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Le rêve de Maël s’est réalisé et plus encore lors de son entrée au NY.PD. Mais il lui faudra continuer à prouver sa valeur pour que sa parenté ne cause pas sa chute.
Plusieurs mois se sont écoulés depuis que Maël a été affecté au poste de lieutenant du NYPD. Des mois durant lesquels les enquêtes se sont enchaînées sans qu’aucune d’entre elles atteigne le niveau de complexité de l’affaire Lawson.
Mais tout est sur le point de changer lorsque la réplique exacte d’une ancienne affaire de Soledad, sa partenaire, est découverte. Une affaire trop particulière pour être l’œuvre d’un imitateur. Les doutes commencent à se faire sentir pour Dwayne, Alecia et Leda, anciens légistes et l'enquêtrice du premier cas.
Se pourrait-il qu’une parfaite innocente ait été envoyée derrière les barreaux, et que le scénario menace de se répéter ?
Se pourrait-il qu’un autre individu soit derrière tout cela, contrôlant ces personnes comme des armes ?
Note de l'éditeur: Série dont les deux premiers tomes uniquement ont été publiés en auto édition en 2018 et 2019.
Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
L’ordre et la justice
Copyright de l’édition © 2022 Juno Publishing
© 2019 Aurore Morgenstern
Relecture et correction par M. Girard
Conception graphique : Illustratrice : © Alexandra Becker
Conception : © Mary Ruth pour Passion Creation
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-230-4
Première édition : décembre 2019
Deuxième édition : octobre 2022
Édité en France métropolitaine
Table des matières
Avertissements
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé
Avertissements
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
Remerciements
Pour Laure, Véronique et Émilia qui n’ont pas lâché jusqu’à la réédition de ce tome et continueront à me harceler jusqu’à la sortie des suivants. Pour tous ces gens accusés à tort, parce que la justice peut commettre des erreurs. Et pour toi, lecteur, qui décide de continuer l’aventure aux côtés de Maël, Dwayne, et tous les autres.
L’ordre et
La justice
Last Memories #2
Aurore Morgenstern
Chapitre 1
Mon café était froid quand j’en pris une gorgée. J’en grimaçai de dégoût, mais me forçai à finir ma tasse pour ne pas la jeter inutilement.
Regardant brièvement mon portable posé un peu plus loin sur ma table, je constatai que j’étais plongé dans mon dossier depuis pas moins de trois heures. C’était aussi à quelques minutes près le temps depuis lequel Dwayne était parti pour le travail. Je m’étirai en grognant, me renfonçant dans mon fauteuil.
Le matin même, j’étais passé à la prison pour voir Lawson et lui parler de Marcie. Dwayne avait compris mon besoin. Il m’avait accompagné sans aucun jugement puis nous avait conduits chez mes parents qui habitaient à présent mon ancien appartement de Staten Island.
Mes parents. Après six mois, j’avais encore du mal à assimiler le fait d’avoir mon père dans ma vie. J’en étais heureux évidemment. Néanmoins, il m’arrivait par moment d’avoir l’impression que tout cela n’était qu’un rêve. Il m’était parfois difficile de lier le Howard que mon esprit avait créé dans mon enfance, avec le chef respecté, mais autoritaire… Encore plus avec ce père qui semblait si désespéré de rattraper le temps perdu en dehors du travail.
Quand j’essayais de mêler tout cela, mon cerveau me donnait l’impression de faire un looping dans ma boîte crânienne. Aujourd’hui, n’avait pas fait exception.
Nous étions arrivés avec un léger retard qui m’avait valu pas moins de trois appels inquiets de mon père. Quand nous avions pénétré l’appartement, il m’avait étreint fermement, prenant son ton de chef de police pour exiger que je lui raconte la raison de notre retard. Comme un idiot, je l’avais fait. Maman avait été surprise d’apprendre que j’étais allé voir Lawson, mais n’avait fait aucune remarque. Mon père, en revanche, avait eu beaucoup de mal à comprendre. Il était certes reconnaissant à Mikaël Lawson de m’avoir sauvé des manigances de notre ancien procureur, et d’avoir permis à la police d’envoyer celui-ci en prison. Mais il ne supportait toujours pas l’idée qu’il avait dû me tabasser pour y parvenir.
Je savais qu’il avait eu peur d’avoir perdu son fils à peine celui-ci retrouvé. Mais ses inquiétudes étaient un poids sur mes épaules. Je craignais que la moindre de mes actions, le moindre de mes choix ne le blesse.
Je poussai un soupir en fermant les yeux. C’était complètement dingue. J’étais à New York depuis quoi ? Huit mois ? Et cela faisait bientôt sept que Dwayne était entré dans ma vie. Howard un peu moins. J’avais l’impression que tout était chamboulé. Dans le bon sens cela dit.
Ma mère avait traîné mon père dans mon ancien appartement à sa sortie de l’hôpital, car elle refusait de vivre là où il avait connu d’autres femmes. Quand Howard avait été complètement remis, ils étaient partis chercher le reste des affaires de ma mère dans notre village, ramenant au passage ce pauvre Norton le chat trop longtemps abandonné.
À ce moment-là, j’étais déjà plus ou moins installé chez Dwayne par la force des choses, mais je n’avais eu d’autre choix que d’y traîner le reste de mes possessions pour de bon. Tout s’était déroulé naturellement. Aucune demande officielle de Dwayne ni de ma part. Ça s’était fait. Tout simplement.
Avec le recul, je comprenais que ma mère avait manœuvré habilement pour que ça finisse ainsi. J’aurais pu lui en vouloir, mais je ne regrettais rien. Ma relation amoureuse n’était pas parfaite. Il nous arrivait de nous disputer. Les tensions existaient par moment. Mais n’était-ce pas normal dans un couple ?
— Remets-toi au travail, mon vieux ! grommelai-je en apercevant l’énorme pile de documents devant moi.
Je devais témoigner lors d’un procès le lendemain et, bien que je connaisse déjà chaque détail de l’affaire, je me sentais obligé de les étudier encore. Je n’étais pas familier des passages à la barre. Ça ne m’était jamais réellement arrivé dans mon ancienne affectation. Et depuis que j’étais installé à New York, Soledad s’en était chargée chaque fois. J’avais témoigné contre Daniels bien entendu, mais ça avait été à huis clos, ce qui m’avait grandement aidé. Demain, j’aurai un public.
Je replongeai donc le nez dans mon affaire de violences conjugales qui s’était terminée par le meurtre sanglant de la femme ainsi que de ses enfants. Il nous avait fallu plusieurs jours pour retrouver le mari, mais aucun doute n’avait été possible quant à sa culpabilité. La malheureuse victime me l’avait montrée elle-même à travers les derniers souvenirs de sa vie. Son époux avait assassiné sous ses yeux leurs deux bébés de trois et dix-huit mois pour la punir d’avoir tenté de le fuir.
Comment pouvait-on reprocher à quelqu’un de vouloir échapper à la maltraitance ? Les derniers instants de cette malheureuse avaient été une véritable torture. J’en frissonnais encore, rien qu’à la pensée de sa douleur lorsqu’elle avait vu la vie quitter les yeux de ses enfants. Puis, son mari l’avait frappée une ultime fois avant de lui tirer plusieurs balles qui l’avaient achevée.
Je ne comptais rien laisser au hasard. Aucun doute ne devait subsister dans l’esprit du jury. Pas après ce qu’il avait fait. Quand mon portable sonna un peu plus tard dans la nuit, je lâchai le dossier du regard pour décrocher sans vérifier le numéro de l’appelant.
— Ferguson, dis-je simplement.
— C’est comme ça qu’on me salue, chaton ? se moqua Dwayne.
Sa voix eut un effet immédiat sur moi, calmant la pression née de la relecture des rapports. Aussi tendu que cela puisse parfois être entre nous, il était et restait la meilleure chose qui me soit arrivée depuis bien longtemps.
— Désolé, demi-dieu café-crème. Je n’ai pas regardé en répondant. Je pensais que c’était peut-être le boulot. Ta soirée se passe bien ?
— Pas de nouveau cadavre en vue si c’est ce que tu demandes. Donc j’en profite pour terminer la paperasse des dernières autopsies civiles que j’ai en retard. Comme je m’ennuyais un peu, je me suis dit que j’allais téléphoner à l’homme séduisant qui m’attend à la maison.
— Tu veux que je te le passe ? plaisantai-je.
— Petit con ! Tu as de la chance que je t’aime, je te jure.
Évidemment que j’avais de la chance. Je n’en serais pas là aujourd’hui sans l’amour inconditionnel qu’il me portait. Il parvenait à me faire avoir un peu plus confiance chaque jour dans le principe de vie de couple. Plus le temps passait et plus je me détachais de cette idée peu glorieuse que tout finissait forcément mal. Et ça, c’était bien notre relation qui me le prouvait.
— J’appelais pour savoir comment tu allais, reprit-il après quelques secondes de silence.
— Bien. Je relis une dernière fois le dossier pour demain.
J’entendis un soupir à l’autre bout du téléphone et Dwayne me lança que ça devait bien être ma dixième « dernière relecture » depuis hier. Je grommelai en lui faisant remarquer qu’il exagérait. Je devais pourtant reconnaître l’évidence. Si ce n’était pas la dixième, ça devait au moins être la quatrième.
— Chéri, je suis sûr que tu n’as même pas vu l’heure. Est-ce que tu as