Sacré pays ! , livre ebook

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Une expérience, une histoire, un événement peut se révéler être un élément déclencheur en nous d'une crise, d'une mutation singulière vers une réaction qui peut certes, ne pas être une évolution, mais forcément une dynamisation spirituelle qui finit très souvent par nous mouvoir, soit physiquement, soit intellectuellement. Dans ce sillage, plus d'une fois notre pays s'est retrouvé dans le théâtre de catastrophes surtout causées par de la négligence, de la mauvaise gouvernance et de l'incivisme de certains compatriotes qui ne reculent devant aucuns moyens pour se faire des profits. C'est avec regret que l'on se souvient des émeutes de février 2008 qui avaient causé la mort de plusieurs camerounais ou des affres post électoraux des dernières présidentielles qui ne sont pas en restes.
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Date de parution

01 janvier 2022

Nombre de lectures

36

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

S
Serthy AYISSI
A
C
R
E
PAYS !
NOUVELLE
S
A
C
R
E
PAYS !
APEL-éditons Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés pour tous les pays.No part of this book may be reproduced in any form by print, photo-print, microfilm or any other means without written permission from the publisher.pepitoayissi@gmail.com Copyright ©APEL-Editions, Yaoundé 2022 Tél : +237 693 779 364
Préface
Une expérience, une histoire, un événement peut se révéler être unélément déclencheur en nous d’une crise, d’une mutation singulière vers une réaction qui peut certes, ne pas être une évolution, mais forcément une dynamisation spirituelle qui finit très souvent par nous mouvoir, soit physiquement, soit intellectuellement. Dans ce sillage, plus d’une fois notre pays s’est retrouvé dans le théâtre de catastrophes surtout causées par de la négligence, de la mauvaise gouvernance et de l’incivisme de certains compatriotes qui ne reculent devant aucuns moyens pour se faire desprofits. C’est avec regret que l’on se souvient des émeutes de février 2008 qui avaient causé la mort de plusieurs camerounais ou des affres post électoraux des dernières présidentielles qui ne sont pas en restes.
Par ailleurs, d’autres événements, heureusement joyeux, ont aussi l’art d’émoustiller nos sens. Nous avons assisté à l’ascension fulgurante du footballeur et Président de la fécafoot, Samuel Eto’o Fils, admiré l’équipe du Cameroun battre l’Egypte en finale de la Coupe d’Afrique des Nations de 2017. Tous ces événements qui sont le corollaire d’un pays qui se veut émergeant montre au moins que sur le plan du football, il y a de grands espoirs.
Tout ce collectif d’écrivains camerounais a puisé dans cet abreuvoir événementiel pour s’approvisionner de la matière historique et qui ont transformé en chef-d’œuvre, à la hauteur narratologique des maîtres en la matière. Ils ont assisté comme tous à ces événements mais les racontent avec leur sensibilité, leurs sensations. Ils sont cinq écrivains, cinq artistes venant de tous les coins du triangle nationale qui peignent la société avec leur plume de passionnés, faisant abstraction du vulgaire mais s’attardant sur ce qui nous a le plus souvent échappé lors du dit événement. C’est donc, au-delà d’être nostalgique, un délice de les lire, eux qui passent chacun, d’une histoire triste à une histoire joyeuse lors de ces cinq dernières années dans leurs textes. Dans un florilège atypique de descriptions et d’actions à vous couper le souffle. Bien sûr, les drames d’Eséka et de la crise anglophone des parties Nord-ouest et Sud-ouest ne manquent pas à l’appel dans leur manteau de larmes, de sang et de feu. On comprend donc que ces nouvellistes viennent montrer un ras-le-bol vibrant contre les injustices et l’insécuritésociaux dans une ère déjà plus qu’entachée par la pandémie mondiale la Corona virus.
Leurs voix sont celles des camerounais déçus, ceux qui voulaient marcher résolument vers l’émergence efficient et efficace mais sont retenus par les impairs scabreux orchestrés par les partisans de la zizanie et des anti-progressistes. Dès lors en lisant ce recueil, rappelez-vous de ces cris de douleur de cette petite fille, des pleurs de cette maman, et de l’amoncellement de cadavres avant de vous rappeler des buts de l’équipe camerounaise en
CAN. Par ce fait, il vous restera les souvenirs efficaces et nécessaires pour continuer le combat pour l’unité, le combat pour la paix et surtout le combat pour la juste Justice. Ah oui ! La juste Justice celle qui fait la redistribution équitable et défend les opprimés en punissant les oppresseurs. Ces mesures qui sont les valeurs régaliennes de l’Etat, montre qu’il est fortement interpellé dans ce combat en passant par, à sa tête des dirigeants compétents et patriotes qui œuvrent pour laver l’image du Cameroun fortement ternie par les exactions et la délinquance des activistes rebelles, totalement manipulés par des forces cachées qui échappent à la clairvoyance populaire.
Fort de tous ces constats, ce livre devient une valeur sûre de prise de conscience et de résolution plus tard des conflits qu’il dégaine. Ce sont des relents de gaieté aussi qui montre les habitudes camerounaises qui sont consacrées par le football surtout avec l’arrivée de Rigobert Song et Eto’o à la tête de l’équipenationale.
Pour conclure je dirais que lire ce livre c’est vivre dans la peau de celui qui a assisté à chaque événement, en partageant ses émotions, son rire, mais surtout ses pleurs car les auteurs sont des ambassadeurs qui ont vécu et nous font vivre à notre tour leur vie.
S. A.
REMERCIEMENT
Au bon Dieu
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LA CAN SUCREE
StpMaman…Oui, mon bébé. Dis, pourquoi à la télé on parle d’une C.A.N sucrée pour la seule canne que je connaisse sucrée est une plante. Ah ! Ah ! Ah! Il s’agit d’uneimage qui parle dela manière dont la Coupe d’Afrique des Nations s’est déroulée. Tiens, lis la chronique du sport…
 « Le Sénégal s'est enfin hissé plus haut que tous les autres candidats sur le toit de l'Afrique du football, au soir d'un tournoi plusieurs fois annoncé, chaque fois déprogrammé, enfin confirmé et joué. C'était sous la conduite du meilleur joueur de la compétition, son capitaine Sadio Mane et surtout sous l'encadrement de son entraîneur à la peau noire, au nez épaté et aux cheveux crépus, Aliou Cissé. Tous les "sorciers blancs", souvent mobilisés par les autres sélections au mépris des compétences locales, s'étaient résignés à applaudir, le rire jaune bien en évidence. La grande Égypte s'est, pour la seconde fois de son histoire avec cette compétition continentale, contentée de la médaille d'argent. Le Cameroun, pour la seconde fois également, n'a pu dompter que la troisième place du podium. Pourtant, sur et en dehors des stades, les Lions Indomptables ont réussi plusieurs rugissements. C'est, par exemple, la seule équipe
avoir pu remonter triomphalement le score de son match, après avoir été menée curieusement trois buts contre zéro à domicile, en présence de tout un Premier ministre presque mort assis à la tribune d'honneur pour représenter personnellement le président de la République et ce, malgré l'abandon du stade par de nombreux spectateurs déjà bien courroucés par les mauvais choix du sélectionneur Antonio Concessao. En fait, il s'agissait d'une honte nationale, la catastrophe de trop, ainsi évitée de justesse. Ce n'était pas le cas, avec le drame du décès de 08 fanatiques de football, à l'entrée du tout nouveau et du tout beau stade d'Olembe; suite aux bousculades entre spectateurs pressés de rattraper le début du match impliquant le Cameroun, aux quarts de finale. Triste événement dans un évènement, qui avait pourtant déjà gagné le pari de l'organisation parfaite, en plus de celui des magnifiques infrastructures sportives, hôtelières et hospitalières. Un succès que de fausses accusations sur des tests covid-19 en défaveur de certains adversaires du Cameroun, n'ont pu entacher. Les fortes sensations offertes dans le registre du jeu par certains joueurs comoriens ou capverdiens étaient bien meilleures que ces plaintes non fondées et qui ne les honoraient pas du tout. Fort heureusement ces arguties ont été vite démenties par la CAF, qui avaient pris soin de confier la réalisation de tous les tests d'avant-match à une firme internationale complètement indépendante de toutes pressions et compromissions. Il s'est même trouvé, après leurs défaites successives, des équipes pour indexer le mauvais état des pelouses sur lesquelles, étrangement, leurs adversaires
avaient pourtant évolué sans difficulté au cours des mêmes matchs. De telles bévues et mésaventures ont malheureusement aussi gagné les réseaux sociaux. A l’exemple du célèbreSadio Mané qui s’est plaint de l’état de la pelouse. Petites moqueries après la contre-performance des rivaux, railleries réciproques, voire insultes mal inspirées, ont vainement tenté d'assombrir les feux d'artifice qui ont majestueusement illuminé les visages et les esprits des centaines de milliers d'enfants d'Afrique accourus au Cameroun avec enthousiasme. Les cérémonies solennelles d'ouverture et de clôture de l'événement ont été féeriques. Aux côtés de jeunes vedettes de la chanson populaire du Cameroun, d'autres artistes arrivés de la RDC et d'Afrique du Sud ont su trouver leur place. De grandes sociétés de téléphonie mobile, des compagnies brassicoles et autres gros sponsors étaient bien à ce rendez-vous dont diverses chaînes de télévision relayaient abondamment les images. Dans les stations de radio comme dans la plupart des plateformes numériques c'était le mode "en direct ". Même avec des actes insolites et des débats en dessous de la ceinture. Des "influenceuses d'Etat" fantasques ont notamment défrayé la chronique avec de nombreuses frasques. Des universitaires particulièrement consacrés par des plateaux de télévision en ont fait leurs plats préférés, non sans rater l'occasion de trahir les frustrations de leur libido mal maîtrisée. À coups de thèses et d'antithèses couronnées de synthèses, ils ont encore envahi les écrans de télévision, en mi-journée les dimanches. Dans l'histoire de cette CAN en 52 matches pour 24 pays,
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