En vrac et en douleur , livre ebook

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Ce recueil nous offre une vision de l'existence mi-humoristique, mi-sarcastique: avec Anna-Sylvia Tendron, on rit et on s’apitoie sur le monde qui nous entoure, ses joies, ses peines, son manque de logique et sa beauté. Une œuvre qui ne manque pas de clairvoyance et qui touche tout un chacun. On ne peut rester froid car on se sent nécessairement concerné, que ce soit par ces vaches en grève ou cet homme en pleurs, par ces fuites de la mémoire ou ces discordances du réel. Un regard lucide mais sans pessimisme sur notre société et le genre humain; on hésite entre le témoignage et la critique, peut-être est-ce un peu des deux. Au final, un recueil au goût du jour, émouvant par son réalisme et son humanité.
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Nombre de lectures

15

EAN13

9782748349726

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

En vrac et en douleur
Anna-Sylvia Tendron En vrac et en douleur
Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : + 33 (0) 1 53 69 65 55 IDDN. FR.010.0114129.000.R.P.2009.030.40000 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2009
Préface Très heureuse de vous mettre en appétit, mais vous parler de ce petit bout de femme décidément pas commune, me paraît pour le moins ardu. Pourtant je vais essayer avec l’aide de quelques amies, de vous faire partager notre plaisir. Lire les textes de Anna-Sylvia nous expédie dans toutes les directions, sa prose lui ressemble, comme elle le souligne avec humour : — À l’emporte-pièce ! Autodidacte, elle connaît ses lacunes et ses défaillances, pas d’envolées lyriques ni de phrases sophistiquées. La première fois que j’ai vu mon amie elle était sur scène, les personnes présentes dans la salle riaient aux éclats. Elle, décontractée, belle, s’en donnait à cœur joie. Lorsqu’elle a cessé ses pitreries, devenue soudain grave elle s’est mise à chanter a capella, improvisant, ce que j’ignorais, sur le moment, je trouvais le texte de sa chanson très beau, mais plus tard j’ai su que tout cela était perdu, malheureusement personne n’enregistrait. Elle a continué avec de la variété et une véritable émotion étreignait le public. J’étais incrédule, enchantée… Souvent depuis, je pense à cette France du piston, qui fait chanteur, acteur, et j’en passe, parce que papa, maman, tonton le sont, même si souvent on porte un autre nom. Combien de talents perdus, d’instants magiques ignorés du plus grand nombre.
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Dommage ! Dommage même si ce n’est pas parfait, loin delà, mais rappelons que tout ceci se fait sans véritable connaissance. Une enfance brisée par la mort brutale d’une mère chérie, frères et sœurs éparpillés, le chaos. Elle nous avoue grave : — J’ai chanté pour survivre et sauver mon âme, j’ai écrit, aujourd’hui je peins, mais surtout, j’ai tenté de cacher ce terrible chagrin, qui finalement ne m’a jamais laissé un instant de paix, en faisant rire les autres. — C’est fantastique de faire rire, c’est un pouvoir doux et consolateur. Elle ajoute un peu triste… — Être différente m’a tout autant condamnée que sauvée, mais la peine n’a jamais désarmé. Je vous invite à lire « sa » prose, d’humour, de gravité, sans prétention mais toujours avec amour. Véro y, Flo et les autres…
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