Cocosates , livre ebook

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Les textes inédits qui suivent ont été trouvés par le J. S. contemporain parmi ses papiers à la suite d'une des morts – l'égarement de sa conscience – de ce grand initié acharné à toujours renaître. Que le lecteur pardonne les éventuelles erreurs de classement alphabétique ou chronologique de ces deux documents qui, quoi qu'il en soit, gardent séparément toute leur valeur. Il en est de L'Ascension Mystérieuse comme de la correspondance avec Michel Ohl, nul doute qu'ils surprendront l'amateur averti d'aujourd'hui et de demain autant que leur non-publication a surpris et attristé celui d'hier qui par bonheur ignorait leur existence. Florilège posthume de deux écrivains aquitains, «Cocosates« nous fait découvrir un monde où l'absurde prend tout son sens. À travers trois écrits tous plus loufoques les uns que les autres, on se retrouve plongé dans le monde de Jack Sleuds et Michel Ohl. À lire sans modération, un véritable plaisir où l'humour se mêle à une érudition que l'auteur n'hésite pas à tourner en dérision.
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Publié par

Date de parution

31 janvier 2013

Nombre de lectures

25

EAN13

9782342001785

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Cocosates
Du même auteur
Michel Ohl
Sonica mon lapin, Millas-Martin, 1972 Pataphysical baby, Lattès, 1974 Zaporogues, Lattès, 1976 Sacripants !Lattès, 1977 Chez le libraire, Lattès, 1978 Traité de tous les noms, Lattès, 1980 Entre devins, Lattès, 1982 Le nom du livre intitulé Marie-Botte ou Pèle-Galets, Plein Chant, 1985 L’An Pinay, Plein Chant, 1991 Boobook, Galimart, 1992 Morceaux choisis, Les Contemporains, 1992 Onessa, Schéol, 1993 L’enterrement qui frétillait de la queue, Schéol, 1994 La Mer dans Poe, Opales/Pleine Page, 1994 Le prix du bœuf, Plein Chant, 1998 Autour des Souvenirs, en accompagnement desSouvenirs, de Charlotte Ohl, en tout 2 volumes, Schéol, 2001 La main qui écrit, Plein Chant, 2003 lelivrepapa, Schéol, 2005 Rêves d’avant la mort, Plein Chant, 2006 Pauvre cerveau qu’il faut bercer, Le Castor Astral, 2006 Un chalet sur la Néva(avec Georges Walter), Atlantica, 2006 Je dispatche Estaunié, Schéol/EdeN, 2007 Mordancé-le-Vison, La Fournial, 2010
Jacques Dussel – Michel Ohl Cocosates
Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55 IDDN.FR.010.0118216.000.R.P.2012.030.31500 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2013
Préface Originaires respectivement des communes landaises de Mimizan et d’Onesse, Jack Sleuds et Michel Ohl descen-dent en ligne directe de ce peuple aquitain des Cocosates glorifié pour ses exploits guerriers par Jules César, Stra-bon et encore Pline l’Ancien, cf. la note de J.S. sur le sujet. Lorsque Jack Sleuds lui proposa par téléphoneCocosa-tes d’honneurcomme titre du présent ouvrage, Michel Ohl, égaré sans doute par la torsion structurelle de son propre esprit, entenditCocosates donneurs, dans le double sens de la délation, pourtant impensable dans un pays d’intrépides braconniers, naufrageurs et pilleurs d’épaves où la tradition de l’omerta a de tout temps fait loi, et d’excès dans la générosité, inapplicable à une population habituée à la gestion parcimonieuse des ressources locales. Il s’ensuivit une querelle et le recours au compromis d’un troisième titre. Mais d’abord, préséance oblige, posons la question : Qui était Jack Sleuds ? L’Œuvre qu’il nous a léguée, parti-culièrement sa pièce maîtressel’Ascension Mystérieuse que certains exégètes désemparés, en désaccord comme d’habitude, ont maintenant généralement classée par lassi-tude – Ah ! Cette folle manie de classer ! – dans le genre littéraire précisd’approximation de romance autobiogra-phique, cette œuvre contient en soi l’oxymore de l’éclairage blafard le moins infidèle jamais porté sur la
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personnalité complexe de l’objet et sujet tout à la fois de notre étude. Schizophrène, Jack Sleuds ? Narcissique ? Paranoïa-que ? Mégalomane ? Mythomane ? La réponse la plus objective s’impose d’elle-même : C’est non. Mais venons-en à sa création romanesque et philoso-phique : Depuis les Grecs, depuis Hérodote, depuis Démocrite, depuis Platon et Aristote (1), jusqu’à Emma-nuel Kant, jusqu’à Goethe, jusqu’à Victor Hugo (2), jusqu’à Franck Ribéry (pensées de tête, à paraître) en pas-sant par Shakespeare (3), Spinoza et d’autres parmi les plus grands, jamais auteur ne réussit à présenter une somme littéraire – un sommet, plus exactement – aussi accompli dans sa dispersion, poétique dans sa rigueur his-torique, d’une légèreté aussi puissante, où la réalité de la nature humaine se confond avec tant d’évidence avec la non moins humaine condition de Jack Sleuds, pour ne pas le nommer. Sa réalité, que d’écrivaillons malheureux de leur ano-nymat, combien de journaleux en mal de sensationnel prirent le parti de l’écorner sans vergogne ! C’est alors que sous leur plume enragée, dans les étranges lucarnes de la télévision, dans l’enfer des ragots invérifiables du Net, se déchaîna la malveillance ordinaire autour de sa dipsoma-nie, des amphétamines et des minettes, du prétendu viol de sa jeune chienne Lola, etc. et devant l’inanité, l’impossibilité de reprocher à la consistance de l’œuvre, c’est la médisance qui fut convoquée, c’est à des attaques ad hominemque l’on se livra, et les vertus furent changées en vices par la noire magie de l’écrit, du verbe et de
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