141
pages
Français
Ebooks
2021
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Publié par
Date de parution
01 mai 2021
Nombre de lectures
67
EAN13
9781094342535
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
3 Mo
Publié par
Date de parution
01 mai 2021
Nombre de lectures
67
EAN13
9781094342535
Langue
Français
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PIÉGÉE PAR UN FAUX
(Un Roman Policier de Lacey Doyle - Tome 8)
FIONA GRACE
Fiona Grace
L’auteure débutante Fiona Grace est l’auteure de la série LES HISTOIRES À SUSPENSE DE LACEY DOYLE, qui comporte neuf tomes (pour l’instant), de la série des ROMANS À SUSPENSE EN VIGNOBLE TOSCAN, qui comporte sept tomes (pour l’instant), de la série des ROMAN POLICIER ENSORCELÉ, qui comporte trois tomes (pour l’instant) et de la série des ROMANS À SUSPENSE DE LA BOULANGERIE DE LA PLAGE, qui comporte six tomes (pour l’instant).
Comme Fiona aimerait communiquer avec vous, allez sur www.fionagraceauthor.com et vous aurez droit à des livres électroniques gratuits, vous apprendrez les dernières nouvelles et vous resterez en contact avec elle.
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Copyright © 2021 par Fiona Grace. Tous droits réservés. Sauf dérogations autorisées par la Loi des États-Unis sur le droit d’auteur de 1976, aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, distribuée ou transmise sous quelque forme que ce soit ou par quelque moyen que ce soit, ou stockée dans une base de données ou système de récupération, sans l’autorisation préalable de l’auteur. Ce livre électronique est réservé sous licence à votre seule jouissance personnelle. Ce livre électronique ne saurait être revendu ou offert à d’autres personnes. Si vous voulez partager ce livre avec une tierce personne, veuillez en acheter un exemplaire supplémentaire par destinataire. Si vous lisez ce livre sans l’avoir acheté, ou s’il n’a pas été acheté pour votre seule utilisation personnelle, vous êtes priés de le renvoyer et d’acheter votre exemplaire personnel. Merci de respecter le travail difficile de l’auteur. Il s’agit d’une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les entreprises, les organisations, les lieux, les événements et les incidents sont le fruit de l’imagination de l’auteur ou sont utilisés dans un but fictionnel. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou mortes, n’est que pure coïncidence. Image de couverture : Copyright Helen Hotson , utilisé en vertu d’une licence accordée par Shutterstock.com.
PAR FIONA GRACE
UN COZY MYSTERY AVEC CHATS ET CHIENS
UNE VILLA EN SICILE : MEURTRE ET HUILE D’OLIVE (Tome 1)
UNE VILLA EN SICILE : DES FIGUES ET UN CADAVRE (Tome 2)
SÉRIE POLICIÈRE COSY LA BOULANGERIE DE LA PLAGE
UN CUPCAKE FATAL (Tome 1)
UN MACARON MEURTRIER (Tome 2)
UN ROMAN POLICIER ENSORCELÉ
SCEPTIQUE À SALEM : UN ÉPISODE DE MEURTRE (Tome 1)
SCEPTIQUE À SALEM : UN ÉPISODE DE CRIME (Tome 2)
LES ROMANS POLICIERS DE LACEY DOYLE
MEURTRE AU MANOIR (Tome 1)
LA MORT ET LE CHIEN (Tome 2)
CRIME AU CAFÉ (Tome 3)
UNE VISITE CONTRARIANTE (Tome 4)
TUÉ PAR UN BAISER (Tome 5)
RUINE PAR UNE PEINTURE (Tome 6)
RÉDUIT AU SILENCE PAR UN SORT (Tome 7)
PIÉGÉE PAR UN FAUX (Tome 8)
ROMAN À SUSPENSE EN VIGNOBLE TOSCAN
MÛR POUR LE MEURTRE (Tome 1)
MÛR POUR LA MORT (Tome 2)
MÛR POUR LA PAGAILLE (Tome 3)
MÛR POUR LA SÉDUCTION (Tome 4)
MÛR POUR LA VENGEANCE (Tome 5)
MÛR POUR L’AMERTUME (Tome 6)
TABLE DES MATIÈRES
PROLOGUE
CHAPITRE UN
CHAPITRE DEUX
CHAPITRE TROIS
CHAPITRE QUATRE
CHAPITRE CINQ
CHAPITRE SIX
CHAPITRE SEPT
CHAPITRE HUIT
CHAPITRE NEUF
CHAPITRE DIX
CHAPITRE ONZE
CHAPITRE DOUZE
CHAPITRE TREIZE
CHAPITRE QUATORZE
CHAPITRE QUINZE
CHAPITRE SEIZE
CHAPITRE DIX-SEPT
CHAPITRE DIX-HUIT
CHAPITRE DIX-NEUF
CHAPITRE VINGT
CHAPITRE VINT ET UN
CHAPITRE VINGT-DEUX
CHAPITRE VINGT-TROIS
CHAPITRE VINGT-QUATRE
CHAPITRE VINGT-CINQ
CHAPITRE VINGT-SIX
CHAPITRE VINGT-SEPT
CHAPITRE VINGT-HUIT
ÉPILOGUE
PROLOGUE
- Te voilà, dit Frank.
Lacey prit une profonde inspiration tout en le dévisageant, lui, son père, debout sur le seuil du petit cottage décrépi jusqu’auquel sa piste l’avait menée.
Elle était à court de mots. Car pendant un instant, elle fut sûre d’avoir commis une erreur. Cet homme était si âgé. Ridé. Son nez était bien plus gros et plus crochu que celui qu’avait son père dans ses souvenirs. Sa carrure était bien moins imposante. Et cette masse de boucles autrefois épaisse et foncée - un trait que lui et Lacey partageaient - avait complètement disparu, laissant un crâne rose et chauve à la place.
Mais alors Lacey le vit. L’étincelle dans ses yeux sombres. Cette fossette à la joue gauche. Ce grain de beauté près de son sourcil droit. C’était bel et bien son père.
- Salut, Papa, parvint-elle à dire.
L’odeur ambiante de fumier se fit soudain plus prononcée, forte et intense dans ses narines tandis que les sens de Lacey devenaient plus aiguisés. À côté d’elle, son patient Border Collie, Chester, enfonça sa truffe dans sa main, offrant réconfort et soutien comme toujours en cas de stress.
- Tu as grandi, lança malicieusement Frank.
- Heureusement, répondit Lacey avec un sourire prudent. Ce serait bizarre si j’avais la même taille que quand j’avais sept ans…
Sa voix s’éteignit. Le poids du non-dit dans ses paroles planait dans le vide entre eux.
Son père dansait d’un pied sur l’autre, embarrassé. Il évoquait à Lacey un animal dans un zoo. Se sentait-il ainsi en la voyant surgir à l’improviste - piégé ?
- Je suis désolée d’apparaître à l’improviste, lâcha-t-elle.
L’expression de son père s’adoucit.
- Pas du tout. Ne sois pas désolée. J’espérais que tu le ferais.
Lacey sentit la tension accumulée dans ses muscles se relâcher un peu. Même si cette rencontre était loin de ce qu’elle avait imaginé, elle était au moins heureuse de savoir qu’elle n’était pas une visiteuse complètement indésirable.
- Tu voulais rentrer ? demanda son père avec hésitation. Toi et… Son regard se posa sur le chien sagement assis à ses pieds.
- … Chester, dit Lacey. Elle caressa la tête de son compagnon canin.
- Chester, répondit Frank en souriant. Je n’ai pas de friandises pour chien à la maison, à moins qu’il n’ait droit à un biscuit ?
Un biscuit , répéta intérieurement Lacey, soudain consciente que les quelque trente années que son père avait passées en Angleterre l’auraient significativement changé, pas juste dans son vocabulaire, mais de façon plus subtile aussi. D’une certaine manière, très concrète, il était quasiment un étranger pour elle maintenant.
- Ou-oui, il a droit à un, bégaya-t-elle. Je-je veux dire, si ça ne te pose pas de problème ?
Les phrases hachées. Les hésitations alors qu’elle anticipait chaque mot qui sortait de sa bouche. Tout cela était incroyablement gênant, et une part de Lacey lui disait de repartir en courant dans les champs boueux qu’elle avait traversés pour parvenir à cet endroit isolé et lugubre, bondir dans sa Volvo couleur champagne, et foncer jusqu’à la réconfortante Wilfordshire. Mais une autre part, dominante, lui disait de ne pas bouger.
- Ce n’est pas du tout un problème, répondit Frank. Il s’écarta de la porte, lui permettant d’entrer.
Après une brève hésitation, Lacey entra dans le cottage de son père.
Immédiatement, elle fut frappée par les similitudes avec sa propre maison. Le plafond bas. Les poutres sombres. Les murs incurvés vers l’intérieur d’un bâtiment si vieux qu’il avait été construit avant l’avènement des niveaux à bulle. Mais il y avait aussi des différences marquées. Là où le cottage de Lacey débordait de vie - Chester, Tom, les visites quotidiennes de Gina - celui de son père paraissait petit, solitaire, et silencieux. Le seul véritable bruit provenait du meuglement des vaches au loin dans les champs.
Chester se faufila dans le couloir étroit et obscur derrière elle, et Frank se pencha maladroitement derrière eux pour refermer la porte. Il était assez proche pour que Lacey puisse le sentir, et elle ne put s’empêcher de noter que l’odeur lui était désormais complètement étrangère. L’odorat et la mémoire étaient si étroitement connectés - avant, chaque fois que Lacey sentait l’odeur de son eau de Cologne portée par un quelconque homme d’affaires dans le métro, elle en était bouleversée - et elle était déçue que ce moment de nostalgie lui ait été volé.
Son père commença à s’engager dans le couloir, et Lacey suivit, avec Chester pour fermer la marche.
- C’est sympa, dit-elle au passage tout en regardant les aquarelles de paysages encadrées qui décoraient le couloir.
Pas de photos de famille , ne put-elle s’empêcher de penser.
- C’est tout ce dont j’ai besoin, répondit Frank.
L