Étant jadis un havre de paix, Béndöh est un village constitué des hommesdignes vivant dans le respect des valeurs ancestrales telles la vertu, la solidarité,le respect, la justice, etc. Ses fils et filles étaient fiers de ce climat de placidité,héritage de leurs aïeuls, fondateurs de ce village ainsi que celui de Béndouba.Mais un jour, des bouviers, à la solde du préfet et du commandant, envahirentle village Béndöh. Nadjibé, le fils du chef trouva la mort, suite à unaffrontement l’opposant à un bouvier, en voulant défendre son champ. De nuit,les bouviers attaquèrent le village, l’incendièrent, faisant une quarantaine dedécès du côté des villageois. Dès lors, une réunion de crise fut convoquée auvillage et opposa deux camps : le premier voulant répondre à la violence par laviolence et le deuxième voulant suivre la voie de la justice. Le deuxième campl’emporte. Une manifestation de la société civile fut organisée à cet effet etJean-Pierre, avocat, descendant du fondateur du village Béndöh, enquêta surl’affaire afin de déterminer les vrais coupables. Se voyant sur le point d’êtredémasqués, le préfet et le commandant accusèrent les chefs des deux villagesqui à leur tour déposèrent plainte contre ces derniers. Jean-Pierre réussiratoutefois à démasquer les vrais coupables. Mais que peut-il faire contre cesreprésentants de l’État ? La justice sera-t-elle plus forte qu’eux ? Le sang duvillage Béndöh sera-t-il vengé ? L’auteur nous convie à le suivre au cœur de cedrame qui ne cesse de déchirer sa société.
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