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Français
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2021
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Publié par
Date de parution
08 juillet 2021
Nombre de lectures
0
EAN13
9782375211984
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Intégrale de la série Tant qu'il y aura des loups ! Inclus : Sombre mutation - Astres maudits et Apocalypse
Sombre mutation :
Les humains ignorent tout des créatures qui rôdent dans l’ombre. Du moins, presque tous les humains. Simon Geoffroy , lui, est de ceux qui savent. Recrue plus que prometteuse de la Confrérie des Chasseurs, il a été formé pour traquer et éliminer les menaces du monde surnaturel. Vampires, loups-garous, magie noire... Des monstres qui hantent les cauchemars, il en fait son affaire.
Mais toutes ses certitudes sur le bien et le mal volent en éclats lorsqu’il se retrouve confronté à Martin. Martin le vampire qui a pour sale habitude d’abandonner ses victimes exsangues dans son sillage. Un jeu de piste un peu dérisoire pour cet immortel qui n’est plus très sûr de vouloir continuer à arpenter la nuit plus longtemps.
Leur rencontre a tout du séisme alors qu’une indéniable attraction les pousse l’un vers l’autre. Mais comment un vampire et un chasseur pourraient-ils prétendre à une fin heureuse quand tout les sépare ? L’amour inconditionnel de Martin est-il une raison suffisante pour que Simon trahisse les siens et risque sa vie ?
Pour ne rien arranger, les manigances d’un groupe prêt à tout pour arriver à ses fins compliquent encore un peu plus la donne. Entre manipulation scientifique des créatures surnaturelles et chasse à l’homme, les deux amants auront fort à faire pour espérer sauver leur peau.
Astres Maudits :
Grégorian a disparu sans laisser de trace et le carnage de la nuit passée fait bientôt la une des médias. En plein chaos, la Confrérie semble compromise et Vardrenne, épaulé de l’agent Mumbia et d’Anna Petrovic, n’a d’autre choix que de prendre les rênes dans l’espoir de mettre la main sur le redoutable virus.
De leur côté, Simon et Martin font profil bas et se réfugient dans l’appartement du vampire en attendant de découvrir l’identité de l’inconnu sauvé des laboratoires Avagen. Qui est-il ? Et pourquoi Simon a-t-il l’impression de le connaître ?
Entre légendes oubliées et trahisons, choisir un camp devient primordial.
Apocalypse :
Le monde des Hommes tel qu’ils l’ont connu n’est plus. Partout, les lycans pullulent, infectent et tuent les créatures qui croisent leur chemin. Les vampires se terrent dans les décombres des villes bombardées et les ennemis d’hier font d’étonnants alliés d’aujourd’hui pour ceux qui restent.
Survivre est une lutte de chaque instant, mais le temps presse, car l’apocalypse est à leur porte. Pour nos héros, l’heure des grandes révélations a sonné. Et si chacun caresse l’espoir d’arracher la victoire, tous devront faire des choix et se battre pour y parvenir.
La défaite n’est pas une option, l’existence tout entière en dépend.
Publié par
Date de parution
08 juillet 2021
Nombre de lectures
0
EAN13
9782375211984
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Marcus McDeheim
Tant qu’il y aura des loups
Série Intégrale
Mix Éditions
N°ISBN Numérique : 978-2-37521-198-4
© Mix Éditions 2021, tous droits réservés.
© Mix Éditions et Adobe Stock, pour la présente couverture.
Suivi éditorial et correction : Charlotte Arnaud & Jennifer Verbeurgt
Dépôt légal : Juillet 2021
Date de parution : Juillet 2021
Mix Éditions :
200 route de Bordeaux, 40 190 Villeneuve de Marsan
Site Internet : www.mix-editions.fr
Art L122-4 du CPI : Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite. Il en est de même pour la traduction, l’adaptation ou la transformation, l’arrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque.
Art L335-2 du CPI : Toute édition d’écrits, de composition musicale, de dessin, de peinture ou de toute autre production, imprimée ou gravée en entier ou en partie, au mépris des lois et règlements relatifs à la propriété des auteurs, est une contrefaçon et toute contrefaçon est un délit. La contrefaçon en France d’ouvrages publiés en France ou à l’étranger est punie de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 euros d’amende. Seront punis des mêmes peines le débit, l’exportation, l’importation, le transbordement ou la détention aux fins précitées des ouvrages contrefaisants. Lorsque les délits prévus par le présent article ont été commis en bande organisée, les peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et à 750 000 euros d’amende.
Art L335-3 du CPI : Est également un délit de contrefaçon toute reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d’une œuvre de l’esprit en violation des droits de l’auteur, tels qu’ils sont définis et réglementés par la loi. Est également un délit de contrefaçon la violation de l’un des droits de l’auteur d’un logiciel définis à l’article L. 122-6.
Livre 1
Sombre mutation
Chapitre 1
Le feu de cheminée qui crépitait bruyamment derrière l’agent Simon Geoffroy projetait des ombres inquiétantes sur l’ensemble de la bibliothèque murale. Impressionné par la quantité de livres présents dans la pièce, le jeune homme leva le menton vers les étagères qui s’élevaient jusqu’au plafond, se faisant la réflexion que son nouveau client était manifestement quelqu’un de riche et de cultivé.
Quoique l’un n’implique pas forcément l’autre, reconnut-il en enfouissant les mains dans les poches de son pantalon.
Nombreux étaient en fait les collectionneurs d’éditions rares n’ayant jamais ouvert un livre de leur vie, plus appâtés par la valeur mercantile de leur acquisition que par son contenu.
Simon Geoffroy, lui, aimait la lecture depuis qu’il était en âge de saisir le sens des mots. L’hiver au coin du feu, étendu dans un parc au soleil, assis à la terrasse d’un café, l’endroit importait peu dès lors qu’il pouvait se plonger dans un univers rocambolesque, une fiction palpitante ou plus rarement une saga historique.
Une véritable passion qu’il avait partagée avec son grand-père, Aaron Geoffroy, illustre chercheur et professeur d’histoire. À bien des égards, les deux hommes considéraient l’écriture comme la plus importante des découvertes humaines, bien loin devant l’invention de l’outil ou encore la maîtrise du feu. Simon avait toujours entendu son aïeul affirmer que l’écriture était le cadeau d’un dieu mésopotamien, connu en Égypte sous le nom de Thot 1 , et non pas le produit de l’intelligence humaine.
Mais en dépit de tout ce qu’il savait, après tout ce qu’il avait vu d’étrange et de surnaturel au cours de sa jeune carrière au service de la Confrérie des Chasseurs, Simon n’en avait jamais rien cru. Pour lui, seule l’humanité était à l’origine des premiers mots et certainement pas un démon primitif, vieux de quelque 3300 ans !
Attiré par la diversité des ouvrages alignés sous ses yeux, il se pencha sur le côté pour étudier certains titres. Quelques-uns lui étaient familiers comme : le Traité sur le mal de saint Thomas d’Aquin ou le célèbre Histoires et civilisations de Friedrich Schwarz. D’autres en revanche lui étaient totalement inconnus, à l’instar des Contes et nouvelles : la réalité derrière les mots ou le mystérieux Sous les pavés, l’enfer : Petit traité de démonologie.
Intrigué par ce dernier exemplaire, Simon glissait une mèche de cheveux derrière son oreille droite et tendait l’index vers la reliure lorsqu’une voix très grave s’élevant dans son dos le poussa à se redresser.
― Monsieur Geoffroy ?
Simon se retourna pour découvrir dans l’embrasure de la porte un homme barbu d’une quarantaine d’années, particulièrement élégant. Il ne put s’empêcher de relever chez son hôte la crinière de jais, les traits virils et le regard de braise. Le V que formaient les deux pans de sa robe de chambre laissait entrevoir une profusion de poils sombres. Simon eut tout de suite envie d’y glisser les doigts.
Le propriétaire de la demeure s’avança vers lui pour lui serrer la main.
― Monsieur Delambre, présuma Simon. Je suis ravi de vous rencontrer.
― Je vous en prie, appelez-moi Tristan.
Sa voix était pleine d’assurance, plaisante à écouter. Sa poignée de main était ferme, sans être trop autoritaire. Simon ignorait l’objet de sa rencontre avec Tristan Delambre, mais cela devait être suffisamment important pour que madame Wong, sa supérieure hiérarchique, lui enjoigne de se rendre dare-dare dans le quartier huppé de la ville un jeudi soir.
Tristan Delambre désigna deux fauteuils en cuir marron et invita Simon à s’asseoir.
― Je vous sers quelque chose ? proposa-t-il dans la foulée. Un bourbon, peut-être ?
Ce n’était pas l’envie qui manquait à Simon. La semaine avait été difficile, sa dernière mission tout autant. Il manquait de sommeil et, pour couronner le tout, l’aura charismatique du quadragénaire le rendait nerveux. Une dose de whisky l’aurait volontiers aidé à se détendre.
― Un verre d’eau fera parfaitement l’affaire, répondit-il néanmoins.
― Plate ou gazeuse ?
― Gazeuse, merci.
Tristan Delambre arborait une stature athlétique. De toute évidence, il s’agissait d’un homme qui prenait soin de lui. Avec son large dos et ses épaules développées, Simon le suspectait de pratiquer la natation depuis de nombreuses années.
― C’est tout à fait juste, confirma Tristan en s’éloignant du bar pour le rejoindre avec les boissons.
― Excusez-moi ? bafouilla Simon, quelque peu surpris, avant d’attraper le verre qu’on lui tendait.
Son hôte prit place dans son siège. Ses longues jambes poilues croisées devant lui laissèrent supposer à Simon que Tristan Delambre était nu sous son peignoir de nuit. Cette idée ne fit qu’aggraver son trouble naissant.
— Vous préjugiez à l’instant même que je nageais. Je m’y astreins au moins trente minutes chaque matin.
Simon sourit en hochant la tête.
― Vous lisez dans les pensées, dit-il.
Tristan lui retourna son sourire en portant son verre à ses lèvres.
― Effectivement.
L’homme scruta longuement Simon, au point que la situation en devint presque embarrassante.
― Je me demandais comment vous connaissiez l’existence de la Confrérie, déclara l’enquêteur au bout d’un moment.
― Pour ne rien vous cacher, j’y ai exercé mes talents pendant un temps. Rien de bien méchant, rassurez-vous. Ce fut néanmoins une expérience des plus enrichissantes. Un bon souvenir, même. À présent, je me contente d’être un de vos plus fidèles mécènes. Une maigre contribution au regard du travail que vous accomplissez chaque jour, entendons-nous bien.
― Je vois, fit Simon. Et pour quelles raisons vous a-t-on sollicité exactement ?
De fines pattes d’oie se formèrent au coin des yeux de son interlocuteur lorsque celui-ci sourit.
― Vous connaissez le code de la Confrérie autant que moi.
Les deux hommes reprirent à l’unisson la devise de l’agence.
― Le silence est d’or, parole de morts .
Simon inclina la tête.
― Bien, fit-il en sortant un calepin et un stylo de son imperméable. En quoi la Confrérie peut-elle vous être utile, monsieur Delambre ?
― Madame Wong m’a assuré que vous étiez un de ses éléments les plus prometteurs. D’après elle, vous manquez parfois d’audace, mais vous avez un certain talent.
Simon se sentit à la fois flatté et embarrassé par le compliment.
Un long silence s’étira entre les deux hommes durant lequel Simon se perdit dans la contemplation de son client. Sa bouche était une invitation à la luxure. Deux lèvres épaisses encadrées par une profusion de poils soyeux et qui ne demandaient qu’à être goûtées.
Elles doivent avoir la saveur du malt, s’imagina-t-il.
Une bouffée de chaleur le fit brusquement rougir et il se resserra sur lui-même.
Qu’est-ce qui te prend ? Reprends-toi, mon vieux , se gronda-t-il. C’est un client .
Gêné à l’idée que Tristan Delambre pût ressentir son trouble, il toussota pour se donner un peu de contenance.
― Dans ce cas, dit-il, en quoi puis-je vous aider ?
Les glaçons dans le verre de Tristan tintèrent lorsqu’il leva le coude pour siroter sa boisson.
― Je veux que vous retrouviez ma nièce, annonça-t-il froidement. Je crains qu’elle n’ait été enlevée.
― Qu’est-ce qui vous fait croire que votre nièce pourrait être en danger, monsieur Delambre ?
― Tristan, lui rappela ce dernier. J’insiste.
― Pardon. Tristan.
Triiisssstan, soupira silencieusement Simon . Même son prénom a quelque chose d’érotique.
Il se risqua à contempler quelques secondes de plus le visage de son hôte. Le front haut attestait d’une grande intelligence, disait-on, et les yeux bleus d’une certaine sensibilité.
Les lignes de son cou sont …
Tristan Delambre se racla la gorge.
― Personne n’a eu de ses nouvelles depuis hier matin.
― Cela ne veut pas dire qu’il lui soit arrivé quelque chose, répondit Simon en prenant des notes. Quel âge a votre nièce ?
― Vingt-deux ans.
― Beaucoup de jeunes gens sortent pour aller s’amuser avec des amis, observa Simon.
― Caroline n’est pa