311
pages
Français
Ebooks
2020
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
311
pages
Français
Ebooks
2020
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Publié par
Date de parution
22 mai 2020
Nombre de lectures
4
EAN13
9782898039522
Langue
Français
Publié par
Date de parution
22 mai 2020
Nombre de lectures
4
EAN13
9782898039522
Langue
Français
CRITIQUES ÉLOGIEUSES POUR LA FEMME DU CAPITAINE DE LISA TAWN BERGREN PREMIER TOME DE LA SÉRIE LES AURORES BORÉALES
« J’ai immédiatement plongé dans les histoires d’Elsa et de Peder, de Kaatje et de son vaurien de mari, Soren, de Tora en quête de richesse et de pouvoir, et dans celles de nombreux autres qui se sont embarqués en leur compagnie pour l’Amérique, à la poursuite de leurs rêves. Lisa Tawn Bergren a un style direct, évocateur, qui rend ses personnages des plus vivants. Ils entrent littéralement dans votre cœur. »
— Francine Rivers, auteure
« Bergren au sommet de sa forme ! Quel récit d’aventure incroyable, des fjords étincelants de la Norvège aux plages rocheuses et aux plaines de l’Amérique des années 1880, en passant par les eaux tumultueuses du cap Horn. Même avec une toile de fond aussi vaste, l’auteure de La femme du capitaine réussit à braquer sa lorgnette sur des personnages auxquels vous vous attacherez profondément, de la première à la dernière page, alors qu’ils luttent contre les tentations de l’esprit et de la chair que nous connaissons tous trop bien. Les talents d’écriture de Bergren se dévoilent dans ce roman historique passionnant — je l’ai adoré ! »
— Liz Curtis Higgs, auteure
« Mon coup de cœur du mois. 4 1/2 étoiles ! Lisa Tawn Bergren est une écrivaine de fiction historique de rare talent. Dans un style exquis, elle plonge ses lecteurs choyés dans ce monde d’émotions puissantes que vivent ses riches personnages. Ne manquez pas le prochain tome de cette trilogie enlevante. »
— Romantic Times
« Lisa Tawn Bergren entremêle habilement les destins de ces immigrants appelés à vivre bonheurs et malheurs dans leur pays d’adoption. Les personnages nous prennent au cœur et continuent d’occuper nos pensées, même une fois le livre refermé. La femme du capitaine est un récit qui fera tanguer l’imagination du lecteur ! Une saga triomphale ! »
— The Literary Times
« La femme du capitaine est un de ces rares plaisirs…, une histoire formidable, racontée avec une simplicité, une honnêteté et une profondeur extraordinaires. Dans ce livre, son premier roman historique, Lisa Tawn Bergren, écrivaine au talent remarquable et fine observatrice de la nature humaine, crée une vaste fresque dépeignant des personnages tous remplis de souffle. La compassion de Dieu et la grâce illuminent chaque page. »
— Diane Noble, auteure
CRITIQUES ÉLOGIEUSES POUR À BON PORT DE LISA TAWN BERGREN DEUXIÈME TOME DE LA SÉRIE LES AURORES BORÉALES
« Le deuxième roman historique de la trilogie Les aurores boréales devrait remporter à tout le moins autant de succès que le précédent, La femme du capitaine . Bergren réussit ce tour de force en nous faisant suivre cette fois-ci ses émigrants norvégiens dans la vallée Skagit du territoire de Washington vers la fin des années 1880. Bergren plante le décor pour une conclusion qui sera attendue avec impatience par les lecteurs, jusqu’à la publication du dernier roman de la série, Le soleil de minuit . »
— Marketplace
« 4 1/2 étoiles ! La saga des compatriotes de Bergen (ces personnages qui ont quitté la Norvège pour l’Amérique dans le premier tome) se poursuit dans ce roman rempli d’action, qui les fera déménager de la côte est au territoire de Washington, au grand plaisir des lecteurs qui en auront le souffle coupé — et qui devront attendre avec impatience la parution du troisième tome de la série. »
— Romantic Times
« Idylles, aventures et personnages multidimensionnels foisonnent dans cette lecture divertissante. »
— Booklist
« Ce roman très bien écrit vous transportera dans des endroits où vous n’êtes jamais allé. Les douleurs et les joies de ces femmes vous empêcheront d’interrompre votre lecture et vous laisseront dans l’expectative jusqu’à ce que vous puissiez mettre la main sur le troisième tome de la série. »
— Rendezvous
Copyright © 2002 Lisa Tawn Bergren
Titre original anglais : Midnight Sun
Copyright © 2015 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec WaterBrook Press, une division de Random House, Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Révision éditoriale : Matthieu Fortin
Traduction : Catherine Vallières
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe
Conception de la couverture : Matthieu Fortin
Photographie de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Matthieu Fortin
ISBN papier 978-2-89803-950-8
ISBN PDF numérique 978-2-89803-951-5
ISBN ePub 978-2-89803-952-2
Première impression : 2019
Dépôt légal : 2019
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
À Andrea, dont le rêve de voir un jour l’Alaska m’aura donné l’idée de ce livre, et qui, depuis la deuxième année scolaire, m’aura également inspiré de nombreuses autres façons. Affectueusement.
Remerciements
Il semble que chaque livre soit plus compliqué à écrire que le précédent. Dans ce récit, sur le plan historique, certains organismes me sont venus en aide : l’Alaska State Office of History and Archaeology ainsi que la Washington State Historical Society. Sur le plan médical, des personnes de mon clan, c’est-à-dire les docteurs Cecil et Nancy Leitch, le docteur Paul Amundson, et Ann Leitch (leur bibliothécaire médicale personnelle), ont accepté de corriger mes descriptions de blessures et m’ont aidée dans mes recherches sur les traitements qui étaient administrés en 1888. Il me faut aussi mentionner Debi Wilson, une libraire propriétaire charitable de l’Alaska, qui s’est assurée que l’auteure que je suis, qui ne sort presque jamais des quarante-huit États du sud, écrive correctement les passages se déroulant sur la terre du soleil de minuit et raconte fidèlement la légende du mont Susitna, inspirée de l’œuvre Sleeping Lady d’Ann Dickson. Mon mari, Tim, Tricia Goyer, Anjie Mote et Liz Curtis Higgs ont quant à eux parcouru tout le premier manuscrit et m’ont signalé des erreurs flagrantes. De plus, Sandra Byrd m’a gracieusement permis de raconter encore une fois l’histoire fabuleuse et touchante de son livre pour enfants The White Pony (chaque enfant que vous connaissez devrait en recevoir une copie). Finalement, la dernière, mais non la moindre, Traci DePree, mon éditrice talentueuse, me fait paraître bien meilleure que je ne le suis. À tous ceux et celles que j’ai nommés, ou que j’aurais dû nommer, merci.
Prologue
Mai 1888
I L LUI AVAIT DIT QUE L ES ESQUIMAUX N’AVAIENT PAS D’ÉQUIVALENT unique dans leur langue pour désigner le mot « neige ». Ils employaient plutôt des termes signifiant « neige répandue sur le sol », « vieille neige granuleuse », « neige semblable à du sel », « neige mouillée » et ainsi de suite, mais aucun qui ne correspondait à ce que les Norvégiens appelaient tout simplement « snø ». Kaatje détacha son regard des rives encore blanches du fleuve Yukon. Elle se mit à observer James Walker, son guide, qui, à l’avant de leur embarcation, faisait avancer celle-ci à l’aide d’une perche, en compagnie de son ami indien, Kadachan, qui lui se trouvait à l’arrière. Elle frissonna. Elle était ravie que James connaisse ces territoires tout aussi bien que leurs voisins autochtones. Kaatje ne parviendrait sûrement jamais à maîtriser cette vaste étendue sauvage de l’Alaska, encore moins tous les dérivés eskimos du mot « neige ».
Ils étaient bien installés, à Juneau. Tora et Trent. Christina et Jessica. Kaatje. Avec le relais Storm ouvert dans cette ville en plein essor située près de l’extrémité du passage intérieur, et avec l’ouverture prochaine d’un autre relais à Ketchikan pour loger et nourrir le nombre croissant de touristes, elle se sentait finalement chez elle. À l’abri des soucis financiers, après des années d’attente et de questionnement, elle était mûre pour chasser son mari, Soren, de ses pensées. Pour renoncer à lui définitivement.
À condition qu’il fût bel et bien mort.
James lui jeta lui aussi un coup d’œil, et lorsqu’elle croisa son regard, il se détourna rapidement en faisant un signe de tête vers un arbre où juchaient plein d’aigles d’Amérique. Kaatje sentait qu’elle rendait James nerveux. Il ne la comprenait pas, ni elle ni sa folle quête de son mari coureur de jupons qui l’avait abandonnée. Trent Storm ne la comprenait pas non plus, mais comme il était son ami, il l’avait aidée à convaincre un James obstiné de partir avec elle. Ses pensées retournèrent à cette journée à Juneau où Trent avait amené James au relais.
— Donc, si je récapitule, avait dit James en se passant une main agitée dans ses cheveux d’un brun doré.
Kaatje lui trouvait des airs de Peder Ramstad. James arpentait la pièce, observant tour à tour Trent et Kaatje. Il adressait ses questions à Trent.
— Vous voulez que j’emmène une… une femme dans l’arrière-pays ? Êtes-vous conscient de ce que vous me demandez ? Le tiers des colons qui osent s’y aventurer y meurt en moins d’un an. Un an. Et vous voulez que j’y emmène une femme ?
Il avait dévisagé Trent intensément.
Mais James n’avait pas quitté la pièce, il avait semblé intrigué. Intrigué par quoi ? s’était demandé Kaatje. Par le défi unique de cette proposition, ou par la somme généreuse qui lui était offerte pour accompagner Kaatje ?
— Nous en sommes bien conscients, avait répondu Trent, dont le visage trahissait quand même certains doutes.
Il était devenu comme un grand frère pour Kaatje, gardant un œil sur