UNE VIE DE PROSTITUEE , livre ebook

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Après s'être faite violée sauvagement par un gang de brigands, Clara Edimo voit son destin, ses rêves, ses projets de vie brisés. Détruite amèrement à l’intérieur, son déluge continue lorsque sa mère tombe très malade et son pronostic vital est engagé : la seule solution est d'avoir plus d'un million pour la sortir de cet état d'hibernation. Seule à sa mère, Clara Edimo n'a jamais su l'existence de son père et soucieuse plus que jamais, elle décide de ne pas laisser sa mère quitter ce monde. Cet engouement bien que salutaire la dirigera vers le business du sexe. Humiliée dans son adolescence par ce même sexe, elle décide de le banaliser et d'embrasser ce métier de prostituée de luxe pour sauver sa mère. Dans cette course compliquée de recherche d'argent, elle se rend compte de la face cachée de plusieurs personnes et sa rencontre avec un prêtre satanique ouvrira la boîte de Pandore de sa vie : les secrets crus, amers, nauséeux et impensables seront mis à nue. Ainsi, Clara Edimo grâce à son «métier», fera tomber plusieurs masques diaboliques et hideux... Une aventure qui mettra celle-ci et sa mère en danger total. Méchanceté, mensonge, amour aveugle et toxique, prostitution, croyances sataniques, religion biaisée et bien d'autres seront les sous thèmes de ce magnifique roman intitulé "UNE VIE DE PROSTITUÉE" qui bouleversera à jamais vos pensées.
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Publié par

Date de parution

01 juillet 2024

Nombre de lectures

611

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

1
ROMAN UNE VIE DE PROSTITUEE Suivi deMA MEILLEURE AMIE HYPOCRITE(un petit roman bonus que vous offre l’auteure à la suite de celui-ci)
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AUTEURE : EDEN TCHAGNAécrivaine, web journalist, copywriter professionnel, maitresse de cérémonie
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1 J’ouvris délicatement ce cadeau bien emballé avec prestesse. Je dois l’avouer, j’avais hâte de découvrir ce qui se trouvait à l’intérieur de ce petit paquet, lequel, à l’œil nu, m’éblouissait déjà. Humm, la joie totale, que du bonheur ! Thierry était sans rival mon véritable client, lorsqu’il pouvait, il me lessivait de cadeaux; cette fois-ci, il avait décidé de rendre hommage à Coco Chanel : célèbre créatrice de mode française. C’est comme s’il lisait dans mes pensées, car je m’étais décidée, il y’a de cela quelques mois de me faire plaisir en m’offrant un parfum de marque Chanel ; ce soir, contre toute attente, je l’ai enfin eu ce parfum! C’est du Coco Mademoiselle de Chanel. Seules les dames élégantes peuventcomprendre l’effet unique de la fragrance que dégage ce parfum avec un flacon au look épuré et architecturé en parfait accord avec l’image qu’on se fait de Chanel. De la grande classe quoi! D’un geste au ralenti, je me levai du canapé sur lequel j’étais assise et je me dirigeai toute souriante
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dans ma grande chambre. Oui j’aimais le luxe, je dirai d’ailleurs que je respirais le luxe! J’avais choisi cet ancien métier, plus vieux que le monde parce que je n’avais pas eu le choix. En plus, au lieu de se frotter à l’univers de la sorcellerie, je préfère milles fois être experte dans mon métier heu et comme ça je serai toujours en pleine harmonie avec le luxe. J’habitais dans l’un des quartiers les plus opulents de la ville de Douala, capitale économique du Cameroun. Mon appartement se trouvait en plein cœur de Bonanjo et j’étais au deuxième niveau. Mon métier me plongeait dans une aisance et un confort féerique. Qui aimerait mourir pauvre ? Ma devise était : chic-confort-travail. Bien que mon métier soit beaucoup stigmatisé, il faut toutefois reconnaître que la nature ne m’a pas laissé le beaucoup de choix. À 28 ans, une femme est censée frôler le minimum sociétal, j’entends ici par « minimum sociétal » : avoir des enfants, avoir un mari, être dans un foyer. Mais qui donne du sens à tout cela? Ce n’est
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certainement pas moi qui viendrai vous donner la réponse. Savez-vous que toutes les femmes à cet âge ne sont pas déterminées à les réaliser ?Pas parce qu’elles ne veulent pas, non! Mais parce qu’elles n’en ont pas la possibilité. Est-ce à dire qu’elles sont de demi-femmes ? Non ! Je ne pense pas. Il faudrait que cette réflexion sociétale arrête d’emprisonner et de stresser la jeune femme. Comme l’on a coutume de dire : « chacun a son tour chez le coiffeur » ; toutefois, il faudrait que ce coiffeur ait de bons rasoirs afin d’éviter de blesser certaines clientes et pas d’autres. Que ceux ou celles qui ont encore d’ouïes comprennent très bien que la vie ce n’est pas une course, mais plutôt de la ré… La sonnerie de mon téléphone interrompit mes pensées. C’était Maxime: le réceptionniste de l’hôtel «X ». Moi : Bonsoir Maxime ! Maxime : Bonsoir mademoiselle Clara Edimo.
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Moi :y’a-t-il un client en vue ? Maxime : oui mademoiselle, et il voudrait toute la nuit de demain. Moi : Hein ? Toute une nuit ? Qui est-ce que ça peut bien être ? Maxime :Il préfère garder l’anonymat mademoiselle. Moi :D’accord! C’est comme il voudra. J’espère que tu as géré les prix avec lui.Maxime :Comme d’habitude et il a même ajouté un pourboire ! Moi : bon client plutôt ! Je serai là demain à 21 heures ! Comme toujours quoi !
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Maxime : Super Mademoiselle Edimo. À demain !  Le sourire qui se dessinait sur mon visage était celui d’un sentiment de jouvence, mais encore, de jouissance. Encore un « bon » client qui frappe à mes portes. Mis à part Thierry, je n’avais plus eu la chance d’avoir quelques de ces clients qui respectaient ma tournure rénale. Le fait de ne pas décliner leurs identités était courant, surtout lorsqu’il s’agissait des hauts gradés de la société qui faisaient appel à nos différents services ; ils préféraient rester dans le noir. Nous savons tous que tout ce qui se passe dans le noir sonne faux et nous, on se faisait appeler les «filles de l’obscurité». La petite aiguille de ma montre venait de rencontrer le chiffre 11 et la grande était déjà sur le 10 : il était 23h10 et je convoquai le dieu grec des songes qui ne tarda pas à répondre présent.
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2  Comme un coup de tonnerre, les bruits de la sonnerie et sonnette de la porte résonnaient dans tout l’appartement et sans le vouloir, je sortis en choc de mon sommeil et je me dirigeai avec un visage froncé vers la porte. Qui avait le cran de me réveiller tôt le matin ? La réponse à ma question fut rapide lorsque la silhouette corporelle imposante de NGUESSE Mélissa apparut à l’ouverture de la porte.Moi : Massa! C’est toi qui me fais sursauter du lit tôt le matin comme ça? Il y’a quoi nor? Melissa : Tu dors quoi à 8 heures dis donc ? Ne me dis pas que tu as travaillé hier soir ! Moi :Tsuipp non ! Mais Thierry m’a invité dans un restaurant chic et à la sortie de là, j’ai
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eu droit à un parfum Coco Mademoiselle de Chanel figures-toi ! Melissa : Ce Thierry là même te veut quoi à la fin? C’est toujours simple ou il a déjà l’œil sur toi ? Ahhh les hommes! Un chef d’entreprise avec deux jolis enfants et une très belle femme médecin et il cherche encore quoi dehors ? En plus, derrière prostituée Mama, on les voit verser dehors et on les envie alors qu’ils sont des insatisfaits, des haineux et les briseurs de cœurs. Tsuip que Dieu leur pardonne leur gourmandise. Moi : Akaah ! Si tu es venue ici pour tes prédications bibliques pardon glisse sur moi. Chacun à ses problèmes ici sur terre, je te le dis tout le temps; c’est pourquoi il ne faut jamais envier une personne. Moi-même je suis étonnée par le comportement de Thierry, mais ce n’est pas mon problème du moment où je suis à mon aise, dans mon luxe habituel ! !
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