Djerba l’impossible oubli , livre ebook

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Djerba l’impossible oubli
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Publié par

Date de parution

01 janvier 2019

Nombre de lectures

13

EAN13

9789938074253

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

7 Mo

ϭ
Ϯ
Jean Jacques Ciscardi
Djerba l’impossible oubli Epilogue
ARABESQUES 2019 ϯ
Livre :Auteur : Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés à l’éditeur : ©ARABESQUES EDITIONS ISBN : 33, rue Lénine-Tunis 1000  www.arabesques-editions.net E-mail :editionsarabesques.tunis@gmail.comϰ
Préface
Le mémorialiste de Djerba Au fil de ses ouvrages, Jean-Jacques Ciscardi fait renaître sous sa plume bien des nostalgies djerbiennes et des tranches de vie guettées par l'oubli. A chaque nouveau livre, ses narrations qui oscillent entre la précision du témoignage et la recherche d'un style littéraire propre, nous installent de plain-pied dans le récit d'une vie et la grammaire intime d'une île. Faisant resurgir les phares de Djerba ainsi que des topographies oubliées, racontant par le menu l'histoire familiale et les tribulations qu'a pu connaître un père foncièrement humaniste, Ciscardi nous fait savourer chaque mot et parvient à nous plonger dans les méandres de son propre parcours. Il le fait tout en nous projetant dans un demi-siècle d'histoire. Avec lui, Djerba tient son mémorialiste contemporain ! Autant les textes ayant trait au passé, aux beautés ou à la singularité de Djerba sont nombreux, autant ceux plus personnels, autobiographiques ou témoignant de réalités contemporaines, manquent cruellement. Bien sûr, les récits de voyageurs constituent une littérature en soi, avec ses fulgurances ou ses regards rétrospectifs. Il en est ainsi du grand Kateb Yacine qui, découvrant Djerba, écrivit: "Ni l'imagination, ni la mémoire ne m'avaient préparé à cet élancement de palmes sur une telle vastitude ocre, verte, bleue, blanche, plaine profonde et jaillissante de toutes parts submergée, ϱ
brise de terre succédant au vent du large... Jusqu'au dernier instant l'île s'estompe et se dérobe. Pour les Anciens, c'était Meninx, la terre demeurée calme en dépit des orages."
On ne peut mieux dire! D'ailleurs, la veine poétique si présente dans ce bref extrait façonne d'une autre manière l'écriture de Jean-Jacques Ciscardi qui, lui, semble se donner pour mission de prolonger nos vies en arrière. Avec une prose généreuse, l'esprit de Pagnol et l'âme vibrante d'une églogue, cet écrivain qui en est à son quatrième ouvrage consécutif, installe un dispositif infaillible. L'anecdotique le plus hilarant y cohabite avec des instants de tendresse innée, les pérégrinations familiales et professionnelles y sont à la fois ancrage et échappée belle, l'île de Djerba y est parée de tout ce qui pétrit les liens entre les différentes communautés qu'elle rassemble.
Ainsi, Ciscardi est attentif à tout. Il traque chaque détail, laisse remonter le flux du souvenir, s'attarde sur tel fait signifiant ou tel épisode décalé. Il le fait avec un rare bonheur et avec une langue choisie, une langue simple qui porte la parole d'un individu mais aussi le sublime d'une mémoire qui, énoncée, devient collective. En effet, Ciscardi a ce don de savoir trouver le lieu et le moment précis lorsque le "je" s'estompe et laisse place au "nous". Ses récits sont, il est vrai, ceux d'une expérience propre, une manière de mémoires d'un enfant habité par son île. Toutefois, prises dans leur élan, ces paroles qui racontent un homme, vont bien plus loin. Au fond, elles parlent à tous les Tunisiens et aussi tous les humanistes. Elles nous invitent à témoigner de nos propres expériences, nos parcours et le sel de nos vies.
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Car cette littérature de témoignage peut, demain, constituer un pan essentiel dans nos oeuvres. Chaque récit compte et chaque vie est unique, exceptionnelle. Jean-Jacques Ciscardi nous le rappelle en filigrane de chacun de ses ouvrages qui nous invitent à partager les jours et les heures d'un homme à cheval sur deux siècles et deux continents. Un homme dont les récits palpitants et imagés, répétons-le, prolongent nos vies en arrière et nous embarquent à la recherche du temps retrouvé. Tel un Ulysse triomphant, cet écrivain que personne n'attendait, est désormais investi d'une mission qui n'est pas anodine: celle de raconter Djerba et retrouver dans sa mémoire des bribes de souvenirs et des éclats de sens.
Pour ce faire, Ciscardi sait tremper sa plume dans l'élixir du lotos, non pas pour oublier mais bel et bien pour conjurer l'oubli et écrire la cinquième saison que le mythique héros grec n'a fait qu'effleurer. Hatem BOURIAL
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L'amour comme l'amitié sont des sentiments qui
doivent être partagés. A tous ceux qui m'aiment,
que j'aime et qui je l'espère, trouveront un instant
d'évasion à la modeste lecture de cet ouvrage. J.J C
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