560
pages
Français
Ebooks
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
560
pages
Français
Ebooks
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Les opposés s’attirent lorsque des partenaires commerciaux givrés deviennent de faux petits amis dans cette romance gay de Noël !
Après qu’une urgence oblige Ashton Sellers à quitter son appartement, tout ce qu’il veut pour Noël, c’est un nouveau brillant à lèvres, ne plus avoir de contact avec sa famille abusive et un endroit où rester pour les vacances. Voilà pourquoi son associé l’héberge, à contrecœur. Walker est un vieux grincheux qui n’a aucun sens de l’humour, mais il a une maison chaleureuse avec quatre chiens adorables et de la nourriture délicieuse sur la table.
S’il s’avère que Walker est secrètement doux avec un côté tendre et un corps sexy sous son interminable défilé de chemises de golf ? Super, bien, cool. Et si Walker veut qu’Ashton fasse semblant d’être son petit ami pour le mariage de sa sœur sur le thème de Noël ? Génial, incroyable.Walker pourrait-il être le refuge dont Ashton a manqué dans son enfance ? Pourraient-ils tomber amoureux pour de vrai ?
Mais lorsqu’Ashton découvre un douloureux événement dans le passé de Walker, la situation le frappe de plein fouet. Alors que les cloches ne tintinnabulent plus et que la neige s’installe, Ashton sera-t-il capable de pardonner à Walker, ou leur relation sera-t-elle terminée avant même d’avoir vraiment commencé ?
Monsieur Jingle Bells est un conte de Noël gay de Leta Blake qui contient de la proximité forcée, des opposés qui s’attirent, des faux petits amis, une romance de bureau, des scènes torrides et un happy end délicieux. Il se déroule dans l’univers de Monsieur Christmas, qui a débuté avec Monsieur Frosty, mais peut être lu de façon autonome.
Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
Monsieur Jingle Bells
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2021 Leta Blake
Titre original : Mr. Jingle Bells
© 2021 Leta Blake
Traduit de l’anglais par Manon Maroufi
Relecture et correction par Patricia Nivoix
Conception graphique : © Dar Albert
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-304-2
Première édition française : décembre 2022
Première édition : septembre 2021
Édité en France métropolitaine
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé
Avertissements
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
Dédicace
Pour Brian, pour tout et pour toujours.
Remerciements
Merci aux personnes suivantes :
PC pour m’avoir parlé de ses problèmes de jeu. Maman et papa, sans qui je ne pourrais pas poursuivre ce rêve d’être écrivain. Brian & Cecily, mes lumières pour rentrer chez moi. Tous les merveilleux membres de mon Patreon qui m’inspirent, me soutiennent et me conseillent. Keira Andrews pour le travail d’édition, la prise en main et l’amitié de longue date. Lori Parks pour la relecture. Sean et Cindy pour l’utilisation de leur appartement de vacances afin que je puisse écrire pendant une année 2020 bondée et confinée. Kim V pour son amitié aimante et ses heures d’écoute. Holly & Sabrina pour me soutenir. Ma maison de Knoxville, TN pour l’inspiration de la localisation.
Surtout, merci à mes lecteurs pour avoir rendu tout ce travail acharné valable.
Monsieur
Jingle Bells
Leta Blake
Chapitre 1
Ashton Sellers.
Walker Ronson fixa le petit bout de papier qu’il venait de tirer de la bonbonnière. En temps normal, elle se trouvait sur le bord du bureau de Kayla, la réceptionniste, et était remplie de sucettes tentatrices qui appâtaient les clients à leur entrée ou à leur sortie. Mais ce jour-là, le contenant débordait de minuscules rectangles pliés. Tous portaient un nom que Kayla y avait inscrit de son écriture si singulière, et chaque employé de leur petite agence publicitaire était supposé en piocher un.
Walker ne voulait même pas participer à ce Secret Santa. Acheter un cadeau bon marché pour l’offrir lui paraissait futile. Il finirait à la poubelle de toute façon, pas vrai ? Mais Nicole, sa supérieure chez SRS Advertising, avait farouchement soutenu ce projet durant la réunion managériale de novembre.
Elle avait assuré que l’organisation d’un Secret Santa, l’ajout de décorations et l’organisation d’un déjeuner d’équipe renforceraient la loyauté et le bien-être des employés. Pour Walker, Nicole était juste fan de Noël. Au contraire du Grinch, il n’avait rien contre cette fête, il trouvait simplement injuste de forcer le personnel à acheter des cadeaux. Bon, au moins elle avait accepté de laisser ça au volontariat.
Ses partenaires de travail, Casey et Ashton – oui, L’Ashton – s’étaient montrés très coopératifs. Non, « coopératif » était un euphémisme pour parler d’Ashton. Il avait été excessivement enthousiaste face aux suggestions de Nicole, au point de se mettre à tournoyer comme Snoopy pour encourager Walker à « sourire » et à « s’éclater un peu ».
Étrangement, Walker avait senti son sang bouillir et ses mains devenir moites face à cette petite chorégraphie. À ce jour, il en ignorait encore les raisons. Il n’y avait rien de sexy à danser comme Snoopy, mais son corps n’avait pas l’air du même avis. À ce stade, Walker aurait fait n’importe quoi pour qu’Ashton se rasseye et arrête d’être aussi… aussi…
Ça .
Alors il avait abdiqué.
À ce moment-là, il ne voyait pas le mal. En particulier s’il s’avérait que Nicole avait raison, et que ce Secret Santa mette de la bonne humeur au bureau. Ça ne devait pas être bien compliqué de trouver un cadeau de Noël pour un assistant administratif. Il se contenterait d’acheter une jolie tasse à café, de l’enrouler d’un ruban rouge et l’affaire serait pliée, hein ? Enfin, c’était ce qu’il s’était dit pendant que Nicole et Ashton consolidaient leur projet en déterminant une limite de prix et en interdisant les cartes cadeaux.
À présent, il se retrouvait à fixer, hébété, le morceau de papier dans sa main, en jurant contre son manque de ténacité.
Parce que lui, Walker Alan Ronson, venait malheureusement de tirer le nom d’Ashton – Dieu seul le sait quel deuxième prénom – Sellers.
Pas celui d’un assistant.
Ni celui d’une personne à qui il serait facile d’offrir un cadeau.
Oubliée, l’idée de la tasse, car Ashton ne buvait qu’un café par jour, acheté au Starbucks et servi bouillant dans un gobelet en carton qu’il rapportait chaque matin au bureau. Après ça, il passait à l’eau pour une question « d’hydratation et de beauté », selon ses dires. Sérieusement ! Walker l’avait entendu prononcer ces mots exacts à Taylor, l’un de leurs meilleurs rédacteurs, pour justifier sa quantité limitée de caféine. Hydratation et beauté .
C’était le genre de raison pour laquelle Walker ne pouvait pas se sentir proche d’Ashton : il était ce type d’homme inhumainement beau avec des yeux vert brillant et des cheveux bouclés bruns, presque noirs, qui retombaient sur la peau pâle de son visage. Une carnation qu’Ashton perfectionnait toujours à l’aide d’un chouia – ou plus – de maquillage.
Plus on en met, mieux c’est.
Où est-ce qu’un type d’un mètre quatre-vingts pouvait trouver de telles chemises en soie fleuries et des pantalons serrés couleur crème ? Et tout ce maquillage ? Est-ce qu’Ashton était un habitué du Sephora dans lequel la sœur aînée de Walker passait ses journées ? Ou est-ce qu’il achetait son fard à paupières ailleurs ? Qu’est-ce que Walker y connaissait de toute façon ? Peut-être qu’il existait des magasins de beauté spécialement pour les hommes. Et si ce n’était pas le cas, les entrepreneurs devraient y songer. Parce qu’ils pourraient s’en faire une putain de fortune.
Note pour plus tard.
— Tu es tombé sur un difficile, avoue ? se moqua Kayla.
La voix de la réceptionniste le fit sursauter et il se détourna de sa mauvaise pioche.
— Difficile ? répéta-t-il.
Elle pointa le carré de feuille dans sa main.
— Oh, soupira-t-il. On peut dire ça.
Kayla dégagea sa frange châtain et ondulée de son front, et lui sourit. Elle avait un joli sourire. C’était en partie la raison pour laquelle elle avait été embauchée à la réception. C’était aussi parce qu’elle était organisée, enjouée et responsable – et son style vestimentaire – était à la fois mignon, décalé, moderne, tout en restant conforme à l’image de la boîte.
Ce jour-là, Kayla portait un pull rose avec des petits flocons argentés dessus, accompagné d’une jupe verte flashy. C’était comme si Pâques et Noël avaient eu une fille. Walker lui trouva des airs de poupée. À une époque de sa vie et si elle n’avait pas été sa collègue, elle aurait pu lui plaire.
— Est-ce que le nom que tu as tiré pose un problème ? demanda-t-elle.
— Non. C’est bon, marmonna Walker en glissant une main sur sa nuque moite.
Pourquoi avait-il fallu qu’il tombe sur Ashton ? Il réprima son envie soudaine de tirer sur le col de son polo bleu marine pour s’éventer un peu.
— Pas de changement, lui indiqua Kayla dans un clin d’œil.
Elle récupéra la bonbonnière encore pleine de noms qui n’étaient pas celui d’Ashton, et l’éloigna de lui pour l’empêcher de piocher de nouveau. C’était comme si elle lisait dans ses pensées.
Elle tourna les talons et sourit malicieusement à Joe Warner, manager artistique de SRS. Il était grand, mince, et en train de contempler les donuts étalés sur la table de la salle de pause, l’air d’être sur le point de craquer et de tous les enfourner dans sa bouche en même temps. Joe était ce genre de goinfre. Walker envisagea une seconde d’en prendre un chocolat tout de suite, car si Joe finissait par céder à ses pulsions dévorantes, il n’en resterait plus un seul dans peu de temps.
Kayla attira l’attention de Joe d’un petit coup de coude et lui commanda de tirer un nom à