Guide du Fatbike : Le bonheur en gros format , livre ebook

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Ce nouveau sport connaît une progression fulgurante, particulièrement au Québec. Ce tout premier livre québécois consacré au sujet, tombe à point. Gilles Morneau y partage son engouement pour cette nouvelle façon d’aborder l’hiver, une révolution qui met fin aux blues du cycliste à l’arrivée de la saison qu’on disait morte, qu’on peut maintenant appeler saison blanche.
Fatbike, vélo à pneus surdimensionnés, vélo gras, vélo dodu, peu importe comment on l’appelle, ce nouveau type de vélo attire la curiosité des amateurs de plein-air et s’avère très facile à apprivoiser, si bien que jeunes et vieux, hommes et femmes, cyclistes de route ou de montagne et
aussi néophytes complets y prennent goût dès le premier essai. Ces sportifs et nouveaux sportifs trouveront dans
cet ouvrage toutes les informations nécessaires pour apprivoiser la neige sur deux roues :
• matériel ;
• vêtements ;
• techniques de pilotage ;
• trucs pour s’adapter aux différentes conditions de neige ;
• conseils pour magasiner sa monture ;
• destinations ;
• événements ;
• code d’éthique.
Aucun aspect de ce nouveau sport n’est
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Date de parution

12 novembre 2021

Nombre de lectures

1

EAN13

9782924149300

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

3 Mo

Éditrice : Suzanne Lareau
Éditeur délégué : Jacques Sennéchael
Directrices artistiques : Louise Mallette et Christine Charette
Réviseure et correctrice : Diane Grégoire
Illustrateur : Cyril Doisneau
© Vélo Québec Éditions, 2019
1251, rue Rachel Est,
Montréal (Québec) H2J 2J9
TOUS DROITS RÉSERVÉS
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2019
ISBN 9782924149140
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Guide du fatbike : le bonheur en gros format
Morneau, Gilles, auteur
Guide Vélo Mag
Mention de collection : Guide Vélo Mag ; 001
Canadiana 20190034653
ISBN 9782924149140 (couverture souple)
RVM : Vélo tout terrain – Guides, manuels, etc. | RVM : Vélo tout terrain (Sport) – Guides, manuels, etc.
LCC GV1056 M67 2019 CDD 796.63 – dc23
Guide du
fatbike
Le bonheur
en gros format
Gilles Morneau
David Veilleux est aussi à l’aise en fatbike.
GILLES MORNEAU
Préface
Du tour de France au fatbike
Le fatbike, quel merveilleux sport ! En tant qu’adepte de toutes les déclinaisons estivales du vélo et en tant que cycliste professionnel retraité, jamais je n’aurais pensé dire ça un jour. Et devinez qui m’a initié au vélo d’hiver ? Nul autre que l’auteur de ce livre, qui a la bonne habitude de faire à vélo les entrevues d’athlètes pour ses portraits dans Vélo Mag. C’est d’ailleurs dans ce contexte que j’ai essayé pour la première fois le vélo à pneus surdimensionnés. C’était en 2014. Nous avons roulé près de chez lui dans les traces de motoneige et de raquette. C’était super agréable, mais rien à voir avec la qualité et la quantité de sentiers que nous trouvons aujourd’hui partout au Québec.
Quand je pense au vélo d’hiver, mon souvenir le plus vif est celui de la Traversée du lac Saint-Jean à vélo, édition 2016. Il avait beaucoup neigé et les conditions étaient difficiles, pour ne pas dire horribles. J’avais mis 3 h 46 pour parcourir 35 km ! On est loin des 45 km/h de moyenne de certaines étapes du Tour de France ! Cet événement reste l’une des courses les plus épiques de ma carrière.
Avec une petite famille et un horaire de travail très chargé, j‘ai peu de temps pour m’entraîner. Le plus simple serait de faire de la course à pied, mais je trouve ça d’un ennui mortel. Le ski de fond, j’aime bien, mais le fartage me fait suer. Le fatbike, c’est bien moins compliqué et bien plus excitant.
Au-delà du vélo dodu qu’il m’a fait connaître, je veux remercier Gilles Morneau. Quand j’ai commencé les compétitions de vélo de montagne à 11 ans, j’ai rapidement entendu parler de ce passionné du pneu à crampons. Impliqué partout, il est l’un de ces piliers qui font en sorte qu’un sport est accessible, structuré et formateur pour tous. À sa façon, il a contribué à la réalisation de mon rêve, celui de faire le Tour de France.
D AVID V EILLEUX
L’hiver appartient au vélo !
FAIRE DU VÉLO L’HIVER… QUELLE DRÔLE D’IDÉE ! Une idée contre nature. Le vélo étant un sport d’été, il est tout à fait logique de remiser sa monture quand arrive la neige et de se mettre à la pratique de vrais sports d’hiver. Mais, à bien y penser, l’homme n’a-t-il pas toujours mené une lutte pour maîtriser son environnement ? Au Québec, pelleter de la neige, chauffer le poêle à bois, se déplacer en motoneige, en skis ou en raquettes, c’est autant de façons de s’entêter à contrer l’hiver, de lui montrer qui est le plus fort. Dans le monde du plein air, l’équipement se perfectionne constamment. Donc, l’arrivée d’un type de vélo équipé pour rouler sur la neige n’est pas si surprenante. Les néophytes comme les irréductibles du vélo d’hiver disposent maintenant d’une monture très efficace entre les mains.
Faire du vélo l’hiver, c’est pédaler, ahaner, suer, sourire, poser le pied par terre, pousser, sacrer, accélérer, se les geler (les doigts, on s’entend !), glisser, tomber face première dans la poudreuse, éclater de rire, s’extirper de la neige, et s’esclaffer encore plus ! Une sortie en vélo d’hiver vous fait passer par toute une gamme d’émotions, totalement différentes de celles que vous pouvez vivre au guidon d’un vélo de route ou même d’un vélo de montagne. Au contact des pneus surdimensionnés avec la neige durcie, un phénomène surnaturel difficile à expliquer se produit. Un effet d’apesanteur se fait sentir et une sensation d’euphorie vous envahit et vous imprime à tout coup un sourire candide sur le visage, que vous soyez le plus sceptique ou le plus blasé des cyclistes, ou pas un cycliste du tout.


TOM RICHARDS / NORCO
On parle ici d’un vrai sourire… pas le rictus estival d’un cycliste de route qui serre les dents face au vent, parce que, dans le bois, il n’y a pas de vent ! Pas le sourire ironique du cyclotouriste surpris par la flotte, car, quand il tombe une averse en hiver, c’est de la neige et c’est juste féerique. Pas le sourire du vététiste aux dents crottées, car la boue, on en voit rarement l’hiver. Ce qui illumine le visage du fatteux, c’est un authentique sourire super-émail, comme dans les pubs de dentistes, avec la petite étoile qui s’allume sur le coin de la palette en faisant « plink ! ».
Pratiquement inconnu il y a à peine cinq ans, le vélo à pneus larges a acquis ses lettres de noblesse. Il est passé du statut de curiosité à celui de sport d’hiver à part entière, avec près de 100 sites qui y sont consacrés, seulement au Québec, et un équipement qui s’est adapté à notre climat. Le bonheur de rouler sur la neige étant un phénomène hautement contagieux, la communauté d’adeptes grandit sans cesse. Désormais, l’hiver appartient au vélo !
1
Le phénomène fatbike
Un jargon givré
UNE SECTE ne serait pas aussi attirante si elle ne possédait pas son jargon propre. La langue vernaculaire des cyclistes à gros pneus donne de l’urticaire aux bonzes de l’Office québécois de la langue française. Rappelons que, dans sa grande sagesse, le vénérable organisme a décrété en 2016 qu’il fallait utiliser la locution « vélo à pneus surdimensionnés » ou le sigle « VPS » pour désigner un « vélo de montagne muni de jantes et de pneus à crampons très larges, destiné aux sentiers ou aux terrains enneigés, sablonneux ou boueux ». La définition est bonne, mais l’appellation suggérée est un peu (beaucoup trop) tarabiscotée pour l’utiliser sans provoquer l’hilarité générale. Encore plus si on utilise le terme « vépésiste » recommandé pour désigner le pratiquant.
Ce nouveau sport est si amusant que l’affubler d’une dénomination aussi technocratique serait sacrilège ! Insérez « vélo à pneus surdimensionnés » ou « vépésiste » dans une phrase et vous brisez la magie, vous gâchez la sauce, un peu comme si Céline Dion devait remplacer « amour » par « sentiment intense d’affection » ou « SIA » dans le refrain de son prochain succès.
Faisant fi des diktats de l’OQLF, les adeptes privilégient encore et toujours l’expression originale « fatbike », qu’ils aiment décliner de différentes façons. Nous ferons de même ici, sans même utiliser l’italique, bien décidés à donner à l’expression originale la place qu’elle mérite dans notre dictionnaire cycliste, présenté ci-contre.
« Fat » ou « fatbike »désigne le vélo lui-même. Sont aussi acceptés tous les qualificatifs relatifs à son adiposité : vélo gras, vélobèse, vélo dodu, etc.
« Fatter » est un verbe intransitif qui signifie l’action de rouler sur un fatbike, principalement l’hiver : je fatte, tu fattes, il fatte…
« Fatteux » ou « fatteuse » est un substantif qui désigne la personne aux commandes d’un fatbike. « Hé ! les fatteux, on va fatter demain ? »
« Fattable » est un adjectif qui s’applique au terrain ou aux conditions de neige. « En raison du redoux actuel, les sentiers ne sont malheureusement pas fattables. »
« Fatulence » est une expression qui a dévié de son sens originel et qui désigne (sans égard à l’odeur) le haut degré de perfection atteint par un vélo, un site, la météo, etc. « On nous promet pour demain des conditions absolument fatulentes. »
Dans leur jargon et dans celui de l’industrie, les fatteux s’expriment en millimètres (mm) en ce qui concerne les dimensions des composantes ou le débattement des fourches. Ils s’expriment en pouces (po) pour le diamètre des roues et la largeur des pneus. Ne cherchez pas à comprendre.
Ajoutons qu’un fatbike victime d’une crevaison est appelé « flatbike ».


SHUTTERSTOCK
Histoire du fatbike
1986
Avec les chameaux dans le Sahara. L’ingénieur français Jean Naud dessine et construit un véhicule composé de trois roues de moto alignées, dont deux roues motrices. En selle sur cette machine qui pèse 180 kg chargée de ses bagages, il rallie Alger à Tombouctou, une randonnée épique de 3200 km sur des pistes de sable où les 4X4 n’osent même pas s’aventurer.
1988
Avec les chiens de traîneau en Alaska. Quelques illuminés se mettent en tête de participer à vélo à la Iditarod Trail Sled Dog Race, une célèbre course de traîneaux à chiens de 1757 km entre Anchorage et Nome. Steve Baker, de Icicle Bicycles, à Anchorage, fabrique quelques prototypes de cadres construits autour de jantes extra larges, obtenues en soudant côte à côte deux ou trois jantes régulières. Dès 1989, des cyclistes participent à cette course. La jante Snowcat de 44 mm produite par Simon Rakower, de Fairbanks, équipe par la suite tous les vélos des Alaskains.


1988
Dans les dunes du Nouveau-Mexique. Ray Molina organise des tours guidés dans les cours d’eau desséchés et les dunes du sud de l’État. Afin de mieux « flotter » sur le sable, il fait fabriquer des jantes larges de 79 mm et des pneus de 89 mm ainsi que des cadres adaptés.
1999
Dans les salons de Las Vegas. Mark Gronewald, de Wildfire Designs Bicycles, en Alaska, rencontre Ray Molina à l’exposition Interbike, à Las Vegas, et essaie ses prototypes. En collaboration avec John Evingson, il produit des cadres équipés de jantes et de pneus signés Molina.
2001
Mark Gronewald enregistre le nom « fatbike ».
2005
Au fin fo

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