Effervescence d'une âme , livre ebook

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Une rencontre entre deux âmes liées par la tendresse, deux cœurs liés par la pudeur des sentiments et deux corps liés par la sensualité.
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Date de parution

08 novembre 2013

Nombre de lectures

0

EAN13

9782312017105

Langue

Français

Effervescence d’une âme
Miet
Effervescence d’une âme
Recueil de poésies










LES ÉDITIONS DU NET 22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2013 ISBN : 978-2-312-01710-5
Avant-Propos
Écrire ! Une ivresse ! quand on a pris une
route que l’on ne pensait jamais emprunter
loin des habitudes et des certitudes ; que l’on
marche dans les hautes herbes et que l’on
a trouvé une âme qui vibre en résonance
avec la sienne.

A toutes nos bulles et à tous nos voyages.
P LAISIR
Tu as le sourire d’un matin sur un champ de rosée,
Des yeux qui caressent
Comme la douceur de la brise au mois de mai,
Avec sous ta peau cette chaleur d’oiseau dont le
cœur palpite follement.
Tu es charpente, terre et île ;
Tu es tout ensoleillé d’exister,
La bouche fraîche comme une herbe,
Le corps mûri par les jours de la vie.
Je te prendrai, marcheur de mes nuits, dans le filet
de mon âme,
À bout de forces et à bout de cris,
Pour te faire aimer la vie
Et t’aimer follement, racines, écorce et feuilles.
Tu fais lever l’aube entre mes bras
Et tu changes la couleur de nos saisons,
De jour en jour, à travers minutes et heures.
Dans l’impatiente espérance, je finirai bien par te
rencontrer quelque part
Et contre tout ce qui me rend absente et
douloureuse,
Dans le mince regard qui me reste au fond du froid
et de l’attente,
J’affirme ô mon amant, que tu existes
Et que nous n’irons plus dormir
Chacun à des lieues de distance dans nos rêves
tempêtes.
Nous nous retrouverons dans la soif de nos lèvres.
J’irai te chercher pour vivre un instant d’indécence
Irisé de larmes d’étincelles.
Étanche le feu de mes soifs,
Libère-moi dans tes mains et glisse des giboulées
d’étoiles
Sous mes paupières closes.
Parsème-moi d’une constellation de gouttes de pluie
cueillies
Juste pour que je revienne fière,
Me lovant le long de ton corps,
Nouvelle née de l’amour juste au creux de ton cou.
J’ai le cœur qui bat martelant le tempo
Sous les sabots de mille chevaux.
J’ai le cœur comme la flamme d’une bougie
Qui vacille et tremble sous le souffle de plumes de
tes baisers.
Toi, tu as la tête dans mon cou,
Le visage lumineux,
Le regard tourné vers mes sources cachées
Et mille chants d’insectes dans tes veines
Et mille pluies de pétales dans tes caresses.
L’éclair du plaisir s’épanouit dans ma chair.
Je fais de ma vie un plongeon,
Je vis de rage bleue,
Concassant le désespoir, la tristesse et l’oubli de toi.
Tu es l’amant, l’unique,
Une flèche à ma ceinture,
Une danse ronde aux quatre coins de l’horizon,
La réconciliation après la bataille,
L’écheveau de mon espoir,
Le murmure des jours à mes oreilles,
L’eau bleue du miroir où mes larmes se noient,
La chance ouverte sur demain.
Ouvre-moi tes bras que j’entre au port
Et mon corps d’amoureuse viendra rouler sur les
beaux galets gris.
Allume pour moi le phare du désir,
Nous nous reposerons dans la lumière de toutes les
mers.
Et dans l’ordre universel,
Assise quelque part dans l’ombre de ton cœur,
Je créerai le désordre
Plongeant dans des nuits sans lumière
Pour étancher ma soif.
Je dénouerai les fils de l’amour éternel
Et enroulerai la soie de la pluie sur tes mains
Pour te consoler d’être prisonnier de mon cœur.
Je jetterai dans ton corps le souffle de mon sang.
J’avancerai ravie, frileuse aux pieds nus sur les
frimas de l’aube,
Le monde entier grondant en nous comme le feu du
volcan.
Coule en moi, laboure la terre meuble de mon corps
Comme un jardin d’Éden.
Viens faire naître des frénésies
Éperdument heureux parmi des pluies de fleurs.
Qu’importe je serai toujours insolemment aimée…
même si je suis seule
Et les années m’emporteront sens dessus dessous
Dans les éclairs, dans les flammes, dans le feu, dans
les braises
De la longue nuit effilée de nos désirs.
Toutes les paillettes de tes yeux
Seront toujours au fond de mon cœur
Et elles traverseront les siècles
Accrochées à nos souvenirs.
Je marche vers toi, je meurs de toi ;
Lentement, je glisse de tout mon long au creux de
ton âme.
Je marche vers toi.
Je bois
À la coupe pleine du sens de la vie,
À nos rires semés dans les rues sans nord ni sud,
Aux gifles du vent sur nos visages heureux.
J’ouvre mes bras à la croisée des chemins ;
Mon corps vibre sous tes doigts et tu tires
les ficelles des souvenirs perdus.
Je n’attends pas la fin du monde, je t’attends juste
Dans l’auréole de nos existences
Jetées sur les rives du plaisir.
I NVITATION
Dans le palais des soupirs, je t’invite mon amant
Pour déguster la pluie de mes mots inconnus.
Sur les fils tissés du temps, j’accroche
Des poèmes et des chants de sirène
Pour qu’ils bercent ton corps de guerrier fatigué.
Blottis-toi sous le duvet brûlant de ma tendresse,
Je réchaufferai ton cœur vagabond
de mes incendies.
Entre dans mon jardin pour cueillir toutes les fleurs
Et les jeter sur mon corps offert
sur le lit des étreintes.
À la source de mon cœur, viens allumer la flamme,
Je vais t’inventer des soleils, des caresses intenses
Pour que nos envies demeurent immortelles.
Sois le port, le refuge, l’abri dans les tempêtes,
Mon âme y versera des étoiles de velours
Pour que tu te reposes dans la farandole
de mes désirs.
A TTENDRE
Les jours sont des libellules bleutées,
Leurs vitraux ailés vibrent dans ma tête,
Leurs couleurs embrasent mes nuits sans sommeil.
Je reçois tous les soleils
De tes baisers perdus
Sur mes épaules nues.
Tu t’immisces
Jusqu’aux moindres interstices
De mes secrets murmurés.
Je te reçois à satiété
Sur mes sources dénudées.
Tu entres en moi
Des étincelles plein les mains
Et des étoiles qui pétillent dans tes yeux.
Dans l’immensité à vivre,
J’attends ta venue
Toujours annoncée, toujours espérée.
Le cœur emmailloté de silence,

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