Le moulin sanglant , livre ebook

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Un pêcheur pratiquant son loisir préféré dans un petit ruisseau proche de Fougerolles est horrifié de constater que l’eau jusqu’ici limpide, se trouble, rougit et charrie des lambeaux de chair.


Tout de suite, pensant qu’il est arrivé un malheur au moulin situé en amont, fonce à la gendarmerie la plus voisine pour prévenir les autorités compétentes.


Il y croise une comtesse venue signaler la disparition de son mari lors d’une partie de chasse dans les bois.


Imaginant que les deux faits peuvent être reliés, les gendarmes se rendent à la meunerie pour vérifier que le comte, à la suite d’un accident, ne soit pas passé sous les meules, mais le bâtiment est vide, le meunier a disparu et des morceaux de viande et de sang maculent les broyeuses...


La comtesse, peu confiante dans les capacités et les motivations des enquêteurs, ne tarde pas à faire appel au célèbre détective marseillais Marius PÉGOMAS...


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Nombre de lectures

0

EAN13

9782373476729

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

AU LECTEUR
***
MARIUS PÉGOMAS, Détective marseillais, se présente :
Simple citoyen de Marseille devenu, par la force des choses, le détective français le plus réputé, il va raconter ses merveilleuses aventures dans des livres numériques.
Chacun d'eux contiendra un romancomplet et absolumentinédit, de 3.000 lignes que, grâce aux progrès des moyens techniques,OXYMORON Éditionspeut offrir au prix de moins deUNeuro.
En lisant, à chaque parution, ces romans stupéfiants plus saisissants encore parce qu'ils sont vrais, le lecteur ne pourra manquer d'éprouver une émotion intense, et quand il en aura parcouru un, il voudra les connaître tous, car ils sont dus à la plume dePierre YRONDY, l'auteur deThérèse Arnaud, Espionne française.
MARIUS PÉGOMA,S Détective marseillais, est un type véritablement extraordinaire, qui, au milieu des situations les plus tragiques, c onserve sa bonne humeur, son ironie mordante et cette blague inimitable chère aux enfants de la Canebière. MARIUS PÉGOMA,S Détective marseillais, n'a pas son pareil pour ré soudre les énigmes les plus obscures. Et bien souvent, la police doit faire appel à sa collaboration. Les romans de cette série pourront être mis entre toutes les mains. Ils sont le type parfait du roman familial.
Petits et grands se passionneront, et attendront avec impatience la prochaine parution qui leur apportera trois heures de lecture saine et captivante.
***
EN VENTE PARTOUT SUR INTERNET.
Marius PÉGOMAS
DÉTECTIVE MARSEILLAIS * ** ***
LE MOULIN SANGLANT
De Pierre YRONDY *** ** *
CHAPITREPREMIER
DEUX ÉVÉNEMENTS MYSTÉRIEUX
Paul Lagarrigue, pêcheur de truites, montait paisiblement, en se livrant à sa passion favorite, le long du ruisseau de la Rua. Le jeune homme était uniquement préoccupé de surveiller sa ligne. Il fixait le cours du torrent. D'un geste précis et habituel, il lançait son hameçon à l'endroit où les pierres formaient des remous dans le ruisseau. Avec une rare patience, à plusieurs reprises, il ramenait son hameçon au même point.
Puis, avec un soupir de déception, il abandonnait à regret l'endroit où le poisson avait refusé de mordre et montait un peu plus haut vers la source du torrent.
Depuis plus d'une heure, Paul Lagarrigue pêchait.
Les résultats étaient maigres. Peu de truites. Le jeune homme redoublait de patience. Il ne se résolvait pas à quitter les bords de la petite rivière. Il grognait :
— Pourtant, je sais qu'il y en a une là ! Et, après plusieurs tentatives infructueuses, il co ncluait, avant de remonter plus haut vers la source : — Ça ne veut pas mordre ! Une fois encore, Paul Lagarrigue jette sa ligne.
D'un œil attentif, il suit le mouvement du fil, au gré du courant.
Et, soudain, il s'étonne.
Le cours de la rivière est, subitement, devenu d'une teinte étrange.
L'eau, toujours si claire, est rougeâtre.
Dans le courant flottent des débris sanglants.
Puis, la tache rouge disparaît, suivant le courant, entraînant des épaves.
— Le moulin ! murmure Paul. Aucun doute n'est possible. Le jeune homme a compris.
Un accident est arrivé.
Quelqu'un a été broyé sous les roues du moulin qui, tout près, barre le cours de la rivière. Abandonnant sa pêche, Paul Lagarrigue s'élance. Il laisse sa gaule et son attirail de pêcheur sur place. Par le chemin coupant à travers prés, il dévale jus qu'à l'endroit où il a laissé sa bicyclette. Et, à toutes pédales, il fonce vers Fougerolles distant de sept kilomètres pour prévenir la gendarmerie. — La rivière qui charriait du sang et des débris de viandes sanglantes ! murmure-t-il.
Tout essoufflé par l'effort fourni sous le soleil dense, il arriva à Fougerolles. Il s'arrêta net devant la gendarmerie.
Laissant son vélo devant la porte, il entra.
Lors de son arrivée, les gendarmes étaient occupés à recueillir la déclaration de la comtesse Marinette de Landruska. La jeune femme leur faisait part de la disparition de son mari, le comte de Landruski.
Et elle expliquait :
— Il est parti hier, vers le crépuscule, pour aller chasser le chevreuil. Trois paysans, qui l'accompagnent généralement dans ses chasses, étaient venus le chercher. Il s'est préparé en hâte. Il est parti avec eux. Et, depuis, je ne l'ai pas revu... — Mais que disent les paysans qui l'accompagnaient ? s'enquit le brigadier de gendarmerie. — Ils disent que mon mari est resté avec eux pendant une grande partie de la chasse. Puis, soudain, il les a devancés pour suivre une piste... et il a disparu !
Du regard, les deux gendarmes se consultaient.
Ils cherchaient l'explication de ce fait mystérieux. Ils demandèrent quelques renseignements complémentaires que la jeune femme leur fournit sans la moindre hésitation et avec la meilleure grâce du monde. Puis ils conclurent : — C'est bien, Madame. Nous avons enregistré votre d éclaration. Nous allons immédiatement faire une enquête !... La comtesse Marinette de Landruska murmura quelques phrases de remerciement, ajoutant qu'elle serait heureuse d'être tenue au co urant des résultats de cette enquête... mais,
qu'en attendant, elle était fort inquiète...
Et elle quitta la gendarmerie. Se tournant alors vers Paul Lagarrigue, le brigadier demanda :
— Qu'est-ce que c'est ?
— Voici... Je pêchais, le long de la Rua, commença Paul Lagarrigue. Soudain, je vis passer devant moi un flot rougeâtre, dans la rivière, flot qui charriait des débris de viande !... J'étais à ce moment un peu au-dessous du moulin. Je crains qu'un accident ne soit arrivé...
— Vous êtes bien sûr ?
— Oh ! absolument. Pendant quelques instants, la Rua n'était qu'une rivière de sang !...
Le gendarme remarqua : — Et vous n'avez pas eu l'idée, pourtant bien éléme ntaire, d'aller vous renseigner au moulin ? Paul Lagarrigue eut un geste vague.
— Non ! Je n'y ai pas songé...
— C'était cependant la première chose à faire, remarqua le brigadier.
— Non ! J'ai préféré vous prévenir ! S'il s'agit d'un accident... il était trop tard pour éviter quoi que ce soit... puisque, après ce que j'ai vu, il n'y a aucun doute... Et, s'il s'agit... d'autre chose, je n'ai pas voulu donner l'éveil. — D'autre chose ? Que voulez-vous dire ? Qu'est-ce qui peut vous faire supposer ? s'enquit le brigadier. Paul Lagarrigue répliqua aussitôt :
— Moi, je ne suppose pas ! Ce n'est pas mon rôle ! Et je suis respectueux de l'ordre et de l'autorité. Un ruisseau qui, soudain, roule des flo ts de sang, ce n'est pas normal. Et ce n'est pas à moi à faire une enquête. Mon devoir est de si gnaler les faits à l'autorité afin qu'elle prenne les mesures nécessaires.
Le brigadier Cholley regarda encore son subordonné. Déjà l'affaire de la disparition du comte de Landru ski venait troubler la tranquillité des gendarmes ! Et, maintenant, cette affaire de rivière qui charrie des flots de sang...
N'y avait-il pas une corrélation entre les deux faits ? Ne pouvait-on pas supposer que le comte de Landrusk i... qui avait disparu si mystérieusement, s'était égaré... ou avait été attaqué et jeté dans la Rua. Ces flots de sang... n'était-ce pas le corps du disparu broyé sous les roues du moulin ?
Négligeant de s'occuper, pour l'instant, de la disp arition signalée par la Comtesse Marinette de Landruska, les deux gendarmes, d'un co mmun accord, décidèrent de s'intéresser à l'affaire du moulin. Peut-être, là, du même coup, trouveraient-ils l'exp lication des deux événements anormaux qui venaient de leur être signalés ? — Comment êtes-vous venu ici ? demanda le brigadier.
— En vélo...
— C'est bien ! Nous prenons nos bicyclettes et nous partons avec vous ! Vous allez nous montrer l'endroit où vous étiez...
— C'est facile à retrouver ! J'ai laissé mes engins de pêche, remarqua Paul Lagarrigue...
— Et nous nous renseignerons au Moulin !... Aussitôt, les deux gendarmes firent leurs préparatifs. Et, moins de cinq minutes plus tard, les trois hommes roulaient sur la route, se dirigeant à toutes pédales vers le ruisseau sanglant.
CHAPITREII UNE ENQUÊTE DE LA GENDARMERIE
Les gendarmes ne s'attardèrent pas sur les lieux où Paul Lagarrigue avait vu passer les flots sanglants.
Le brigadier Cholley remarqua :
— Ce n'est pas ici que nous pourrons apprendre quoi que ce soit.
Ils se hâtèrent vers le moulin.
Avant que d'arriver, ils constatèrent que le moulin tournait normalement.
Le brigadier Cholley remarqua :
— Puisque le moulin marche, c'est possible, si un corps était dans la rivière, qu'il ait été broyé en arrivant... Ou même s'il y a eu un accident au moulin... quelqu'un entraîné... qui passe sous la meule ! Et le témoin, qui est en aval du moulin voit passer devant lui les îlots de sang et les débris... Au moulin, les gendarmes trouvèrent Antoinette Durn ois, femme du meunier, Paul Durnois, connu dans la région sous le nom de Coco Brion. Elle était occupée...
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