Les incendiaires de la Ciotat , livre ebook

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En quinze jours, plusieurs incendies ont ravagé des bâtiments autour de La Ciotat.


Le célèbre détective marseillais Marius PÉGOMAS est mandaté par une des victimes pour trouver le pyromane.


En inspectant les décombres encore fumants de l’immeuble de sa cliente, Marius PÉGOMAS croise le commissaire Gilbodi, le policier chargé officiellement du dossier.


Chacun va faire une découverte au milieu des cendres qui orientera son enquête à l’opposé de celle de son rival...


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Publié par

Nombre de lectures

3

EAN13

9782373476743

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

AU LECTEUR
***
MARIUS PÉGOMAS, Détective marseillais, se présente :
Simple citoyen de Marseille devenu, par la force de s choses, le détective français le plus réputé, il va raconter ses merveil leuses aventures dans des livres numériques.
Chacun d'eux contiendra un romancomplet et absolumentinédit, de 3.000 lignes que, grâce aux progrès des moyens tech niques,OXYMORON Éditionspeut offrir au prix de moins deUNeuro.
En lisant, à chaque parution, ces romans stupéfiants plus saisissants encore parce qu'ils sont vrais, le lecteur ne pourra manqu er d'éprouver une émotion intense, et quand il en aura parcouru un, il voudra les connaître tous, car ils sont dus à la plume dePierre YRONDY, l'auteur deThérèse Arnaud, Espionne française.
MARIUS PÉGOMAS, Détective marseillais, est un type véritablement extraordinaire, qui, au milieu des situations les p lus tragiques, conserve sa bonne humeur, son ironie mordante et cette blague i nimitable chère aux enfants de la Canebière.
MARIUS PÉGOMAS, Détective marseillais, n'a pas son pareil pour ré soudre les énigmes les plus obscures. Et bien souvent, la police doit faire appel à sa collaboration.
Les romans de cette série pourront être mis entre t outes les mains. Ils sont le type parfait du roman familial.
Petits et grands se passionneront, et attendront av ec impatience la prochaine parution qui leur apportera trois heures de lecture saine et captivante.
***
EN VENTE PARTOUT SUR INTERNET.
Marius PÉGOMAS
DÉTECTIVE MARSEILLAIS *
**
***
LES INCENDIAIRES DE LA CIOTAT
De
Pierre YRONDY
***
**
*
CHAPITR EPREMIER
UN MYSTÉRIEUX INCENDIE
me M Laure Versico, qui avait quitté ses invités durant quelques instants, revint auprès d'eux apportant leurs chapeaux et leu rs pardessus.
Puis, tandis que ses amis s'apprêtaient à prendre c ongé d'elle et à la remercier du repas qu'elle leur avait offert, elle se prépara pour les accompagner jusqu'au coin de la rue.
me Les groupes conversaient joyeusement. Il y avait là M. et M Migaletti, lle instituteurs ; M. Léon Tuyet, boulanger ; M Raymonde Hemme, receveuse des Postes.
La pendule marquait onze heures et demie.
Les groupes descendirent par l'arrière-boutique. Il s traversèrent la teinturerie me de M Laure Versico.
Puis, par l'ouverture ménagée dans le rideau de fer, ils gagnèrent la rue.
Paisiblement, tout en poursuivant les conversations commencées, ils s'engagèrent dans la voie presque sombre et déserte .
Leurs pas résonnaient, répondant aux éclats de leurs rires.
me Au coin de la rue, M Laure Versico décida :
— Je ne vais pas plus loin ! Je vous abandonne.
Tous stoppèrent.
Pendant quelques instants, ils formèrent un cercle, entourant la teinturière, échangeant des propos aimables et formulant des rem erciements.
Puis, après avoir échangé des poignées de mains, il s se séparèrent.
C'était la dislocation ! Chacun prenait une voie di fférente pour regagner son domicile.
me M. et M Migaletti s'éloignèrent rapidement, appuyés l'un s ur l'autre. M. Léon Tuyet accompagna durant quelques mètres, Ra ymonde Hemme, qu'il laissa à la porte de son domicile.
Pendant ce temps, la teinturière avait fait volte-f ace et était rentrée dans sa boutique.
Là, elle referma soigneusement la porte pratiquée d ans le rideau de fer.
Et elle gagna le premier étage où se trouvait sa ch ambre, et où elle accédait
par un étroit escalier en vrille qui s'ouvrait dans l'arrière-boutique.
me Avant d'arriver chez elle, M Laure Versico avait échangé quelques phrases avec Georges Lemollard, fruitier, qui occup ait la boutique contiguë.
Les deux commerçants s'étaient mutuellement souhait és une bonne nuit et étaient rentrés, chacun chez soi.
me M Laure Versico ne s'attarda pas.
En hâte, elle se déshabilla et se mit au lit.
En attendant que le sommeil l'emportât vers le pays des rêves, la teinturière ouvrit un roman qu'elle commença de parcourir.
Des minutes s'écoulèrent, calmes, silencieuses et p aisibles.
Quelques bâillements annoncèrent le sommeil proche.
me M Laure Versico abandonna son roman.
Elle éteignit l'électricité.
Et, bientôt, dans la pièce, on n'entendit plus que respiration régulière.
le bruit léger d'une
Les douze coups de minuit se décrochèrent à l'horlo ge de l'église voisine.
La petite ville de La Ciotat était endormie.
Tout était calme et silence.
Soudain, un grésillement, bientôt suivi d'une lueur ... Puis, des flammes qui montaient rapidement, se multipliaient, gagnant de boiserie en boiserie. Une âcre fumée se dégageait, étouffante, lourde.
Georges Lemollard, qui s'était attardé, aperçut, so udain, la lueur d'incendie qui montait.
Avec une rapidité vertigineuse, le sinistre progres sait.
Avant que les voisins alertés eussent eu le temps d 'intervenir, toute la maison était la proie des flammes.
En toute hâte, les secours s'organisèrent.
La chaleur devenait intense.
Des agents arrivèrent. Ils établirent un barrage.
Une angoisse commença d'étreindre tous les assistan ts.
me M Laure Versico n'avait pas paru !
On savait qu'elle était rentrée chez elle !
Qu'allait-elle devenir dans cette fournaise ?
Elle n'avait, pour tout moyen d'évasion, que la fen être de sa chambre au premier étage – fenêtre que les flammes entouraient et empêchaient d'atteindre – et l'étroit escalier en vrille qui reliait le pre mier étage à l'arrière-boutique ! Et tout le magasin était en feu...
Allait-elle périr dans la fournaise ?
Cependant, les premiers secours commençaient de s'o rganiser en attendant l'arrivée des pompiers de Toulon.
Il était évident, vu la rapidité avec laquelle le f eu s'était propagé, qu'il fallait perdre tout espoir d'arriver à se rendre maître des flammes dans la boutique de la teinturière.
On se borna donc à protéger les maisons voisines, d e façon à empêcher que le feu ne continuât de s'étendre.
De courageux sauveteurs s'élancèrent dans le brasie r, pour tenter de me délivrer M Laure Versico.
Après plusieurs tentatives infructueuses pour attei ndre la chambre de la malheureuse, tant par la fenêtre que par le rez-de- chaussée, un sauveteur réussit, en passant par le toit et la cheminée, à a tteindre la pièce où reposait la teinturière.
Quelques instants plus tard, deux silhouettes noire s se détachaient sur le toit ! Deux silhouettes que le rougeoiement de l'in cendie rendait fantomatiques !
me Ainsi, M Laure Versico, guidée par son sauveteur, put attei ndre le toit d'une demeure voisine.
Aussitôt, une échelle fut dressée.
La teinturière, plus morte que vive, mais ne portan t que des blessures insignifiantes, fut descendue à terre.
Aussitôt, les voisins s'occupèrent de la vêtir, car elle n'avait pas eu le temps de prendre d'autre vêtement que sa chemise de nuit.
Pendant ce temps, l'incendie redoublait de violence comme s'il avait trouvé, dans le magasin même de la teinturière, quelque nou vel aliment pour nourrir les flammes.
Lorsque
les
pompiers
de
Toulon
arrivèrent,
l'immeub le
habité
par
me M Laure Versico était entièrement détruit.
Durant toute la nuit, les pompiers noyèrent les déc ombres.
Et à l'aube, il ne restait plus rien qu'un amas de ferrailles tordues et calcinées, fumantes, qui emplissait l'espace demeuré entre quatre murs noircis.
CHAPIT REII
DES COÏNCIDENCES ÉTRANGES
Dès que la nouvelle de ce sinistre parvint à M. Gil bodi, commissaire spécial de Marseille, le magistrat ne put se défendre d'un mouvement de vive contrariété.
— Comment ! Encore un incendie, s'exclama-t-il. Enc ore un !
M. Gilbodi prit note des indications téléphoniques qui lui étaient fournies.
Puis, il déclassa un dossier.
Il en tira différentes pièces qu'il examina attenti vement.
Depuis une quinzaine de jours, des incendies inexpl icables se multipliaient.
Ils se produisaient toujours avec une soudaineté qu i rendait tout secours à peu près inutile.
Ils se propageaient avec une rare violence, même da ns les endroits où l'on pouvait supposer que les flammes ne trouveraient au cun élément susceptible de leur permettre de s'étendre.
C'était, pour chacun des neuf incendies suspects de la quinzaine, les mêmes caractéristiques.
Toujours le feu qui se déclare brusquement. Toujours le feu qui s'étend avec une rapidité surprenante. Toujours un immeuble pres que entièrement détruit.
Il ne pouvait pas être question d'accuser le hasard .
Différents signes démontraient que ces incendies se renouvelaient trop fréquemment.
M. Gilbodi étudia encore le dossier qu'il avait ouv ert cherchant quelque recoupement qui eût permis de trouver une raison à ces sinistres.
Rien !
Ils atteignaient les endroits les plus divers. Il s 'agissait de boutiques ou d'immeubles abritant des familles appartenant à des classes sociales différentes.
On ne pouvait pas songer non plus à des manœuvres c riminelles menées par des concurrents jaloux, car l'incendie...
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