre belle université de Holy Cross. Nous espérons que cette année sera emplie de joie et de succès, même si nous abordons des sujets sombres et sensibles dans ce roman. Avant que vous ne rencontriez vos camarades, nous voudrions vous mettre en garde : nous ne cautionnons en aucun cas les comportements de certains d’entre eux. Le Bureau des Étudiants aimerait vous rappeler qu’il est strictement interdit d’user de substances contrôlées afin d’améliorer ses notes. Ne cédez pas aux sirènes de la facilité, refusez tout usage de stupéfiants, que ce soit de la drogue ou des médicaments. Leur usage en dehors d’une surveillance médicale appropriée peut se révéler dangereux.
Le Bureau est également conscient de certains dérapages lors des fêtes organisées par les différents clubs dépendant de l’université. Si vous êtes témoin ou victimes d’agissements qui outrepassent les limites, n’hésitez pas à contacter des professionnels formés pour vous aider, en composant le 3919 en France ou le 0800 98 100 en Belgique.
 
Just win baby est un roman sombre et dérangeant, à la limite de la dark romance, qui dénonce et explore les limites et cette fameuse « zone grise » des drogues récréatives (ou non), ainsi que le non-consentement. Si vous êtes sensibles à ces thématiques, prenez garde en feuilletant ces pages.
 
Pour toute question supplémentaire, veuillez vous adresser à vos représentants, Juliette Pierce ou Chlore Smys, qui sont à votre disposition sur leurs différents réseaux sociaux.
 
Nous vous souhaitons une très belle année au sein de Holy Cross !
 
Just win !
Pour le Bureau des Étudiants,
Chlore Smys & Juliette Pierce
 
 
 
 
 
À Stéphane, Sean et Matt
Les champions de mon coeur
 
 
À Chlore,
la pièce manquante de mon puzzle littéraire
 
 
 



 

1.  My songs know what you did in the dark
Enfin.
Le premier match de la saison.
Mon casque à la main, je piétine dans le couloir, comme les cinquante-deux autres Ravaging Crows qui attendent de s’élancer sur la pelouse. Le head coach * , Dan Harbow, nous ordonne de la main de rester patients. Aujourd’hui, nous jouons pour les supporters, pas pour le classement, contre une équipe d’une conférence * adverse dans le Lucas Oil Stadium d’Indianapolis. Dans un vrai stade de la NFL * , un de ceux où j’espère passer ma vie.
Si ma dernière année à l’université se déroule comme je le souhaite.
La fanfare finit sa chanson, les soixante mille spectateurs se déchaînent. Harbow plie le poignet, nous jaillissons de notre cachette, pressés d’en découdre, à travers un voile de fumigènes très télévisuel. Deux colonnes de muscles et de testostérone, une rouge, nos opposants du jour, les Cardinals, et une bleu marine : nous.
Un calme surréaliste gagne la foule alors qu’une chorale locale entonne l’hymne national. Du dernier rookie arrivé dans les Crows à notre entraîneur en chef, tout le monde se recueille, digne et droit. À Holy Cross, l’université catholique, patriote et républicaine dont nous portons les couleurs, la question ne se pose pas : le premier qui essaye de transformer le salut au drapeau d’avant-match en protestation politique prend la porte 1 . Rien qui puisse contrarier le futur sénateur Whitacker ; personne ne souhaite que le montant de ses généreux chèques diminue.
Si certains se plaignent de notre manque de liberté d’expression, moi, je m’en carre. Je vais pas risquer ma carrière en pliant le genou pour défendre la veuve et l’orphelin, je laisse ce genre de bataille à ceux que ça amuse. Les notes de The Star-Spangled Banner 2 résonnent en moi comme un appel au combat, éteignent les remous de mon cerveau, enflamment le sang dans mes veines. Il n’y a qu’avec des crampons aux pieds et un casque sur la tête que je me sens vivant.
Alors que des techniciens s’empressent de démonter l’estrade et de ranger le micro, nos cheerleaders chauffent le public à l’aide d’acrobaties exécutées sur des musiques endiablées. Une pyramide rouge et noir pour Ball State University, une bleu et or pour nous. D’ordinaire, seules les pom-pom du stade exhibent leur talent, mais match de prestige oblige, nos deux universités se sont accordées pour que leurs gymnastes bénéficient à égalité de l’exposition médiatique. Le coordinateur offensif * O’Leary nous convoque pour ses ultimes instructions, ce qui interrompt mon reluquage des fessiers cuivrés se trémoussant. Je me console en songeant que je défoncerai sans aucun doute l’un ou l’autre de ces petits culs ce soir. Pas comme tous ces ringards sur leur siège en plastique, qui devront se contenter de se branler sur leurs souvenirs. Autant qu’ils matent, tant qu’ils le peuvent.
Nous perdons le toss * et commençons par défendre. Travis Atkins, notre linebacker * vedette, réalise une entrée de jeu exceptionnelle, saquant * le quarterback * des Cardinals deux fois d’affilée. Ball State gaspille son avantage, et notre escouade offensive monte sur le terrain.
Mais pas moi.
Relégué au rôle de doublure que j’endosse trop souvent depuis trois ans, je suis réduit à diluer mon excitation en allers-retours le long du banc de touche. Incapable de m’asseoir avec mes camarades, je crie, écume, hurle. Mes connards de coéquipiers en profitent pour bizuter Tom, notre dernière recrue, en l’envoyant m’apporter une bouteille d’eau. Y a qu’un crétin de rookie avec deux neurones pour tenter de m’adresser la parole en plein match. D’autant que le chrono défile, et que les coaches n’ont pas l’air décidés à remplacer monsieur le prodige Marvin. Je ne jouerai pas aujourd’hui.
L’ombre créée par le géant d’ébène m’oppresse. Il a un lancer plus que correct, mais je n’ai rien à lui envier. Et je le massacre à la course, avec mes quinze kilos de moins. Si on m’en donnait l’opportunité, je leur prouverais ma valeur. Je n’ai juste pas le bon nom de famille. Cole Meyers, de Newburyport, tout de suite, ça ramène moins de médias que le fils d’un possible futur président des États-Unis. Alors, je trépigne, ronge mon protège-dents, prie pour un miracle.
Marvin commet quelques erreurs tactiques en début de seconde mi-temps. Nous sommes menés. Pas de beaucoup, 21 à 17. Malgré ça, il reste quarterback sur le terrain. Je ne comprends pas ce qu’il faut de plus à mes putains d’entraîneurs ! J’enrage. Quand l’arbitre siffle la fin de la rencontre, sur une défaite des Crows 28 à 17, j’ai la haine.
Nous regagnons les vestiaires la tête basse. Le coach Harbow nous gratifie d’un de ses discours à la noix, sur perdre en équipe, tirer les leçons d’une soirée comme celle-ci. Ouais, la seule bonne conclusion, c’est que mini-Obama a fait son temps. Mais ça, aucune chance que quelqu’un le dise à voix haute. Une envie brûlante de lui éclater la gueule pour qu’il dégage me consume. Je doute qu’une explosion de fureur améliore ma situation, et je me contiens. Me retiens de fracasser la porte du casier lorsque je m’empare de mes affaires de douche. Même si j’ai horreur de ça, mieux vaut que j’aille évacuer mon exaspération sous l’eau chaude. Je me dépêche, dans un ballet bien rodé qui me permet de nettoyer la sueur de ma peau tout en limitant au maximum le contact entre mon épiderme et le jet.
Ne pas montrer de faiblesse.
Ici, on chasse tous le même rêve : être drafté chez les pros, en NFL * , de préférence avant de décrocher notre diplôme. On s’épuise à étudier, à rester éligible, à s’entraîner, sous le soleil de plomb de l’Indiana. L’université de Holy Cross est réputée pour son équipe, et a fourni quelques-unes des stars du Hall of Fame * de notre sport. Pourtant, nous n’atteindrons pas tous le Saint Graal.
Et si ce connard de Marvin persiste à s’intercaler entre le terrain et moi, il y a peu de chances que je sois parmi les élus. Malgré tous mes efforts, mes stats irr

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