LES CRIS DE MA PREHISTOIRE , livre ebook

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RENAÎTRE Mes droits, sans droits Les droits traduisent par l'égalité des devoirs de l'homme, à son frère ! C'est par ces différents droits que notre fraternité a du sens. Les cris, les vents ne bercent plus tes angoisses, nous serons, demeurons frères. Mais, ils les réchauffent en vain souffle fort; elle se nouera seule, le sacrifice de l'amour ! Cri, blâme ta douleur... Mais soigne ton aigreur, car l'homme naît seul. Mais agis envers autrui avec l'esprit d'union et de solidarité... Les hommes s'aiment les uns les autres : cet amour se noue dans le don commun qui est plus vaste que soi… Habile-toi de douceur, chausse-toi de tendresse ; mais arme-toi de violence pour vaincre la peur des illusions et celle d'évoluer... Mais couvre-toi de courage ; nourris-toi d'audace, berce-toi de détermination. Construis avec sagesse, garde l'esprit enjoué comme cet enfant insouciant ; de son devenir ! Ton âme est pure, mais il lui faut une jeunesse inconsciente; pour embellir le jour... J'aimerais que tu pratiques l'humilité, la bonté, la tolérance... Je ne voudrais pas que tu subisses des opinions communes, Mais, que chacun les subisse et que jamais personne ne les forme... Je suis l'âme de l'esprit du vivre ensemble et j'inspire la terre. Je sème, la graine qui fera germer l'intensité de mon adresse à générer la fraternité. La naissance de cet univers nouveau, nourrira l'essence même de l'amour... Il caressera les loisirs ou ses grands rêves endormis d'autrefois : Vécus ou restant comme les empreintes du passé ; qui se vit au présent... Les ancêtres des mémoires oubliées, qui va encore chanter la préhistoire des temps anciens ? Même ces vieillards ont oublié comment était leur jeunesse... Les balafons de l'histoire, retracent les soufrances d'une mère pendant l'enfantement. Mais sa réjouissance, réside au vagissement de nouveau-né, qui pousse son premier cri Je suis l'âme de la forêt, je rode en esprit je suis la mère de toutes les vies… Je suis l'entité la plus ancienne que le temps lui-même ignore sans ignorance, mais que la conscience évoque, invoque sans acclamation. Mais je suis jeune comme : à chaque naissance, que la terre m'offre une vie ...
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Date de parution

01 janvier 2024

Nombre de lectures

670

EAN13

9799956202811

Langue

Français

ESTHER VERONIQUE BEYALA
LES CRIS DE MA PREHISTOIRE
Poésie
1
LES CRIS DE MA PREHISTOIRE
Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés pour tous les pays.No part of this book may be reproduced in any form by print, photo-print, microfilm or any other means without written permission from the publisher.apeledition@gmail.com/www.apeleditions.com Copyright © APEL Editions, Yaoundé 2024
2
DÉCLARATION
Cette héroïne des noms oubliés
Sa belle âme, ce bout de femme qui a eu la joie et la plénitude d’être là aujourd’hui pour célébrer l’union, l’amour pur et sain
La poétesse qui voyage à travers les mots ou selon l’univers ne saurait rêver au prêt des dieux
Comme mon amour fut grand…
Cette jeunesse qui a su braver et fuirle temps d’une autre époque
Alors on ne saurait conter sa préhistoire ou sculpter les mémoires de la terre selon l’équilibre qui se veut équilibriste pour apaiser les tourments et lamentations…
Ma plume reste muette à cette déferlante, impulsif amour qui a sumurir éclore aux yeux de tous…
La nature qui quelquefois aurait dû me dérouter ou encore m’aurait perdue
Selon ses tumultes mon cœur plein d’amour n’a flanché il est resté intact sans tâche, comme cette vierge digne d’une promise à ce roipur !
3
MADÉRIVE
Offerte à la lumière crue des poètes et ses sirènes
Au pavillon de la Beauté qui ce soir accuse mon âge
1 Les Oriflammes sont en berne je me conjugue dans les multiples degrés du temps
Salement envie de ne rien faire j’asticote la saveur des pages blanches sans ligne
Pour ne pas écrire droit j’aime désobéir auxobligations et même aux lois
Je voudrais disloquer les soleils des mondes sifflés strictement ! Les sirènes elles qui chantent pour nous deux, mais tout peut se désenchante à notre dérive sans rive qui dérive
1 Oriflamme
Nom féminin : Drapeau, bannière d’apparat
4
RENAITRE
Mes droits, sans droits
Les droits traduisent: par l’égalité des devoirs de l'homme, à son frère !
C’est par ces différents droits que notre fraternité a du sens.
Les cris, les vents ne bercent plus tes angoisses, nous serons, demeurons frères.
Mais, ils les réchauffent en vain souffle fort ; elle se nouera seule, le sacrifice de l’amour!
Cri, blâme ta douleur…
Mais soigne ton aigreur, car l’homme naît seul.
Mais agis envers autrui avec l’esprit d’union et de solidarité…
Les hommes s’aiment les uns les autres: cet amour se noue dans le don commun qui est plus vaste que soi…
Habile-toi de douceur, chausse-toi de tendresse ; mais arme-toi de violence pour vaincre la peur des illusions et celle d’évoluer…
Mais couvre-toi de courage ; nourris-toi d’audace, berce-toi de détermination.
5
Construis avec sagesse, garde l’esprit enjoué comme cet enfant insouciant ; de son devenir !
Ton âme est pure, mais il lui faut une jeunesse inconsciente; pour embellir le jour…
J’aimerais que tu pratiques l’humilité, la bonté, la tolérance…
Je ne voudrais pas que tu subisses des opinions communes,
Mais, que chacun les subisse et que jamais personne ne les forme…
Je suis l’âme de l’esprit du vivre ensemble et j’inspire la terre.
Je sème la graine qui fera germer l’intensité de mon adresse à générer la fraternité.
La naissance de cet univers nouveau nourrira l’essence même de l’amour…
Il caressera les loisirs ou ses grands rêves endormis d’autrefois:
Vécus ou restant comme les empreintes du passé ; qui se vit au présent…
Les ancêtres des mémoires oubliées ; qui va encore chanter la préhistoire des temps anciens ? Même ces vieillards ont oublié comment était leur jeunesse…
6
Les balafons de l’histoire retracent les souffrances d’une mère; à l’enfantement.
Mais sa réjouissance réside au vagissement de nouveau-né, qui pousse son premier cri !
Je suis l’âme de la forêt, je rode en esprit, je suis la mère de toutes les vies…
Je suis l’entité la plus ancienne que le temps lui-même ignore sans ignorance, mais que la conscience évoque, invoque sans acclamation.
Mais je suis jeune comme : à chaque naissance, que la terre m’offre une vie …
7
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