85
pages
Français
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2023
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Français
Ebook
2023
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Publié par
Date de parution
08 juin 2023
Nombre de lectures
0
EAN13
9782383515159
Langue
Français
et je suis cet oiseau...
étranger à la terre...
et je plane au plus haut...
absent de l’univers...
ainsi près des nuages...
libéré et léger...
mon esprit sans ambages...
s’emploie à voyager...
Publié par
Date de parution
08 juin 2023
Nombre de lectures
0
EAN13
9782383515159
Langue
Français
Couverture
La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, du contenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu’ils produisent à la demande et pour le compte d’un auteur ou d’un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité.
Dédicace
À mon père, à mes enfants
à nouveau je me perds
à nouveau je me perds…
mon esprit en bataille…
je ne sais plus que faire…
il n’est plus rien qui m’aille…
je repars vers le fond…
le lieu de mon absence…
plus loin que la raison…
le néant le silence…
au regard de ma vie…
l’échec est la constance…
et les routes suivies…
engendrent la souffrance…
et toujours reproduire…
les schémas refoulés…
pour sans fin me réduire…
à l’enfance oubliée…
mais que fait donc le ciel…
regarde-t-il la terre…
après monts et merveilles…
qu’il soit pour moi un père…
alors rien ni personne
alors rien ni personne…
tout est déconnecté…
le rythme est monotone…
tout l’être est affecté…
j’avance mais j’en doute…
je cherche ma maison…
est-ce la bonne route…
en pleine déraison…
et plus rien ne me touche…
mon cœur s’est refermé…
et sec comme une souche…
je me sens désarmé…
le temps s’est mis au gris…
il épouse ma cause…
est-il lui un ami…
une intime symbiose…
le soleil s’est caché…
car durant tout ce temps…
il ne peut assumer…
la vie comme il l’entend…
ainsi la solitude…
sans aucune amitié…
provoque une attitude…
loin de l’humanité…
et toutes ces questions…
la plupart sans réponses…
condamnent toutes actions…
dans le noir je m’enfonce…
ne rien voir ni entendre…
s’isoler en ermite…
et chercher à comprendre…
mes erreurs en conduite…
la maison devient grotte…
les volets sont fermés…
personne n’est mon hôte…
où est la vérité…
et le temps disparaît…
où donc ai-je la tête…
les idées obstinées…
au cœur de la tempête…
quand proche de la mort…
je prendrai conscience…
que je suis âme et corps…
je me ferai violence…
dans un élan vital…
je ressusciterai…
pour une voie royale…
sans jamais plus errer…
au bord de la rivière…
au bord de la rivière…
au fond de la vallée…
la maison ouvrière…
riche de son passé…
l’habitait un mineur…
un jardin potager…
au milieu quelques fleurs…
de quoi bien l’occuper…
sa femme dynamique…
travailleuse à souhait…
avait ouvert boutique…
l’échoppe rapportait…
la mine fut fermée…
et dans le même temps…
le couple vieillissait…
et les voilà partant…
cette maison à vendre…
dans un cadre idyllique…
je ne pouvais attendre…
mon achat fut logique…
elle devint ma maison…
et je la rendis mienne…
de multiples façons…
sans ménager ma peine…
je la couvris d’ombrages…
dignes de la région…
ampélopsis sauvage…
trouvée dans le canton…
la vigne avait sa place…
par pure tradition…
les treilles pour espace…
je plantais du clinton…
le jardin potager…
pour nourrir le bonhomme…
et les arbres fruitiers…
des cerises et des pommes…
et puis toutes ces fleurs…
réparties au hasard…
l’harmonie des couleurs…
s’offrait à mon regard…
la rivière tout près…
généreuse en eau…
arrosait volontiers…
tous ces bons végétaux…
la vie était paisible…
dans ce cadre charmant…
le bonheur fut visible…
pour le seul habitant…
c’était un lieu de fête…
famille et amis…
la treille était faite…
pour la gastronomie…
les soirées arrosées…
d’amitié et d’amour…
les rires ne cessaient…
qu’à la pointe du jour…
ce fut un temps heureux…
qu’une femme chez moi…
d’un élan amoureux…
illuminait parfois…
mais cette eau passagère…
période cévenole…
montait par la colère…
inondant tout mon sol…
une année deux années….
l’eau trop haute montât…
me laissant constater…
tous les nombreux dégâts…
trop las de reconstruire…
je pris la décision…
à regret de partir…
vers d’autres horizons…
il me reste en mémoire…
ce bon temps en cadeau…
témoin de mon histoire…
je n’en veux pas à l’eau…
avant que d’aller voir
avant que d’aller voir…
maman elle m’attend…
je passerai te voir…
et je prendrai mon temps…
juste avant la roubine…
donnant l’eau par puisage…
la porte en fer qui couine…
me donne le passage…
pénétrer en ce lieu…
me rappelle mortel…
après tout quoi de mieux…
pour côtoyer le ciel…
mes visites sont rares…
pourquoi venir pleurer…
et fixer mon regard…
sur ta tombe scellée…
tu n’es plus que ton nom…
gravé sur une pierre…
suivi de ton prénom…
dans un grand cimetière…
réduit en ossements…
ton âme n’est plus là…
ta mémoire à présent…
seul lien à l’au-delà…
chaque jour de ma vie…
tu le vis avec moi…
et bien des fois j’agis
en référence à toi…
devant toi immobile…
le temps est ignoré…
pensées indélébiles…
passé remémoré…
et face aux souvenirs…
l’émotion est trop forte…
mes pleurs pour nous unir…
c’est l’amour qui l’emporte…
ce que nous dit l’horloge
...