La prophétie d'Agatha , livre ebook

Publié par
JUNO PUBLISHING
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Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
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La prophétie d’Agatha
Copyright de l’édition © 2023 Juno Publishing
© 2013 Florence Gérard
Relecture et correction par Françoise McHugh, Agathe P.
 
Conception graphique : © Mary Ruth pour Passion Creation
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
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ISBN : 978-2-38440-447-6
Première édition : septembre 2013
Deuxième édition : mai 2023
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Remerciements
Note de l’Auteure
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Épilogue
Bonus
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Je tiens d’abord à remercier mon éditrice, Valérie des éditions Juno, qui me permet d’offrir un second souffle à cette épopée qui me tient tant à cœur.
Pour la petite anecdote, à la suite d’un contact fort sympathique avec une de leurs auteures (merci Rose ! 😊 ) lors d’un salon, j’envoie (sans espérer une réponse rapide) un petit mot à Juno pour demander si la maison d’édition faisait de la réédition.
Quelle n’a pas été ma surprise (agréable, je précise) quand Valérie m’a répondu dans la foulée.
D’une, elle avait lu (et aimé) ma saga d’Alexia Hope. De deux, elle avait été une bêta lectrice sur un autre de mes livres.
En définitive, elle appréciait mon style !
Quel compliment de la part d’une éditrice.
Alors merci Valérie pour ton soutien, tes compliments et ton engouement pour ma petite Lexie !
Toutefois, tout ceci est un travail d’équipe, alors il est évident que je me dois de remercier Françoise pour ses corrections simples et efficaces et Maïwenn pour cette délicieuse couverture qui donne envie de lire son contenu.
Enfin, je garde toujours le meilleur pour la fin, à savoir, vous mes très chers lecteurs !
Merci pour votre soif inextinguible d’évasion, qui nous permet de nous aussi d’échapper à la routine… mais à notre manière.
Sans vous, nous ne servirions à rien !
 
 
 
 
 
 
Note de l’Auteure
 
 
Il était une fois une femme à l’imagination débordante, qui se retrouva dans le plus grand désarroi quand ses lectures ne se terminaient pas comme elle l’espérait.
C’était il y a dix ans et pourtant je m’en souviens comme si c’était hier, car cela a signé le début de mon activité d’auteure de romances.
Et tout commença avec Alexia Hope, cette femme au caractère bien trempé, qui avec ses défauts et ses batailles intérieures, a su évoluer pour devenir l’héroïne qui a sauvé le monde ! (Et ce n’était pas gagné !)
Même après tout ce temps, je me suis replongée avec délice dans les méandres des intrigues palpitantes de ma prophétesse préférée.
Je vous laisse donc découvrir (ou redécouvrir) le premier tome (saga de 5 tomes) de cette aventure fantastique qui allie action, humour, émotion et amour dans un train d’enfer !
Pas de blabla inutile, pas de description de plusieurs pages (car votre imagination doit faire sa part du boulot) et mon créneau c’est avant tout de promouvoir l’amour sous toutes ses formes. L’ouverture d’esprit, voilà ce que je prône, sans jugement ni amalgames. Alors pour cela, je n’hésiterai pas à vous sortir de votre zone de confort…
Bonne lecture à tous et au plaisir d’échanger avec vous !
 

 
Alexia Hope #1

 

 

 
 
 
 

 
Prologue
 
 
 
 
— J’arrive… !
Je me dirige vers ma porte d’entrée. La boule au ventre, je longe le couloir peint en gris perle et décoré de multiples photos. Non, ce n’est pas possible, ce n’est qu’une impression ; ce n’est pas réel, c’est juste dans ma tête. Je tente de m’en persuader, alors qu’au fond de moi, je sais pertinemment qu’un malheur est arrivé : quelqu’un est mort. Je reconnaîtrais cette sensation entre mille, et pourtant, je ne l’ai vécue que trois fois dans ma vie.
C’est comme si vous tombiez dans un trou sans fond : vous avez peur, vous ne savez pas ce qui va suivre, mais cela va sans aucun doute être extrêmement douloureux, et cependant rien ne se passe… Dans ces moments-là, je suis comme… absente. Je n’entends ni ne vois mon entourage, et une indéfinissable odeur putride envahit mes narines : un mélange d’égouts et de soufre. Il s’ensuit inévitablement une atroce migraine et des tremblements compulsifs des doigts.
La première fois que cela m’est arrivé, j’avais neuf ans et je passais mes vacances dans une colonie spécialisée dans le thème de la ferme. Je me suis réveillée au beau milieu de la nuit, en sueur et en hurlant – autant dire que je ne me suis pas fait que des copines, ce fameux été. Je venais de faire un cauchemar. Ma chienne Maeva, une golden retriever de sept ans courait vers moi en jappant et remuant la queue avec vigueur pour me montrer son affection, lorsqu’un cabriolet rouge l’a percutée de plein fouet. Je l’ai vue voltiger à plusieurs mètres de hauteur, une plainte déchirante sortant de sa gueule, avant de retomber à terre dans un silence définitif. Cela avait l’air tellement réel qu’il a fallu appeler mes parents à une heure du matin pour calmer ma crise de panique. Seulement, quand j’ai vu le regard du moniteur tandis qu’il leur parlait, j’ai compris… Depuis, je n’ai plus jamais eu d’animal de compagnie.
La deuxième fois, j’avais douze ans. Au beau milieu du cours d’histoire, une douleur indescriptible m’a transpercé la tête et je me suis évanouie. On aurait dit un tisonnier chauffé à blanc qui pénétrait mon crâne par l’arrière avant de ressortir par mon orbite gauche. Quand j’ai repris connaissance à l’infirmerie, j’ai aperçu mon père, les yeux rougis par les pleurs, et j’ai su. J’ai réalisé que ma mère était morte. Elle avait succombé à une rupture d’anévrisme. Je n’ai pas compris les détails techniques à l’époque et, pourtant, je savais exactement ce qui s’était passé : je l’avais ressenti comme si j’étais à sa place. Je dis « ma mère », mais, en réalité, José et Amélia Sutton m’ont adoptée, car j’ai été abandonnée à la naissance.
La dernière fois remonte à un peu plus de six ans, en fac de langues. Je vivais alors en chambre d’étudiant avec Gabby, ma meilleure amie depuis l’enfance. Elle était le charme et la gentillesse incarnés. Comme nous nous ressemblions beaucoup, nous nous faisions souvent passer pour des sœurs. Comme moi, elle mesurait un mètre soixante-dix. Nous avions toutes les deux le teint plutôt pâle, des yeux verts en amande et des taches de rousseur. Nos lèvres charnues et notre nez droit semblaient être des atouts importants auprès de la gent masculine. Nos principales différences, c’était qu’elle était blonde, tandis que j’ai de longs cheveux auburn, et qu’elle avait moins de poitrine que moi. Ce soir-là, je rédigeais un devoir sur une œuvre de Shakespeare . J’avais passé la soirée à la bibliothèque. Quand je suis rentrée à la chambre, je suis restée un instant pétrifiée devant le seuil. Je pouvais entendre les hurlements de Gabby, et l’odeur fétide me donnait la nausée. J’ai ouvert la porte après ce qui m’a semblé une éternité, mais tout ce que j’ai trouvé fut le corps inanimé de mon amie. Sa tête avait été tranchée et trônait au milieu de mon bureau. Des éclaboussures de sang recouvraient le mur et ses yeux encore ouverts… étaient emplis de terreur. J’ai alors pris conscience que ses cris résonnaient uniquement dans ma tête. C’est à cet instant que mon estomac s’est retourné. J’ai plongé la tête dans la poubelle pour rendre la pizza quatre fromages que j’avais ingurgitée vite fait le midi. On n’a jamais retrouvé le meurtrier.
La sonnette qui retentit de nouveau me ramène au présent.
— Une minute, j’arrive !
Je tente de faire face à ma peur et pose la main sur la poignée. J’ouvre la porte et aperçois deux hommes en uniforme de police qui me regardent avec une mine compatissante. Je pense qu’on ne s’habitue jamais à devoir annoncer de mauvaises nouvelles. L’un des deux, un petit brun d’une cinquantaine d’années, me montre sa plaque et, avec précaution et douceur, me demande :
— Est-ce que vous êtes bien madame Alexia Hope ?
— Oui, c’est moi.
— Il y a eu un grand carambolage sur l’autoroute à la sortie de la ville. Une voiture roulait à contresens et a perc