Panique à l'hôtel Kangchenjunga , livre ebook

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L’heure des vacances approche pour Gopika Pathak. Ses parents lui offrent un séjour au

Kangchenjunga Golf-Club & Spa

, hôtel de luxe internationalement connu, situé à 3 350 m d’altitude, au cœur d’un fabuleux décor himalayen. Son acolyte Shirley Bhutia, la célèbre actrice de Bollywood, l’accompagne, et le médecin Tenzin Mingour profite du voyage pour rendre visite à un ami qui dirige un monastère situé dans le même secteur.



Une atmosphère étrange accueille les deux jeunes femmes à l’hôtel...



Bientôt, l’un des clients disparaît dans les eaux tumultueuses de la rivière Yangtchou toute proche, puis le cadavre d’une des employées est retrouvé au petit matin, flottant dans une piscine.



Ainsi donc, certaines des prédictions du vieil homme énigmatique rencontré par Gopika pendant le voyage semblent se réaliser... et ce n’est que le début.






Après

Le Talisman tibétain, Les évadés du toit du monde, La vallée du yak sauvage

et

Complot au Sikkim, Panique à l’hôtel Kangchenjunga

est le 5e épisode de la série Crimes en Himalaya de Bernard Grandjean. Dans une ambiance à la Agatha Christie mâtinée de culture indienne, Gopika et ses amis vont devoir mener l’enquête tambour battant pour mettre à jour les secrets sordides dont le prestigieux établissement est l’épicentre.

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Publié par

Date de parution

25 octobre 2019

Nombre de lectures

1

EAN13

9782374537160

Langue

Français

Présentation
L’heure des vacances approche pour Gopika Pathak. Ses parents lui offrent un séjour au Kangchenjunga Golf-Club & Spa , hôtel de luxe internationalement connu, situé à 3 350 m d’altitude, au cœur d’un fabuleux décor himalayen. Son acolyte Shirley Bhutia, la célèbre actrice de Bollywood, l’accompagne, et le médecin Tenzin Mingour profite du voyage pour rendre visite à un ami qui dirige un monastère situé dans le même secteur.
Une atmosphère étrange accueille les deux jeunes femmes à l’hôtel…
Bientôt, l’un des clients disparaît dans les eaux tumultueuses de la rivière Yangtchou toute proche, puis le cadavre d’une des employées est retrouvé au petit matin, flottant dans une piscine.
Ainsi donc, certaines des prédictions du vieil homme énigmatique rencontré par Gopika pendant le voyage semblent se réaliser… et ce n’est que le début.

Après Le talisman tibétain, Les évadés du Toit du Monde , La vallée du yak sauvage , et Complot au Sikkim , Panique à l’hôtel Kangchenjunga est le 5e épisode de la série Crimes en Himalaya de Bernard Grandjean. Dans une ambiance à la Agatha Christie mâtinée de culture indienne, Gopika et ses amis vont devoir mener l’enquête tambour battant pour mettre à jour les secrets sordides dont le prestigieux établissement est l’épicentre.





Bernard Grandjean est l’auteur d'une quinzaine de romans. La plupart de ses livres sont centrés sur l’Asie et l’Himalaya, tel Moi, Das, espion au Tibet , sorti en 2014 aux Editions Tensing.
Ces 15 dernières années, l'auteur a publié chez Kailash Editions les biographies romancées de personnages hors du commun de l'Histoire du Pays des Neiges (le VIe Dalaï lama et la reine Bhrikuti), ainsi que 9 titres de la série des enquêtes de Betty Bloch, bien connue des amoureux du Tibet.
Crimes en Himalaya est sa nouvelle série policière, qui met en scène un duo atypique : Gopika, jeune enseignante indienne et Doc Tenzin, médecin traditionnel tibétain. Ensemble, sur les terres himalayennes et sur fond de turbulences politiques entre Tibet, Chine et Inde, et de corruptions en tous genres, ils vont mener l’enquête pour résoudre meurtres, intrigues, mystères...
Panique à l'hôtel Kangchenjunga
CRIMES EN HIMALAYA #5

Bernard Grandjean
38 rue du polar Les Éditions du 38
Dans la rivière paisible aux lotus d’or, Tu as folâtré avec ces belles jeunes filles éthérées aux visages charmants… (Nagarjuna, Lettre à un ami )
Principaux personnages
Gopika Pathak, professeur d’anglais et de hindi à l’école tibétaine de Namdang (Sikkim, Inde).
Tenzin Mingour, médecin traditionnel tibétain à Namdang.
Shirley (Namgyel) Bhutia, actrice de cinéma originaire de Namdang.
Sonam Lepcha, colonel de la police de l’État du Sikkim.
Vikram Adhikari, directeur de l’hôtel Kangchenjunga Golf-Club & Spa , et Saraï, sa femme.
Ourmila Varma, employée à l’hôtel Kangchenjunga.
Stephen Dacosta, Sunil Mondal et Raj Snelgrove, clients de l’hôtel.
Saraswati Ma, gourou et femme d’affaires.
CHAPITRE I
Vivez une expérience unique de sport, de confort et de détente aux portes du Tibet !
Situé à 3 550 m d’altitude dans une haute vallée du Sikkim, sur les rives de la rivière Yangtchou, le Kangchenjunga Golf-Club & Spa est blotti au cœur d’un fabuleux décor himalayen. Il vous étonnera par son confort luxueux, la qualité de sa cuisine, les bienfaits irremplaçables de ses sources thermales et l’air vivifiant d’un parcours de golf parmi les plus hauts du monde !
Comme de nombreuses personnalités des affaires, de la politique ou des arts, venez vous détendre et pratiquer votre sport favori dans des conditions exceptionnelles ! Enfourchez votre yak pour rejoindre notre parcours de golf d’altitude, venez ensuite profiter des bienfaits de nos spas, alimentés par une source naturelle d’eau chaude !
Nos coachs beauté, remise en forme, diététique, etc. sauront vous faire profiter à fond d’un séjour inoubliable. Nous pourrons aussi animer vos réunions de team-building et vos séminaires d’entreprise.
Le Kangchenjunga Golf-Club & Spa , établissement de repos et de loisir de renommée internationale, a reçu en 2017 le trophée du meilleur hôtel de charme de l’Inde. Il est facilement joignable en voiture 4x4, ou par un service d’hélicoptère au départ des aéroports de Bagdogra et de Katmandou.
Le Kangchenjunga Golf-Club & Spa est définitivement un lieu hors du commun pour gens hors du commun !

Le dépliant était abondamment illustré : un ensemble de jolis bâtiments de style vaguement tibétain apparaissait sur le premier volet. Le stupa blanc décoré de drapeaux de prière dressé devant l’entrée de l’hôtel parachevait l’illusion de se trouver devant un gompa , un monastère tibétain. Mais un gompa de cinéma, un peu trop léché pour être authentique.
Une autre photo montrait une chambre luxueuse et confortable, avec fauteuils profonds, large écran TV, lit à baldaquin, couleurs raffinées et bois précieux. En vis-à-vis, une vignette présentait l’intérieur d’un spa où des couples bavardaient assis dans l’eau, un verre à la main.
La photo du volet central du dépliant offrait un curieux spectacle : un homme souriant, vêtu d’un tee-shirt griffé et d’un pantalon à carreaux, chevauchait un yak ; l’animal était tiré au bout d’une longe par un jeune garçon coiffé d’un bonnet népalais, portant sur son dos un sac de golfeur presque aussi haut que lui.
Enfin, sur le dernier volet, apparaissait le massif du Kangchenjunga, presque trop blanc sur un fond de ciel presque trop bleu. La légende disait : Avec ses 8 586 mètres, le Kangchenjunga, ou Montagne aux Cinq Trésors, est le troisième sommet mondial, la plus haute et la plus magnifique montagne de l’Inde. Il était donc logique qu’il donne son nom à notre établissement, l’un des plus sélects de l’Inde ! Gopika Pathak n’avait qu’à lever les yeux pour le voir en vrai, et il était infiniment plus beau que sur cette photo publicitaire retouchée.
Entendant soudain des bruits de voix derrière elle, la jeune femme se dépêcha de cacher le dépliant dans son sac. Les deux amis qu’elle attendait pour leur pique-nique habituel arrivaient : Tenzin Mingour, médecin traditionnel tibétain, qui avait terminé ses consultations au dispensaire de l’école, et lama Tsültrim, professeur de religion à cette même école où Gopika enseignait le hindi et l’anglais. Ils vinrent s’asseoir à côté d’elle sur le muret cimenté, heureux de la retrouver.
— Chère Gopika, vous êtes déjà là ! s’exclama le médecin. Est-ce que votre cours se serait terminé plus tôt ?
— En effet, Doc, à cause d’un match de football que mes élèves disputent cet après-midi à Gangtok. Le football, c’est tellement plus important que l’apprentissage des langues ! Et vous, aviez-vous beaucoup de malades à votre consultation ?
— Non, nos petits démons sont en excellente santé !
— Vous voulez dire en excellente santé physique, soupira le professeur de religion, parce que pour ce qui est de l’esprit, il y a encore beaucoup de soins à apporter !
Le médecin éclata de rire :
— Vous y parviendrez, lama Tsültrim. Le tout est de leur inculquer de bonnes pratiques. Moi, je désespère de leur faire passer cette habitude qu’ils ont empruntée aux gamins indiens, consistant à croquer des piments à tout moment de la journée, un peu comme paraît-il, les enfants de l’Ouest mangent des barres chocolatées !
Sur ces considérations pessimistes, tous trois déballèrent leur pique-nique. Gopika sortit une boîte à lunch de son sac à dos ; un agréable parfum de salade de pomme de terre au curry s’échappa quand elle souleva le couvercle. Le docteur Tenzin Mingour remplit le bouchon-timbale de sa thermos d’un thé épais, copieusement beurré et salé, puis il éparpilla sur le liquide une pincée de viande de chèvre séchée, son régal.
— Doc, j’ai l’impression que vous mangez tous les jours la même chose, remarqua Gopika.
— Comme dit le proverbe tibétain, si une nourriture te convient, n’en change plus  !
— Pas très diététique, rétorqua la jeune femme.
Le lama, quant à lui, qui évitait de prendre des aliments solides en milieu de journée, se contenta d’un bol de thé. De temps en temps, il dérogeait à sa règle en y ajoutant une pincée de tsampa 1 , qu’il puisait dans un sachet tiré du sac de toile qu’il avait constamment à l’épaule.
Tous trois restèrent silencieux quelques instants, occupés à boire et mastiquer tout en contemplant le paysage. Tel un monstrueux dragon s’ébrouant en émergeant de son lac natal, les collines du Sikkim déroulaient leurs anneaux dans toutes les nuances du jade et de la turquoise. À l’horizon, sur la tête du dragon, les pics glacés de l’Himalaya posaient une tiare scintillante, merveilleusement belle et vaguement inquiétante.
Tous trois auraient pu reconstituer mentalement ce paysage dans ses moindres détails, mais ils ne se lassaient pas d’en admirer la beauté. Comme chaque mercredi, alignés sur le même muret, les trois pique-niqueurs formaient une galerie de portraits improbables : la jeune Gopika, ravissante ce jour-là dans un sari bleu ciel, sa chevelure relevée en un chignon sage. Le tika 2 en velours, d’une couleur assortie à son sari, qu’elle avait collé entre ses yeux immenses, achevait de la rendre très séduisante.
Lama Tsültrim Norbou, jeune homme au regard intelligent, arborait l’habit ordinaire des moines tibétains : deux grandes pièces de coton rouge brique, l’une ceinte autour des reins, l’autre portée en sautoir sur un gilet jaune sans manches.
Quant au docteur Tenzin Mingour, on le voyait rarement habillé autrement que ce matin : un pantalon informe, une chemise à carreaux aux manches effrangées et un blouson râpé à col de fausse fourrure. Ce qui faisait son originalité, et lui valait les désagréables photos des touristes occidentaux quand par hasard il se rendait en ville, c’était sa chevelure abondante, réunie sur le haut de son crâne en un chignon noir parcouru de quelques fils d’argent ; la coiffure de ses ancêtres Nakpa 3 , tradition du Tibet qui faisait sa fierté. Tenzin Mingour avait

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