Opération Six Clones , livre ebook

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Mon histoire commence en 2000 et se termine en 2100. Une grande histoire d’amour hors du commun, celle d’un enfant pas comme les autres, qui veut changer la face du « Monde ». Vous le verrez grandir et changer en fonction de son expérience ,façonné par des déchirements suivant les évènements de sa vie et de la politique causé par des contextes économiques : le pétrole se fait rare et très cher ! On ne manque pas d’idées ! Les mentalités changent ! Et la vie aussi ! Mon héros, Valentin, est considéré comme une personne différente, il devient un grand chirurgien et c’est aussi un «génie de la biologie». Il a sauvé une grande partie de la population française en 2050, en utilisant une arme secrète, mais illégale, il se trouve incarcéré. En Juillet 2066, une bactérie naît et commence à tuer les humains! « La fin du Monde est inévitable ! » On demande désespérément à Valentin, mon héros emprisonné, d’essayer de mettre fin à ce fléau…
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Publié par

Date de parution

14 mai 2014

Nombre de lectures

0

EAN13

9782312022376

Langue

Français

Opération Six Clones
André Julliard-K
Opération Six Clones
Tome 1








LES ÉDITIONS DU NET
22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2014
ISBN : 978-2-312-02237-6
Préface
Il était une fois… André !
Quand André m’a sollicitée pour le guider dans l’enrichissement littéraire de son roman, il m’a immédiatement précisé n’être pas doué en français, s’en excusant presque.
Et voilà ! Quelques mois plus tard, André vous présente son bébé à lui, son roman riche de son imagination et de son envie de raconter, de partager ses émotions, ses colères, ses espérances, sa vision de l’avenir.
Je vous souhaite un beau voyage au cœur de l’univers d’André et je souhaite une belle vie littéraire à l’auteur, à son roman présent, à ceux à venir…

Valérie Mazeau
1. Quitter le trottoir pour un bébé d’amour
Une date dont chacun se souvient. Une date qui imprègne autant nos souvenirs qu’elle ne marque l’Histoire. C’est, je le crois, la définition la plus évocatrice que l’on peut donner de « l’évènement ».
Le 11 septembre 2001, à 8h46, heure américaine, un Boeing 767 percute la Tour Nord du World Trade Center. Aussi démesuré que cela puisse sembler, la thèse de l’accident apparaît alors plausible. Mais à peine vingt minutes plus tard, un autre avion vient se crasher contre la deuxième Twin Tower. Ce ne peut plus être un accident : il s’agit d’un attentat « terroriste ». Les yeux rivés sur leurs écrans partout à l’échelle de la planète, nous autres, Humains, entrons docilement dans le XXI e siècle.
C’est précisément entre ces deux attentats-suicides que Valentin Neveu choisit de naître en province dans la ville du Mans, l’un des chefs-lieux de la région Pays de la Loire.
Sa mère, Olga, chrétienne orthodoxe, est une ancienne prostituée, née à Grozny en Tchétchénie, le 10 juillet 1980. Ben, son père, franco-marocain, de confession musulmane, est né en France le 20 janvier 1981. Ce dernier a grandi dans la banlieue parisienne et a sombré dans la petite délinquance dès son plus jeune âge.

Le jeudi 20 janvier 2000, Olga et sa sœur cadette d’un an, Alisa, quittent Grozny sous les bombardements. Elles sont accompagnées de deux hommes qui promettent d’offrir un emploi à chacune d’elles, dans un pays en paix. Afin de limiter les risques, les passeurs optent pour des directions différentes, dans un véhicule de l’apparence d’un camping-car, immatriculé en Allemagne.

Il faut savoir que la ville de Grozny est tombée, après un siège de plusieurs semaines, et des combats très meurtriers y ont eu lieu du 25 décembre 1999 au 6 février 2000. L’armée russe s’est donc emparée de la capitale tchétchène. Durant cette guerre, les bombardements intensifs et acharnés n’ont pas épargné la ville. Aussi peut-on compter près de quatre cent mille citoyens tchétchènes fuyant leur patrie. Le nombre total de victimes se situe entre quatre-vingt mille à cent mille morts, dont plusieurs milliers de civils tchétchènes. Mais la guérilla séparatiste est appelée à durer : elle continuera précisément jusqu’en 2006.

À son arrivée à Paris, le lundi 24 janvier 2000, le passeur livre Olga à son véritable destinataire, « un mac ». Ce denier, sans lui demander la permission et sans même la prévenir, confisque, dans un premier temps, son passeport. Puis, il l’emmène sur son lieu de travail, l’obligeant à satisfaire les besoins sexuels des hommes.
En Tchétchénie déjà, Olga et sa sœur Alisa avaient été violées par les soldats russes. À Paris, cette infâmie continue par « consentements obligés ». « Qu’ai-je fait au bon Dieu pour subir un tel châtiment ? », se répète souvent Olga.
Elle comprend vite que « son employeur » ne lui restituera jamais son passeport. Au vu des circonstances, elle pense à régulariser sa situation. Mais ce projet est irréalisable à court terme, en tout cas sans l’aide d’un complice.

Le lundi 14 février 2000, à la Saint Valentin, le jour de la fête des amoureux, Olga, très belle « nana » blonde, aux cheveux fins et longs, en tenue noire, légère, fait la connaissance d’un petit délinquant, jeune maghrébin, vêtu d’un jean déchiré, d’un blouson de cuir noir et chaussé de baskets blanches. Ben, beau gosse. Sourire éclatant. Un mètre quatre-vingt pour soixante-douze kilos. Brun aux yeux noirs. Son timbre de voix est agréable, à la fois charmeur et très sensible. Profondément attiré par la beauté de cette jeune femme, il souhaite lui rendre visite tous les jours.

Olga tombe également sous le charme… Par obligation ? Non ! Disons qu’elle succombe avec consentement cette fois. Elle aime particulièrement son épaule, elle aime aussi promener ses mains sur sa peau douce, elle prend plaisir à caresser ses cheveux courts et raides, elle raffole de son odeur, elle apprécie la musique discrète et reposante d’une vieille cassette qu’il sort de son autoradio et qui agrémente cet espace intime de leurs rendez-vous quotidiens… Secrètement, elle est très amoureuse de ce jeune homme, au caractère bien trempé et sachant ce qu’il veut. Elle lui fait confiance. Elle vit chaque jour pour cette petite demi-heure de bonheur ! Ils se voient tous les jours sans exception !

Ben ne cache pas son amour pour Olga. Il admire la façon qu’elle a de parler, les efforts qu’elle réalise pour dissimuler au mieux son accent mais sans y parvenir. Il aime, avec un grand respect, cette petite gazelle à la peau blanche et si douce. Il admire ses yeux, exprimant l’espoir de jours meilleurs. Il sait aussi détecter l’angoisse de la jeune femme dans le moindre de ses soupirs, notamment lorsqu’une baisse de moral l’empêche de finir ses phrases. Mais se donner aux hommes, à contrecœur, avec un sourire à ce point forcé qu’il semble figé dans l’écœurement, se surpasser encore et encore pour satisfaire le désir de ces goujats, et « fidéliser » la clientèle, devient pour elle une nécessité et un véritable enfer.

Olga compte beaucoup sur Ben. Si les moments passés auprès des trop nombreux clients illustrent un présent des plus sombres, ce jeune homme porte en lui l’espoir d’un avenir meilleur, bien qu’entre eux, il ne se passe rien sexuellement. Son attitude renforce l’estime d’Olga envers lui. Elle se sent exister en tant que femme, et enfin respectée en tant qu’être humain. Pour égarer les soupçons, en cas de surveillance, du souteneur, Ben change de voiture pratiquement tous les soirs, à différentes heures… Parfois, il attend discrètement qu’Olga le rejoigne… Et quand enfin, elle s’asseoit auprès de lui, tous deux se racontent mutuellement leurs vies chaotiques. Elle exprime son désir de quitter ce désordre quotidien, même « sans papier » et lui s’engage à l’aider, quoiqu’il lui en coûte. « Je suis trop amoureux », s’avoue-t-il en secret. À supposer qu’on peut l’être « trop ».
En cas de « bonnes soirées », de temps en temps, Olga confie à Ben une petite partie de sa recette afin qu’il lui achète quelques vêtements ! Il est vrai que le jour du grand départ, elle n’emmènera rien de son dortoir miteux. Elle devait donc anticiper le grand jour et prévoir de quoi se changer : « soutifs », petites culottes, chaussures correctes… Et pour la toilette : brosse à dents, brosse à cheveux, produits de toilette, parfum, rouge à lèvre… Et oui ! C’est une petite nana très coquette !

Le jeune homme, la tête ancrée sur les épaules, devine aisément les difficultés, en l’absence de papiers d’identité de la jeune tchéchène, c’est à dire vivre cachée, coupée du monde pour ne pas être retrouvée par l’équipe de son l’employeur, appelé le « mac » !

Toujours est-il que cette histoire hors-du-commun, avec une jeune blondinette rencontrée par hasard, bouleverse en profondeur la vie de Ben. Il compte sur elle pour l’accompagner dans sa vie. Il ne peut envisager son avenir sans elle. Aussi prend-il soin de devenir « un homme responsable » : sa famille, comme ses copains, ne le reconnaissent plus ! Il est comme qui dirait « métamorphosé » ! Il ferait n’

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