En Corps à Cœur , livre ebook

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Des mots sur des sentiments, des émotions et les choses de la vie


Ce recueil de nouvelles intimistes est une plongée dans les eaux de nos existences.



Lydie Behr a partagé son livre en quatre ensembles, un quartet vibrant d’émotions et de sentiments.



La part de soi, nous installe dans les différents cycles de la vie, enfance, adolescence, maturité ; la part de l’autre nous parle d’amour, d’amitié et de l’impact des grandes rencontres.



L’auteur aborde ensuite les deux autres parts qui construisent chaque être humain, la part de l’ombre, faite de séparations et de conflits, et la part de lumière faite de nos passions, de nos missions de vie, de nos essentiels.



Par la couleur des sentiments, la sensualité des mots, En corps à cœur glisse doucement dans les profondeurs de l’âme.

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Date de parution

14 février 2021

Nombre de lectures

0

EAN13

9782381534480

Langue

Français

En Corps à Cœur
 
 
 
 
Couverture. Lydie Behr
Photo. Pierre- Eric Baïda .
 
 
 
 
 
La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous lesprestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage nesauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, ducontenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur decertains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelqueouvrage qu’ils produisent à la demande et pour le compte d’un auteur ou d’unéditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité.
LYDIE BEHR
 
En Corps à Cœur
 
 
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DU MÊME AUTEUR
QUELQUES INSTANTS… UNE ÉTERNITÉ
LE LOUP ET L’ÉTOILE
MONDES ENLACENT
COMME UNE ONDÉE DE MIEL
ONDES SENSUELLES
LES AMOURS DE POUDRE DE LUNE
LE SOUFFLE DES COULEURS
LE GRAND VOYAGE DE POUDRE DE LUNE
LE CHANT DES COULEURS
 
 
 
 
 
 
Pour Orphée,
Mes enfants de soleil,
Ma famille, mes amis, toujours.
Pour toi.
 
 
 
 
 
 
La Vie est un livre magnifique avec ses paragraphes de bonheur et seslignes de souffrances... Des pages d'émotions qui déchirent ou qui subliment; il faut aimer la Vie, même si...
Un jour, j’ai décidé d’être…
Et désormais…
 
Je suis ce que j’aime et j’aime…
 
La Part de soi
Enfance … Il reste toujours quelque chose del’enfance, toujours…
Marguerite Duras
 
Et même adulte, on se sentparfois, comme çà, enfant, résolu à trouver des soleils inconnus, sucrés et àpartir vers des lointains fantastiques, bercé par une liberté absolue…
 
Je regardais cette photo de moi enfant, sur mon visageétait accroché le sourire du bonheur… J’ai pensé alors que je n’étais pas siloin de ce petit bout de personne et il me semble que ces petites mains d’enfant,je les ai gardées précieusement dans mes mains de grande personne.
 
Gardons, comme un trésor, dans notre main, la main del’enfant qu’hier nous étions…
 
J’observe une autre photographie, jesuis sur une plage, j’ai deux ans, le vent semble passer dans mes cheveuxbouclés, je suis debout avec mon seau dans une main, j’ai mon autre main danscelle de mon père et l’on entoure ensemble le cou de notre chien qu’il a sauvéun jour sur le bord d’une route d’Afrique du Nord, mon père sourit, moi non,cependant, j’ai un air calme et déterminé, il monte en moi une bouffée detendresse et je me demande à quoi pense la petite fille que je suis là, quideviendra en grandissant si impatiente de tout.
Lamagie de l’enfance, un monde à part.
La magie de l’enfance, c’est cette croyance pure enune multitude de choses, comme la certitude de parler à la lune et del’entendre nous répondre.
C’est marcher dans des mondes imaginaires àcloche-pied, comme on avance sur une marelle tracée à la craie sur le sol etque l’on monte jusqu’à un ciel inventé.
C’est ramasser un coquillage, le porter à son oreilleet entendre le roulement des vagues, c’est voir un arc-en-ciel en croquant unbonbon ; c’est plein de petits riens rafraîchissants qui nourrissent leseaux sacrées de notre petit corps.
C’est aussi cette étrange sensation de pouvoir toutfaire, c’est ça les réalités enfantines qui n’en sont pas pourtant et c’est çala magie de l’enfance, cet imaginaire qui tient tant de place, presque toute laplace, et qui recouvre le monde réel.
C’est aussi se voir voyager sur le dos d’un oiseaudans un vol de liberté et d’absolu.
C’ est s’emparer d’un arbretout simple pour en faire un arbre à secrets, un arbre àsouhaits , un arbre à soleils.
Et se fabriquer une cachette loin des grandespersonnes…
C’est souffler une fleur de pissenlit et voirs’envoler des étoiles vers le ciel, s’émouvoir d’un petit caillou de rien dutout et de la couleur rouge des coccinelles et des coquelicots.
 
Oui, c’est ça la magie de l’enfance.
 
Lagrande Vie, c’est ça aussi l’enfance.
C’est bien sûr, la grande Vie, l’énergie, l’activité,avec chaque jour, de nouvelles découvertes… Je repense à tant de choses, lespromenades en forêt, colin-maillard, courses haletantes, cache-cache dans lesarbres, mains écorchées et croche-pieds.
Et puis encore, grimper dans lesarbres, les toucher, passer mes mains sur les écorces rugueuses qui égratignentles doigts puis effleurer les écorces lisses, celles qui ressemblent à la peauhumaine, atteindre la branche la plus haute et se coucher dessus, réussir à sehisser au sommet, sentir l’odeur de l’arbre et retrouver le petit animal qu’ily a en nous, s’identifier à un l’animal fétiche etfinir par faire corps avec l’arbre ; ce sont les petits bonheurs fondantsde l’enfant que j’étais et qui est toujours là.
L’enfance est bien en nous, elle est nos fondations,fondements de notre identité et de notre personnalité.
Le monde de l’enfance me plaît beaucoup, les enfants,ils sont drôles, étonnants, pleins de surprises, des adultes miniatures où semêlent déjà tous les tempéraments, les timides, les intrépides, les angoissés,les anxieux, les brise-tout, les audacieux, les téméraires, les introvertis,les extravertis, ceux qui parlent sans cesse, véritables « moulins àparoles », ceux qui ne disent rien, observent, les petits garçonsinterrogateurs, les petites filles friponnes en demande de câlins. Ce quej’aime le plus, ce sont les yeux des enfants dont le pétillant est si puissantet qui parfois disparaît quand ils deviennent des adultes, j’aime voir le blancde ces yeux enfantins qui est souvent presque bleuté et sentir leurs petitscœurs palpitants.
Lemiracle de l’enfance.
Je me souviens de bonheurs simples, comme par exemple,celui de boire un verre de limonade ; je me souviens de cette sensation dejoie quand les bulles de la limonade que j’adorais crépitaient en envahissanttoute ma bouche. Et puis, il y avait les petits bateaux à la crème de marronsque je croquais, ceux qui étaient recouverts d’un nappage blanc glacé et tantd’autres délices gustatifs, odorants, des madeleines de Proust.
Le monde de l’enfance est un miracle insondable ;on habite ce miracle, ce monde incroyable où les rêves se mélangent à laréalité.
J’ai parfois encore ce sentiment d’être cette enfantqui s’étonne de tout et qui découvre ce monde.
Comme je parlais à l’instant de la limonade et desbarquettes de marron, ça me rappelle qu’enfant j’avais, comme l’on dit, unappétit d’oiseau, alors je picorais et j’aimais constamment découvrir denouvelles saveurs, de nouveaux goûts pour que la faim vienne.
J’aimais l’effet que cela produisait dans mon corpsqui semblait alors habité par tout un univers.
En mangeant des crevettes, il y avait dans mon corps,la mer, et les châteaux de sable ; en mangeant du pain, il y avait des champsde blé inondés de soleil, en mangeant des champignons, il y avait des forêts desapins verts, des rivières, en croquant du chocolat, il y avait des îleslointaines, des palmiers et des tortues géantes ; juste pour vous dire quetoutes ces saveurs me faisaient voyager partout, partout du pôle nord au pôle sud, du froid au chaud.
C’est certainement pour toutes ces saveurs de monenfance et l’imaginaire qu’elles suscitaient en moi, que maintenant, je prendstout mon temps pour regarder les ciels, la course des nuages, l’opalescence dela lune, le frémissement des arbres dans le vent, la transparence d’une fleur…
C’est là, devant ces merveilles que réside toute lalumière du monde.
Ce que j’aime dans la magie de l’enfance, c’estl’imagination ; ce qu’elle crée a une placeessentielle, elle ouvre les portes à la création, à la pensée créatrice.
On imagine, on s’invente des mondes imaginaires àl’image des contes. Ces contes qui sont intemporels, ils n’ont pas d’âge, c’estpour ça qu’ils sont accessibles à tous, aux jeunes comme aux anciens.
On y voit des lumières en mouvement, des princesses etdes monstres, des ogresses et des chevaliers, toutes sortes de mondes, desplanètes de toutes les couleurs, immenses ou minuscules où il est parfoisquestion de Petit prince parlant à une rose, de fée Clochette amoureuse d’ungarçon perdu, de maisons en pain d’épices, de bois dormant, de loups et derenards, de sirènes et de pirates, d’ours et de fillettes aux boucles d’or, degentils et de méchants, d’amour et de désespoir, du rêve !
Innocencede l’enfance
Magnifique enfance, terrible enfanceparfois mais toujours surprenante enfance où l’adulte a quelquefois du mal àrepenser à l’enfant qu’il était avant d’être celui qu’il est, et pourtantl’enfant que nous étions est bien toujours là, tapi au plus profond de notreêtre et intrinsèquement vivant dans notre inconscient-subconscient. Il est là,veilleur permanent et par moment flash éblouissant qui nous tire en arrière,nous fait remonter le temps avec ses myriades de sensations, la joie, la peine,l’excitation, le repos, la peur, la douceur, l’impatience…
Le souvenir du sucré-salé, le parfumdes quatre saisons : marrons chauds de décembre, pollens du mois de mai,sucs exaltés des fraises de juin, moisissures enivrantes d’un automnefinissant…
Innocente enfance, beauté de cetteinnocence qui devrait toujours avoir une place de reine dans notre cœur.
… Si vous jetezpar-dessus bord un flot de rêves, dans l’air du ciel, vous en récolterez,peut-être, et même certainement, quelques fragments de bonheur qui viendrontretomber sur vous, sur vos attentes et sur les désirs de vos proches; vous serez alors comme un enfant, émerveillé...
Clair d’enfance …
Les Enfants sont des Faiseurs de Bonheurs, des Porteurs de Lumières, desPromeneurs de Soleils et puis ils deviennent des Adolescents Capteurs de Rêves,puis des Adultes Transmetteurs de Projets et un jour de Vieilles PersonnesSouffleuses d'âmes. Des Passeurs d'étoiles...
Adolescence
… La chance, c'est comme lajeunesse. Chacun y a sa part. Certains la saisissent au vol, d'autres lalaissent filer entre leurs doigts, et d'autres l'attendent encore alors qu'elleest loin derrière eux...
 
Les Anges meurent de nos blessures…
Yasmina Khadra
 
J’ai quinze ans et unesensualité si forte qu'il faut qu'elle sorte de mon corps,

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