237
pages
Français
Ebooks
2011
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Publié par
Date de parution
22 avril 2011
Nombre de lectures
1
EAN13
9782760527102
Langue
Français
Publié par
Date de parution
22 avril 2011
Nombre de lectures
1
EAN13
9782760527102
Langue
Français
Asies contemporaines
Existe-t-il un modèle de développement asiatique? Quel est l’héritage des fractures opérées lors de l’irruption des puissances occidentales au XIX e siècle? La notion de développement durable existe-t-elle en Asie?
La collection Asies contemporaines tente de répondre à ces questions en rassemblant des ouvrages destinés à approfondir nos connaissances sur les processus de transformation des sociétés et des États du continent asiatique.
Les auteurs s’intéressent aux diverses formes de développement – économique, social, culturel, politique – et aux modes de gouvernance – gouvernements national et régionaux, politiques pratiquées, choix sociétaux, représentations de la place de l’Asie contemporaine dans une dynamique de mondialisation économique axée sur le modèle occidental et un monde unipolaire dominé par les États-Unis.
La colonisation
agricole au Viêt Nam
La colonisation
agricole au Viêt Nam
Contribution à l’étude
de la construction d’un État moderne
Du boulversement
à l’intégration des Plateaux centraux
Steve Déry
2004
Presses de l’Université du Québec Le Delta I, 2875, boul. Laurier, bur. 450 Québec (Québec) Canada G1V 2M2
Données de catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives Canada
Déry, Steve, 1969- .
La colonisation agricole au Viêt Nam
(Asies contemporaines)
Présenté à l’origine comme thèse (de doctorat de l’auteur – Université Laval), 1999.
Comprend des réf. bibliogr.
ISBN 2-7605-1312-2
ISBN 978-2-7605-2710-2 (epub)
1. Colonisation intérieure – Viêt-nam. 2. Déboisement – Viêt-nam. 3. Terres déboisées – Viêt-nam. 4. Sol, Utilisation agricole du – Viêt-nam. 5. Politique agricole – Viêt-nam. 6. Colonisation intérieure – Viêt-nam – Lâm-Dong (Province).
I. Titre. II. Collection.
HD1516.V53D47 2004 333.3’1597 C2004-941220-5
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition.
Mise en pages: Info 1000 mots
Couverture
– Conception: Richard Hodgson
– Photographies: Steve Déry et Frédéric Lasserre
1 2 3 4 5 6 7 8 9 PUQ 2004 9 8 7 6 5 4 3 2 1
Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés © 2010 2004 Presses de l’Université du Québec
Dépôt légal – 3 e trimestre 2004
Bibliothèque nationale du Québec / Bibliothèque nationale du Canada
Imprimé au Canada
À Isabelle et à ceux qui se sont ajoutés tout au long de la route:
Jeanne, Joseph et Flore
PRÉFACE
La colonisation agricole au Viêt Nam représente l’aboutissement d’un travail de recherche modèle. L’oeuvre possède ainsi plusieurs qualités. En premier lieu, fondée sur des travaux de recherche de terrain, l’étude de Steve Déry puise dans un large corpus littéraire, permettant de bien mettre en perspective les résultats des recherches en question.
Deuxièmement, l’objet à l’étude représente un enjeu considérable. Comme pratiquement tout processus de colonisation agricole, celui qui s’est déroulé au Viêt Nam représente un élément essentiel de l’histoire du pays. En fait, au Viêt Nam, peut-être davantage que dans bien des régions du monde, la progression territoriale de l’agriculture a contribué au façonnement même d’une culture et d’une nation et continue à y être étroitement associée, pour le meilleur et pour le pire.
C’est dire l’importance du travail de Steve Déry, qui s’est par ailleurs inséré dans un cycle de recherches impliquant des collaborations étroites avec des chercheurs vietnamiens. En effet, troisième qualité, contrairement à ce qui a pendant longtemps été la norme pour les travaux menés par les chercheurs des pays du centre dans les pays dits de la périphérie, cette thèse a été réalisée en étroite et véritable collaboration avec des chercheurs locaux, dont Tran Dac Dan. Celui-ci a complété, en parallèle et en complémentarité avec celle de Steve Déry, une thèse d’envergure équivalente, intitulée Les fronts pionniers des paysans du delta tonkinois sur les plateaux centraux du Vietnam.
Enfin, La colonisation agricole comprend une modeste mais originale et utile incursion dans les archives des Rédemptoristes québécois ayant oeuvré au Viêt Nam. Cette initiative, et c’est là une quatrième qualité du travail de Déry, éclaire une avenue pleine de promesses pour les chercheurs québécois, en l’occurrence un corpus documentaire considérable assemblé par les missionnaires québécois dans bien des régions du monde, dont le Sud-Est asiatique.
Rodolphe De Koninck
Titulaire
Chaire de recherches du Canada en études asiatiques
Université de Montréal
NOTE AU LECTEUR
Lorsqu’on emploie des termes en langue vietnamienne, il est préférable d’utiliser les signes diacritiques pour s’assurer que le mot est bien reconnu pour ce qu’il veut dire. C’est la méthode qui a été retenue ici. Dans la littérature, on trouve, le plus souvent sans justification, tant Vietnam que Viet Nam, Vietnam, Viêt-nam et Viêt-Nam. Lorsque les signes diacritiques ne peuvent être utilisés, il est préférable d’éliminer tous les accents. En vietnamien, les accents indiquent des sons différents et, surtout, des lettres différentes. Par exemple, l’accent circonflexe posé sur la lettre «a» signale une lettre différente, alors que les accents grave et aigu reproduisent des tons, donnent aussi des sens différents aux mots et peuvent être apposés tant sur un «a» que sur un «â». Il est donc parfaitement inutile de tenter d’inscrire quelques-uns de ces signes, ceux que nous utilisons en français: la transcription ne sera toujours que partielle, et pourrait même induire en erreur. Par souci d’uniformisation et de simplicité, toujours dans le cas où les signes diacritiques ne peuvent être utilisés, il est aussi préférable que tous les noms de lieux déjà adoptés en langue française s’écrivent en un mot, comme c’était déjà le cas pour Hanoï, Dalat, Saïgon, Haïphong et Vietnam. Pour les autres termes, on privilégiera une graphie sans accent qui reprend le même nombre de mots qu’en vietnamien: Hoang Lieng Son, lam nghiep, etc. S’agissant de noms d’auteurs vietnamiens, la graphie utilisée dans la source est respectée, dans la mesure du possible.
Par ailleurs, le mot Viêt sera utilisé de préférence à Vietnamien ou Kinh pour désigner les représentants du groupe ethnique viêt. Si le mot Vietnamien peut encore leur être accolé sans confusion, l’intégration de peuples non viêt à l’État du Viêt Nam modifiera les usages à plus ou moins longue échéance. Quoi qu’on en dise, et même si cela n’est pas de bon goût d’utiliser cette dénomination actuellement, les Koho, les Ma , les Tay et les différents autres groupes du Viêt Nam sont maintenant Vietnamiens en tant que citoyens de l’État du Viêt Nam. Mais parce que cette appellation peut entraîner une confusion, elle ne sera pas utilisée ici.
AVANT-PROPOS
Ce livre est une version révisée, remaniée et améliorée par l’usage de références plus récentes d’une thèse de doctorat déposée en 1999 au département de géographie de l’Université Laval (Québec, Canada), sous la direction du professeur Rodolphe De Koninck. L’objectif premier de cette recherche était d’examiner un des aspects du processus de déforestation, c’est-à-dire un des éléments qui contribuent à la conversion des territoires forestiers vers un autre usage, et ensuite de l’éplucher, de le décortiquer, bref, de contribuer à mieux le comprendre. D’où la distinction importante: ce livre n’a pas pour sujet principal la déforestation; ici sont présentés les fondements et les manifestations de la colonisation agricole pour le cas du Viêt Nam. Quelles ont é