Amour aller-retour - L’émergence du diamant brut , livre ebook

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2018

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Après Amour aller-retour, l’estime de soi est la clé, Marie-Eve nous revient avec son récit réel, cocasse et touchant des expériences auxquelles elle a fait face, après un 4e burnout et suite à sa démission du milieu télévisuel pour se lancer ni plus ni moins, dans le vide.
Le coeur brisé par l’absence de l’homme en gris, dans le néant le plus total et le manque de respect pour elle-même, elle a dû redorer son estime personnelle à travers diverses occupations, qui ne contribuaient pas, le croyait-elle, à la développer. Princesse et serveuse, peintre comme plieuse de linge professionnelle, elle était prête à tout pour trouver sa voie et se libérer de la souffrance qui l’avait toujours habitée.
Amenant chacun à se voir autrement, avec plus de compassion, Amour aller-retour, l’émergence du diamant brut, vous amènera au coeur de vous-même, avec douceur et légèreté, dans l’espoir de voir tout un chacun s’épanouir et briller de mille feux.
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Publié par

Date de parution

08 janvier 2018

Nombre de lectures

29

EAN13

9782897862114

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Copyright © 2017 Marie-Eve Lamontagne
Copyright © 2017 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Émilie Leroux, Nancy Coulombe
Conception de la couverture : Catherine Bélisle
Photo de la couverture : © Getty images
Crédit photo : Caroline Langevin
Mise en pages : Amélie Bourbonnais Sureault
ISBN papier 978-2-89786-209-1
ISBN PDF numérique 978-2-89786-210-7
ISBN ePub 978-2-89786-211-4
Première impression : 2017
Dépôt légal : 2017
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives nationales du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada




Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Lamontagne, Marie-Ève, 1978-
Amour aller-retour. 2, L'émergence du diamant brut
ISBN 978-2-89786-209-1
I. Titre. II. Titre : Émergence du diamant brut.
PS8623.A486A622 2017 C843'.6 C2017-941833-5



Conversion au format ePub par:

www.laburbain.com

À tous les diamants bruts en quête d’amour et de paix, puissiez-vous découvrir ce qui brille au cœur de vous-mêmes et le porter bien au-delà.
Prologue
I l survient des moments dans nos vies où nous sentons que nous sommes dans une transition, que nous devons bouger, avancer, faire des actions concrètes pour changer le s c hoses. Ces actions sont parfois simples et sans grand danger, mai s l orsque nous avons trop étiré l’élastique, que nous avons manqué de respect pour nous-mêmes pendant plusieurs années, que nous sommes complètement à bout, éteints, guidés vers autre chose, nous pouvons alors ressentir cet appel à littéralement sauter dans le vide. La plupart des gens ne le feraient pas, parce qu’à la base, ce n’est pas nécessairement une bonne stratégie ; et surtout parce que le vide, ça fait peur. J’imagine parfois les victimes du 11 septembre 2001, prises au piège dans un immeuble en flammes à New York , choisissant le vide, car pour elles c’était la souffrance la moins grave devant une mort certaine. Or, si ce vide est différent dans nos vies, il arrive que nous nous jetions en bas par nous-mêmes pour nous forcer à agir, car nous savons pertinemment que si nous restons assis dans notre confort, nous risquons de ne jamais en sortir. Nous nous mettons volontairement en danger, car nous manquons de confiance en notre propre volonté d’agir. Parfois, nous ne pouvons simplement plus en supporter davantage, ayant poussé « la machine » à bout. Tout ce qui est rationnel n’a alors plus d’importance. Les peurs n’ont plus de contrôle sur nous. L’irrationnel l’emporte. C’était mon cas, quand j’ai remis ma démission en novembre 2013.
Comme vous l’avez probablement lu dans le premier tome, après quatre dépressions j’étais mûre pour le grand saut. En fait, ce furent quatre arrêts de travail et non pas quatre dépressions, car j’ai vécu dans un état dépressif presque toute ma vie, à l’intérieur de moi. Mon bel emploi de coordonnatrice à temps plein de 9 à 5, dans un beau bureau, ne me convenait plus, pas plus qu’aucun emploi, pas plus que rien sur cette Terre. Cette Terre me convenait-elle en fait ? J’en doutais. J’aurais pris la première navette pour Mars sans hésiter.
J’avais besoin de sentir le vide, de me pousser en bas de la falaise sinon je n’allais rien faire. J’avais besoin de dire ceci à la vie : « Ça y est, je suis prête. Je veux une vie meilleure plus adaptée à qui je suis. Je consens à découvrir et à creuser en moi. Je choisis d’être heureuse et de me libérer de ma souffrance. Amenez la suite. »
Je parlerai souvent de « la vie » dans cet ouvrage. D’autres l’appellent « Dieu », « ange », « univers ». Si j’utilise ces différents mots, il est toujours question de la même chose : c’est cette force intangible et invisible qui nous guide. Il faut comprendre que l’univers ne nous amène jamais au stade suivant si nous n’avons pas compris la leçon de l’expérience précédente. Il faut prendre position pour soi-même, décider où on veut aller et faire confiance à sa petite voix intérieure. C’est notre guide, notre phare, notre boussole. Toujours, elle a les réponses ; toujours, elle a raison. Peut-être n’est-ce pas ce que nous souhaiterions entendre, mais j’ai appris avec le temps à faire confiance au fait que tout arrive pour une raison et que notre unique but dans cette vie est de se libérer et de faire tout en notre pouvoir pour faire grandir la paix en nous.
La complexité pour nous, humains, est d’apprendre à faire la différence entre le mental et la voix du cœur. Tous deux ne veulent pas nous amener à la même place. L’un veut nous garder dans la rationalité, dans le connu, dans nos peurs et nos limitations. Il veut parfois nous faire croire des choses justes et venant du cœur, mais il n’en est rien. Comment différencier ? Comment savoir si nos actions sont guidées par notre petite voix intérieure et non par ce hamster maléfique qui vit dans notre tête ? Sachez qu’il n’existe pas de recette miracle et que vous avez sûrement lu des dizaines de fois ces choses à faire pour créer le contact avec soi, mais ce n’est pas parce que notre conscient le sait que notre esprit l’a assimilé et est en mesure de l’appliquer. Il faut parfois plusieurs années, voire toute une vie avant que le déclic se fasse.
Je suis responsable et autonome depuis que j’ai 12 ans. Ces changements que j’ai vécus dans ma vie, je les ai portés sur mes épaules. Je suis partie en quête de moi-même, car j’en étais arrivée au stade où ma souffrance émergeait à grands flots — celle que j’avais gardée à l’intérieur de moi toute ma vie. Je devais choisir, ni plus ni moins entre la vie et la mort. Avant de sauter dans le vide, je n’avais plus d’appétit, je ne digérais plus rien, même pas un verre d’eau — ce liquide pourtant essentiel à la vie. Je marchais vers le travail le matin avec des hauts le cœur. Plusieurs fois, j’ai cru que j’allais vomir dans les buissons alors que je n’avais même rien mangé. Je me nourrissais alors de smoothies , ce qui ne stimulait pas mon système digestif, n’ayant pas à mastiquer. Il ne fonctionnait donc pas. Je prenais mon premier repas à 12 h, sans me soucier de ce dont mon corps avait besoin. Ce n’était peut-être pas ce dont mon corps avait besoin et midi n’était peut-être pas l’heure où mon corps était prêt à manger. On mange souvent sans trop se poser de questions, alors qu’à la base, nous devrions ressentir ce dont nous avons besoin d’ingérer pour en retirer un maximum d’énergie vitale.
J’utiliserai souvent le mot « désaccord » et voici un exemple de ce qu’il peut représenter :
Je travaillais assise à mon bureau en oubliant la plupart du temps de respirer, de rester calme, d’être joyeuse. Je n’en étais plus capable. Il y avait cette personne à qui je pensais tout le temps, vous vous en souvenez ? Ce cher Patrick ! Je ne faisais plus de sport, plus d’entraînement. Me lever de ma chaise de bureau était devenu un objectif insurmontable. Mon corps était aussi acide que l’acide lui-même ! Même la chlorophylle n’arrivait pas à le rendre plus alcalin. Il me faisait vivre l’enfer. En fait, je faisais vivre l’enfer à mon corps et lui ne faisait que m’émettre des signaux d’alarme pour me faire com

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