La prise de fonction en entreprise , livre ebook

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La prise de fonction n'est-elle pas ce moment magique où les routines et la succession des micro-événements n'ont pas encore submergé le dirigeant et où la perpétuelle urgence du quotidien n'a pas encore fait perdre le fil de l'histoire ? Histoire de la personne concernée, avec ses projets, ses rêves , histoire de l'équipe qu'elle rejoint avec le deuil à faire de l'épisode précédent , histoire de l'entreprise , histoire du monde aussi, car cet ouvrage n'énonce pas des principes intemporels mais cherche à s'inscrire dans la post-modernité contemporaine. On ne trouvera pas ici de recettes, mais une aide à la réflexion pour profiter pleinement de cette opportunité rare d'un moment d'intelligence qu'offre la prise de fonction. En quête de lucidité, l'auteur propose de saisir cette occasion offerte de comprendre les mécanismes de la construction de sens et les ressorts de la conduite de l'action.


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Date de parution

06 septembre 2022

Nombre de lectures

8

EAN13

9782746230231

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

La prise de fonction en entreprise
©LAVOISIER, 2005 LAVOISIER 11, rue Lavoisier 75008 Paris
Serveur web : www.hermes-science.com
ISBN 2-7462-1027-4
Tous les noms de sociétés ou de produits cités dans cet ouvrage sont utilisés à des fins d’identification et sont des marques de leurs détenteurs respectifs.
Le Code de la propriété intellectuelle n'autorisant, aux termes de l'article L. 122-5, d'une part, que les "copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective" et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, "toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite" (article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
La prise de fonction en entreprise
Dominique Christian
COLLECTION DIRIGÉE PAR JEAN-MARIE DOUBLET
TABLE DES MATIERES
Chapitre 1. Avertissement : abandon et prise de fonction. . . . . . . . 11
Chapitre 2. Enoncé du problème19. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2.1. Prise de fonction, méprise ou lâcher prise . . . . . . . . . . . . . . . 19 2.1.1. La prise de fonction est une occasion de clairvoyance . . . . 19 2.1.2. Quelques questions raisonnables à se poser : qui suis-je, moi qui me suis mis en tête de diriger une équipe ? . . . . . . . . . 24 2.2. Un changement d’équipe entraîne un abandon des équilibres passés, et du futur antérieur ; un temps du deuil est irréductible . . . . 26 2.2.1. Le deuil du futur, l’exclusion du temps du rêve . . . . . . . . 26 2.2.2. Les phases du deuil, savoir implicite de toute culture . . . . 28 2.2.3. Or l’incompétence collective dans la gestion des deuils augmente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 2.3. Un pas de recul pour saisir les mouvements du monde dans lequel nous vivons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 2.3.1. Sociétés « premières » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 2.3.2. Sociétés traditionnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 2.3.3. Modernité. Les deux types modernes . . . . . . . . . . . . . . 44 2.4. L’irruption de la postmodernité : une rupture d’ordre . . . . . . . 47 2.4.1. Postmodernité, une nouvelle ère. . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 2.4.2. La postmodernité ne réduit pas le « colonialisme » qui sévit au sein des entreprises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
6 La prise de fonction en entreprise
2.4.3. La dépossession, la figure de l’écorché vif . . . . . . . . . . . 55 2.4.4. La postmodernité oblige à réinterroger la relation au travail, au désir et à la mort . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 2.4.5. Le salut par l’ambigu. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 2.5. A quels modèles de sociétés nos personnages sont-ils confrontés? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
Chapitre 3. Préparatifs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
3.1. Catégoriser, ranger le nouveau dans des cases connues. . . . . . . 69 3.1.1. La tentation substantialiste : catégories simplificatrices et idéologie comportementaliste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 3.1.2. Est-il possible d’avoir des cartes qui ne soient pas figées et réductrices ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 3.2. Le professionnalisme en matière de posture diagnostique . . . . . 85 3.2.1. Les fondements et la découverte par Sherlock Holmes de l’importance des détails . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85 3.2.2. L’écoute du psychanalyste s’en passionne à son tour . . . . 89 3.2.3. Ainsi que le juge qui précise les conditions de réalisation d’un acte diagnostique, ou encore l’architecte.. . . . . . . . . . . . . 91 3.3. Une question d’intelligence. Du pensé au pensant, du représenté au mode de représentation, versmètis94. . . . . . . . . . . 3.3.1. Où s’acquièrent savoirs, compétences, intelligences ? . . . . 95 3.3.2. Diverses formes d’intelligence, et les antidotes au pseudo-savoir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98 3.3.3. Versmètis, l’intelligence de l’oblique, de l’incliné, du clinique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103 3.3.4. Approche neurocognitive et première synthèse . . . . . . . . 107 3.4. Quelle forme d’intelligence est utile à nos personnages ? . . . . . 113
Chapitre 4. L’épreuve majeure
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117
4.1. Du rationnel au mythique, la force des symboles et des émotions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 4.1.1. Enfin une approche scientifique ? Et non ! . . . . . . . . . . . 118
Table des matières 7
4.1.2. Emotions et mythes. La dimension « dé-raisonnable » de la prise de fonction, l’autre face.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 4.2. Découverte cruciale : les membres de l’équipe, et le manager lui-même, ont une vie psychique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 4.2.1. Vie professionnelle et vie privée . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 4.2.2. Les différents types de souffrance . . . . . . . . . . . . . . . . 127 4.2.3. La distribution des rôles dans la cité et la place de l’entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 4.3. Point d’orgue à propos de l’épreuve majeure ; la prise de fonction comme prise de conscience . . . . . . . . . . . . . . 133 4.4. La vie psychique de nos personnages . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135
Chapitre 5. Après l’épreuve majeure, l’odyssée139. . . . . . . . . . . . . .
5.1. La prise de fonction conduit à une réflexion sur le pouvoir . . . . 139 5.1.1. Pouvoir, autorité, violence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 5.1.2. Entre dominant et dominés, la co-construction du pouvoir, ou la bataille des mots . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 5.1.3. De l’exercice du pouvoir à la construction de sens ; relation d’autorité et relation de confiance . . . . . . . . . . . . . . . 148 5.2.So what, comment fait-on? Histoires communes, corps de règles et régulation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 5.2.1. Nécessité et limites des indicateurs de performances et du narratif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 5.2.2. Régulations sociales et retour vers le futur antérieur . . . . . 160 5.2.3. Vers l’organisation apprenante . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165 5.2.3.1. Les alliances pour apprentissage et le droit de vulnérabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166 5.2.3.2. Une tendance à la réflexion en acte . . . . . . . . . . . . 167 5.2.3.3. Un système à rétributions multiformes . . . . . . . . . . 168 5.2.3.4. La production d’une information pleine de sens . . . . 168 5.2.3.5. Le développement des compétences individuelles, en particulier les compétences stratégiques . . . . . . . . . . . . . 169 5.2.3.6. Le développement de réseaux externes . . . . . . . . . . 169 5.2.3.7.Leadership170. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . et vision .
8 La prise de fonction en entreprise
5.3. Où en sont nos personnages, quant à leur gestion du pouvoir, à la maîtrise de l’autorité et régulation ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171
Chapitre 6. Point d’étape sur stratégie et finitude. . . . . . . . . . . . . 175
6.1. La notion de personne, l’intention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176 6.1.1. Le respect de la personne ; l’autre existe, il pense, il s’émeut, il rêve . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176 6.1.2. La qualité de vie au travail dans la condition postmoderne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180 6.1.2.1. Première dimension : l’autonomie . . . . . . . . . . . . . 181 6.1.2.2. Deuxième dimension : le relationnel. . . . . . . . . . . . 182 6.1.2.3. Troisième dimension : la variété . . . . . . . . . . . . . . 182 6.1.2.4. Quatrième dimension : la vision globale de la tâche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183 6.1.2.5. Cinquième dimension : la valorisation sociale . . . . . 183 6.1.2.6. Sixième dimension : l’auto-évaluation . . . . . . . . . . 183 6.1.2.7. Septième dimension : l’évaluation hiérarchique . . . . 184 6.1.3. Stratégie, vulnérabilité et intention : le retour du temps du rêve. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185 6.1.4. Morale(s) ; leçons tirées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 189 6.2. Et nos personnages ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 194
Chapitre 7. Postface : inventaire de ce que le héros a glané, l’art du récit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197
7.1. Coda : Les qualités du récit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197 7.1.1. Une rencontre de conteurs, un partage d’intelligences, un raccommodage d’histoires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197 7.1.2. Le récit permet une lecture dynamique et systémique . . . . 204 7.1.3. La structure de base du récit et sa relation ambiguë au temps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207 7.2. Les ingrédients non narratifs du récit, les descriptibles . . . . . . . 212 7.2.1. La nature et les relations des personnages pris dans l’histoire ; leur utilité dans la conduite de tout projet . . . . . . . . . 213
Table des matières 9
7.2.2. Le contexte de l’organisation et l’organisation comme contexte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 218 7.2.3. L’évaluation du poids relatif des personnages et du paysage, et leurs interférences : dispositif et disposition . . . 222 7.3. Les composants narratifs du récit : l’enchaînement des éléments, la mise en intrigue, le fil de l’histoire . . . . . . . . . . . 225 7.3.1. Episodes,patterns225. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7.3.2. De l’intrigue aux modes de justification. . . . . . . . . . . . . 232 7.4. Opposition, une lecture magnétique du monde . . . . . . . . . . . . 236
Bibliographie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243. . . . . . . . . . . . .
Index251. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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