246
pages
Français
Ebooks
2012
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Ebook
2012
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Publié par
Date de parution
24 janvier 2012
Nombre de lectures
5
EAN13
9782923447773
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Publié par
Date de parution
24 janvier 2012
Nombre de lectures
5
EAN13
9782923447773
Langue
Français
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1 Mo
Version ePub réalisée par :
Du même auteur:
Collection inspiration
Disparition suspicieuse , (2004) Roman
Le délivreur , (2004) Roman
Suspicious disappearance , (2005) traduction de Disparition suspicieuse
La croisée , (2005) Roman Il est une fois…, (2006) Roman
Susciter une réflexion qui t'appartienne , (2007) Croissance personnelle
Susciter une réflexion qui t'appartienne , (2007) Disque compact
Et si l'amour… , (2007) Roman Vallée Blanche, (2008) Roman
Le délivreur , (2009) Roman Réédition
L'ermite millionnaire (2011) Roman
Susciter une réflexion qui t'appartienne , (2011) Croissance personnelle
L'ermite millionnaire (2012) Roman 2e édition
Sylvain Goulet
Roman d'inspiration
Couverture une idée originale de Sylvain Goulet Illustration Élaine Lebeuf Mise en pages Pyxis Photo Jean-Pierre Aumont
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada Goulet, Sylvain, 1961- L'ermite millionnaire 2e éd. rev. et corr. (Roman d'inspiration) ISBN 978-2-923447-75-9 I. Titre. II. Collection: Roman d'inspiration. PS8613.O92E75 2012 C843'.6 C2011-942899-7 PS9613.O92E75 2012 Dépôt légal - Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2012 - Bibliothèque nationale du Canada, 2012
Éditions la Caboche Téléphones : 450 714-4037 1-888-714-4037 Courriel : info@editionslacaboche.qc.ca www.editionslacaboche.qc.ca
Vous pouvez communiquer avec l'auteur par courriel : sg.ecrivain@gmail.com
Toute ressemblance avec les événements ou les personnages ne pourrait être que fortuite.
Toute reproduction d'un extrait quelconque de ce livre par quelque procédé que ce soit est strictement interdite sans l'autorisation écrite de l'éditeur.
À mon père
Merci à la vie, d'avoir permis que je passe auprès de toi tes derniers jours sur terre. Merci d'avoir compris des choses jamais comprises. D'avoir compris pourquoi tu t'étais si refermé. Il ne s'agissait pas de l'amour entre nous, mais de celui entre ton épouse, ma mère, et toi. Pourquoi nous a-t-elle été enlevée ? Je ne saurai sans doute jamais… mais ce n'est plus important. Tu as serré ma main jusqu'à ton dernier souffle, de toute ta force, et tu as gardé tes yeux dans les miens… et j'ai tout compris de la souffrance que tu subissais depuis quarante ans, depuis ce jour où elle nous a quittés. Maintenant, ensemble, profitez-en bien tous les deux. Et parfois, quand tu me sentiras sur le point de trébucher, fais-moi un clin d'oeil.
Ton fils
Prologue
— Sam, il est temps de penser à s'acheter une maison. Il en est plus que temps ! Dans un mois, ça fera un an qu'on est ensemble. Un an ! Tu imagines ? Mes parents commencent à se poser des questions, tu sais. Aujourd'hui, les fréquentations ne s'étirent plus en années comme dans leur temps.
— Maryse ! J'aimerais bien que tu m'appelles par mon prénom. S-A-M-U-E-L. Tu saurais dire ce prénom au complet ?
— D'accord ! S-A-M-U-E-L ! C'est mieux ? Et toi ? M-A-I-S-O-N. Tu crois que tu saurais les visiter avec moi ou tu préfères me laisser choisir ?
— Tu en as visité ? Déjà ! Tu m'en avais parlé ?
— Je… non ! Je ne crois pas ! Tu es contre ? Tu ne veux pas de maison ?
— Ce n'est pas ça Maryse, mais…
— Mais ?
— La semaine dernière, tu regardais pour une auto. Cette fois, c'est pour une maison. Tu es allée magasiner avec ton amie Claude hier, pour revenir avec une garde-robe de… je n'ose pas penser combien cela a pu te coûter, et… je ne suis pas certain de tout savoir Maryse. Jusqu'à présent, sauf quelques blagues à l'occasion, je ne disais rien en pensant que ce n'était pas vraiment mon problème, mais maintenant, tu parles de rester ensemble… dans une nouvelle maison, d'acheter une auto neuve et… tu m'as déjà fait part de tes revenus et je ne comprends pas comment tu fais pour dépenser de cette façon. Cette garde-robe hier, et cette auto que tu m'as montrée la semaine dernière, c'est presque deux fois mon salaire annuel.
— Mais Sam… Samuel… je vais bientôt avoir une promotion, et tu ne feras pas ce travail toute ta vie, et…
— Et je laisserais ce travail pour faire quoi ? C'est ce que j'aime Maryse. Je te l'ai toujours dit.
— D'accord, tu garderas ton travail, et j'aurai ma promotion, et les choses vont s'arranger, tu verras. L'important c'est qu'on s'aime Sam… Samuel.
Quelques mois plus tard…
Encore à se souvenir des dernières brides de conversation, d'une de leurs dernières, il entendit la clé se frayer un chemin avec difficulté dans le verrou de la porte, qui les séparait - Édouard et Samuel - de ce que la réceptionniste de l'hôtel avait osé appeler une chambre, là où ils étaient ainsi dire campés depuis deux jours. Il se leva d'un bond, et s'avança avec prudence, en retrait, tel qu'ils s'étaient entendus.
— Qui est là ?
— C'est moi, Samuel ! Édouard !
Alors que ce dernier avait réussi à déverrouiller et qu'il attendaitque Samuel enlève la chaise appuyée contre la porte, une fois libre, ilentra.
— J'ai de bonnes nouvelles pour vous, Samuel. Voilà nos billets de retour. Si tout se passe bien, ce soir, nous devrions être dans l'avion de retour et enfin en mesure d'oublier ce cauchemar.
— Vous avez parlé au représentant de l'ambassade ? Comment être certain qu'on ne tentera pas de nous tendre un piège ?
— Samuel, ça ne peut pas toujours mal aller ! Depuis le début de cette aventure, tout le monde nous met des bâtons dans les roues. Cet homme tient votre fils en otage pour l'argent seulement. Il veut l'argent en échange de votre fils. J'ai toutes les preuves. J'ai aussi celles que l'enfant est le vôtre, Samuel. Une fois à l'ambassade, nous prenons l'enfant, et nous quittons ce pays le plus vite possible. Nous avons rendez-vous à 18 h 30 et prenons l'avion à 22 h.
— Vous croyez qu'il se présentera ?
— Non ! Celui qui se prétend être le père n'est pas au courant. Et comme il ne sera pas chez lui ce soir, ce sont ses parents qui gardent l'enfant. Je les ai rencontrés. Ils ont l'air de braves gens et je crois qu'ils viendront. C'est notre seul espoir, Samuel.
— Vous avez vu l'enfant ?
— Oui ! Il semble en bonne santé. Ces gens apporteront tout ce qu'il nous faudra pour le trajet. Je dois retourner à l'ambassade dans une heure, vous voudriez le voir ?
— Vous parlez du bébé ?
— Oui ! Un médecin doit l'examiner avant de prendre l'avion. Ces gens l'emmèneront, et repartiront avec lui, afin de ne pas éveiller de soupçon. Si nous avions décidé de garder le bébé dès ce midi à l'ambassade, du temps que nous prenions l'avion, celui qui se dit être son père aurait pu contacter un avocat qui avait le temps de se procurer une injonction, ce qui aurait tout gâché. Si nous voulons partir ce soir comme prévu, le plan choisi est dur psychologiquement, mais le meilleur.
— Je veux le voir. J'irai avec vous ! De toute façon, Édouard, je m'étais dit que je ne vous laisserais plus partir seul.
— Ce n'est arrivé qu'une fois. Nous n'avions pas le choix. Il ne nous fallait pas manquer cet appel du Canada.
— Le passeport pour le bébé… Vous y avez pensé ?
— Le voilà !
— Et comment vous y êtes-vous pris pour l'achat des billets ?
— Je me suis organisé, Samuel. Pour l'instant, concentrons-nous sur le plan. Il y a déjà plus d'une semaine que nous sommes dans ce trou et je suis certain que vous avez aussi envie que moi de partir.
— Je ne sais pas comment j'arriverai à tout vous remettre ce que je vous dois, mais je trouverai une façon, Édouard. Si nous prenons cet avion avec le bébé ce soir, et que nous arrivons à la maison avec lui demain, je vous devrai tellement.
— Pour le moment, ce qui m'importe est de partager avec vous cette victoire. Pour le reste… Et n'oubliez pas que ce ne sera pas fini une fois chez nous. Il vous faudra consulter un pédiatre afin d'être certain que l'enfant est en parfaite santé, et il y aura encore de la paperasse à régler.
Quand Samuel et Édouard s'étaient présentés à l'ambassade, les parents de celui qui se servait de l'enfant dans l'intention d'en obtenir une rançon furent d'une gentillesse insoupçonnée, à l'é