Les ombres cruelles , livre ebook

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En 2017, Damou décide de se présenter aux élections communales au compte de sa localité, la Savane, dont il était jusqu’alors le chef. Parmi les cinq candidats en lice pour conquérir le mairat, il y en a un qui se révèle plus défiant, plus redoutable, et dont, en outre, les oracles prédisent la victoire. Sentant son pouvoir menacé, fortement préoccupé par la trempe de cet adversaire, Damou fait recours aux pratiques fétichistes, comme homicide, profanation de tombes et d’autres mochetés, en vue de se garantir le pouvoir et écarter toute autre éventualité.Plongé dans la sève d’une société traditionnelle et parfumé par la maitrise de la langue, le récit de « Les ombres cruelles » nous chante un hymne à la cruauté de l’humain. Il nous relate des côtés sombres des politiciens dans leur quête du pouvoir et la maladive jalousie de certaines femmes lorsque celles-ci croient avoir découvert les manouvres de leur homme. C’est aussi un récit qui blâme par endroit le délaissement de nos valeurs ancestrales au profit des valeurs occidentales213 pages, Kindle Edition
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Publié par

Date de parution

22 avril 2023

Nombre de lectures

212

EAN13

9782492193484

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Les ombres cruelles Roman
Fodé CAMARA Les ombres cruelles
Roman
INNOV EDITIONS GUINEE Tous droits réservés Siège social : Rue Bellevue, à côté du restaurant le Belvédère Conakry, GUINÉE E-mail: contactinnoveditions@gmail.com Tel: (00224) 626 84 64 51 ISBN : 978-2-492193-48-4
DEDICACE
À l'homme qui rêvait pour moi, mon cousin, Aboubacar Keita, alias Pongol. À l'homme qui fut pour moi un conseiller, un grand frère, un ami, un éducateur, je dédie cet ouvrage.
Tu fus celui qui avait plus de rêves pour moi que je n'en avais moi-même. De par tes conseils, ta confiance, tes espoirs de me voir grandir un jour, j’ai réussi à ouvrir les yeux pour voir plus clair autour de moi. Tu m'as permis de découvrir la personne que j’étais au fond de moi, ma petite voix intérieure, mon moi réel.
Il est évident que l'homme n'a pas besoin que de l'amour seulement, il a aussi besoin de la confiance et de l'espoir pour s'épanouir. Nous sommes comme les arbres : nous portons fruits si nous sommes mieux arrosés. Nous fleurissons s'il y a ne serait-ce qu'une personne dans notre entourage qui nous apporte espoir et confiance, qui nous fait croire que nous avons plus de pouvoir et de potentialité enfouis en nous que nous l'imaginons. Il y a toujours ce quelqu'un autour de nous qui possède le don de nous émerveiller, nous réveiller de nous-même. Qui a les yeux plus perçants que les nôtres, qui découvre en premier lieu nos richesses, nos trésors intérieurs et qui, ensuite, nous permet de les avoir à portée de main.
Pongol, comme j'aimais affectueusement à l'appeler, était ce quelqu'un pour moi qui m'a montré le bon chemin de la vie. Ce quelqu'un qui m'a donné l’assurance que je pouvais m'aventurer au-delà des limites que je me faisais dans la tête. Il me disait : « Laye, crois-moi sur parole, j'ai plus confiance en toi que je n'en ai en ma personne. Je te crois pouvoir accomplir des choses que je ne pourrai m'imaginer accomplir. » Voici des mots qui m'amenaient à avoir confiance en moi, à rêver de la grandeur. Des mots qui m'amenaient à me surpasser, à repousser mes limites.
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Tu m'as ouvert les yeux sur moi-même, Pongol. Tu m'as guidé sans même t'en rendre compte. Et après tout, tu m'as sevré de tes plus chaleureuses affections. Tu m'as laissé orphelin, abandonné dans les turbulences de la vie. Tu t'es sitôt décroché de cette mondanité, de la vanité des hommes. Toi qui répondais toujours à mes signaux de détresse. J'avais pourtant des rêves pour nous deux. Parfois, j'ai envie de t'en vouloir. J'aurais aimé que tu sois encore là, à mes côtés, pour me coacher, me conseiller, m'apporter ton amour, ta confiance, tes espoirs, comme tu savais si bien le faire. J'aurais aimé que tu sois encore là pour assister à l'accomplissement de ton plus grand rêve ; celui de me voir devenirquelqu’un. Oui, j'ai envie de t'en vouloir, mais étais-tu vraiment pour quelque chose dans ta pénible, précoce et soudaine disparition ? Est-on responsable de la tournure que prend notre destin ? On dit que tout est à Allah ; que tout lui revient ! Gloire à Lui !Tellement de choses, de secrets partagés ensemble. Tellement de combines montées ensemble. Tu as marqué ma vie d'une empreinte qui restera indélébile à jamais, Pongol. Tu me manques. Je pense sans cesse à toi. Je t'imagine heureux et souriant, comme toujours, du fond de ta tombe. Parce que c'est ce que tu mérites. Tu as été un homme de bien avec plein d'humanisme. Je t'imagine heureux en sachant que je n'ai pas encore détourné le chemin que tu m’as tracé, celui de mon accomplissement. Tes conseils, tes espoirs et ta confiance me servent toujours de bâton de pèlerin qui me conduit, de la meilleure manière, vers notre commun rêve. J'en fais bon usage au quotidien. Pour preuve, je te présente ce livre qui est le nôtre. Tes souvenirs m’ont accompagnétout au long de sa rédaction.Ton poulain que j'ai été - que je suis encore et toujours -te rend hommage et te remercie d'avoir tenu la main de son adolescence, d'avoir été là pendant ses périodes de turbulence. Car, de toute évidence, sans ta présence et les conseils bienveillants que tu me donnais en permanence, mon
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inconscience m’aurait entrainé vers l’abime. Merci de m’avoir mis les pieds à l’étrier.Ce livre t'est dédié, cousin, Aboubacar KEITA. Que ton âme repose en paix ! Amen.
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