Les Décisions d'investissement dans les PME , livre ebook

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2003

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Certaines recherches montrent que l'implantation de saines pratiques de gestion permet aux entreprises de petite taille de se démarquer de leurs concurrents. Cet ouvrage présente donc le processus d'évaluation financière des décisions d'investissement pour assurer à l'entrepreneur que les ressources limitées dont il dispose seront utilisées de façon optimale.
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Date de parution

25 juin 2003

Nombre de lectures

21

EAN13

9782760517356

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

Collection sous la direction de Pierre-André Julien, Réal Jacob et Louis Raymond
L’entreprise-réseau Dix ans d’expérience de la Chaire Bombardier Produits récréatifs Sous la direction de Pierre-André Julien, Louis Raymond, Réal Jacob et Georges Abdul-Nour 2003, ISBN 2-7605-1213-4, 530 pages Les PME à forte croissance L’exemple de 17 gazelles dans 8 régions du Québec Sous la direction de Pierre-André Julien 2002, ISBN 2-7605-1181-2, 264 pages La gestion financière des PME Théories et pratiques Josée St-Pierre 1999, ISBN 2-7605-1030-1, 340 pages Entrepreneuriat et stratégie des PME Recueil de cas Sous la direction de Camille Carrier et Colette Fourcade 1998, ISBN 2-7605-1018-2, 308 pages De la créativité à l’intrapreneuriat Camille Carrier 1997, ISBN 2-7605-0946-X, 154 pages Mondialisation de l’économie et PME québécoises Pierre-André Julien et Martin Morin 1996, ISBN 2-7605-0857-9, 218 pages
PRESSES DE L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC Le Delta I, 2875, boulevard Laurier, bureau 450 Sainte-Foy (Québec) G1V 2M2 Téléphone : (418) 657-4399 Télécopieur : (418) 657-2096 Courriel : puq@puq.uquebec.ca Internet : www.puq.uquebec.ca
Distribution : CANADA et autres pays DIS T R IB U T IO ND EL IV R E SUN IV E R SS.E.N.C. 845, rue Marie-Victorin, Saint-Nicolas (Québec) G7A 3S8 Téléphone : (418) 831-7474 / 1-800-859-7474 • Télécopieur : (418) 831-4021
FRANCE DIF F U S IO ND ELÉ D IT IO NQU É B É C O IS E 30, rue Gay-Lussac, 75005 Paris, France Téléphone : 33 1 43 54 49 02 Télécopieur : 33 1 43 54 39 15
SUISSE SERVIDISSA 5, rue des Chaudronniers, CH-1211 Genève 3, Suisse Téléphone : 022 960 95 25 Télécopieur : 022 776 35 27
LaLoi sur le droit d’auteurinterdit la reproduction des œuvres sans autorisation des titulaires de droits. Or, la photocopie non autorisée – le « photocopillage » – s’est généralisée, provoquant une baisse des ventes de livres et compromettant la rédaction et la production de nouveaux ouvrages par des professionnels. L’objet du logo apparaissant ci-contre est d’alerter le lecteur sur la menace que représente pour l’avenir de l’écrit le développement massif du « photocopillage ».
Josée ST-PIERRE et Robert BEAUDOIN
Préface de Pierre-André JULIEN
2003
Presses de l’Université du Québec Le Delta I, 2875, boul. Laurier, bur. 450 Sainte-Foy (Québec) Canada G1V 2M2
Données de catalogage avant publication (Canada)
St-Pierre, Josée Les décisions d’investissement dans les PME : comment évaluer la rentabilité financière (Entrepreneuriat & PME) Comprend des réf. bibliogr.
ISBN 2-7605-1214-2
1. Petites et moyennes entreprises – Finances – Planification. 2. Analyse financière. 3. Investissements. 4. Gestion de projets. 5. Affectation des ressources. 6. Entreprises – Finances – Prise de décision. I. Beaudoin, Robert, 1945- . II. Titre. III. Collection.
HG4027.7.S23 2003 658.15'92 C2002-941949-2
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition.
Révision linguistique : GISLAINEBARRETTE Mise en pages : INFO1000MOTSINC. Couverture : RICHARDHODGSON
1PUQ 2003 9 8 7 6 52 3 4 5 6 7 8 9 43 21
Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés © 2003 Presses de l’Université du Québec e Dépôt légal – 2 trimestre 2003 Bibliothèque nationale du Québec / Bibliothèque nationale du Canada Imprimé au Canada
Avant-propos
ne des caractéristiques des dirigeants de petites entreprises est ou dUe l’information externe, avec les clients. La proximité avec les uns de gérer très souvent leur entreprise de façon informelle, notamment au plan de l’information interne, avec les employés, et les autres explique qu’il n’est souvent pas nécessaire de monter des systèmes complexes pour connaître l’humeur ou l’évolution des capa-cités des employés ou pour expliquer les changements à venir ou encore pour appréhender les changements de goûts ou les insatisfactions de la clientèle ; et ce, à l’encontre des grandes entreprises aux milliers d’em-ployés et à des marchés différents dans plusieurs régions sinon plus d’un pays. Cette proximité explique aussi que les formules complexes, telles celles provenant des modèles financiers, ont peu de succès chez les PME parce qu’elles sont jugées comme nuisant à l’intuition d’une part, ou non adaptées à leur environnement d’autre part. Ce qui fait dire à certains chercheurs comme Bengt Johannisson (2003) que trop de formalisation relevant des sciences de gestion finit par limiter sinon bloquer le principal avantage des PME vis-à-vis les grandes entreprises, soit la flexibilité due en partie à ces comportements informels.
Pourtant un peu de formalisation n’est pas mauvais en soi, à la condition que celle-ci soit bien utilisée et dans les bonnes fonctions. Le formel permet de compenser les limites de l’analyse trop subjective ou de compléter les avantages de l’intuition et du comportement orga-nique de la petite entreprise. Mais surtout, il permet à des groupes d’employés d’assurer les pratiques routinières ou d’améliorer leur
VIII
LES DÉCISIONS D’INVESTISSEMENT DANS LES PME
travail dans des semi-routines afin de se concentrer ou de consacrer plus de temps à des changements permettant à la firme de se distinguer de la concurrence. Par exemple, le recours à un système de gestion informatisé facilite le travail journalier et répond au besoin d’analyses des changements en cours pour mieux planifier le changement capable de faire la différence entre l’entreprise et la concurrence.
Ainsi, dans une étude internationale récente réalisée sous l’égide de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et portant sur les raisons expliquant pourquoi certaines PME croissaient très rapidement par rapport à d’autres le plus souvent à croissance lente, on a montré que le recours à certaines pratiques for-melles au plan de la production libérait la direction pour mieux voir venir le changement et ainsigérer le désordrecausé par ce dernier. D’une part, cette libération permet d’orienter l’organisation notamment par une planification flexible et de stimuler les troupes par un partage des défis et le développement d’une culture forte d’entreprise. D’autre part, la direction pouvait ainsi faire le suivi des clients les plus impor-tants et rechercher de nouveaux marchés, pour saisir ainsi les nouvelles opportunités et prendre les décisions clés permettant de soutenir la forte croissance (Julien, Carrier, Desaulniers et Martineau, 2002).
Encore une fois, cela ne veut pas dire qu’il faille tout formaliser. Cela ressemble au dilemme de l’innovation : « J’hésite entre innover et me planter ou ne rien faire et disparaître ». Il faut formaliser mais uni-quement là où c’est nécessaire pour permettre de mieux compléter sinon soutenir la spontanéité qui a toujours sa place dans la PME. Les outils formels permettent aux dirigeants des entreprises de compléter et de mesurer la valeur des intuitions et ainsi d’améliorer celle-ci par l’apprentissage sur l’action afin de mieux l’assurer pour des décisions futures.
C’est ce que fait cet ouvrage qui a pour objectif d’aider les diri-geants de PME à mieux assurer les décisions d’investissement à partir, d’une part, de la théorie et des concepts développés par un grand nombre de chercheurs depuis les cinquante dernières années et, d’autre part, d’une bonne expérience des auteurs auprès des PME, notamment les entreprises membres de la Chaire Bombardier et un grand nombre de membres du Groupement des chefs d’entreprise du Québec. L’ana-lyse ainsi présentée est une adaptation pour des dirigeants de petites entreprises de concepts et d’outils complexes. Les formules ont été sim-plifiées et la façon de les utiliser a été rendue la plus conviviale pos-sible. Elles ont été complétées par des exemples facilitant la lecture et l’utilisation.
AVANT-PROPOS
IX
Les PME, comme n’importe quelle entreprise, doivent faire face à des ressources en quantité limitée. Elles ne peuvent pas plus que d’autres gaspiller leurs ressources financières à des mauvais investis-sements, ou même engager leurs ressources humaines dans des activités qui ne seraient pas productives à long terme, faute d’avoir été évaluées et planifiées correctement.
La réduction de la durée de vie des produits, les besoins accrus de flexibilité et d’adaptabilité, l’augmentation de l’incertitude de l’envi-ronnement dans lequel opèrent les PME sont autant de motifs justi-fiant le recours à des outils ou à des modèles formalisés qui permettent d’évaluer à la fois la pertinence d’investir dans un projet ainsi que celle de planifier les différentes activités que ce même projet exige pour être mis en place. Une évaluation financière bien menée permet aux déci-deurs de « planifier » correctement le développement du projet et de faire en sorte qu’il ne nuise pas aux autres activités de l’entreprise ou qu’il ne la mette pas en péril. Les besoins d’investir des PME sont de moins en moins discutables, surtout pour celles qui aspirent à des niveaux de croissance élevés ou à des tailles de plus en plus impor-tantes. Ces investissements font appel à des ressources humaines com-pétentes (pour gérer l’activité et pour organiser le projet), et à des ressources financières plus ou moins importantes,qui doivent être dis-ponibles en temps opportun. D’où l’intérêt de procéder à une évalua-tion financière du projet qui, au-delà des aspects purement financiers de rentabilité, va permettre au décideur de mieux planifier l’utilisation de ses ressources et la séquence des activités à réaliser. Voilà ce dont traite ce livre. Il ne vise pas à former des experts en évaluation de projet, mais plutôt à montrer les éléments à prendre en considération lorsque l’entreprise est confrontée à des décisions qui devront engager dans les prochains mois une partie de ses ressources, qu’elles soient physiques, humaines ou monétaires, et dont les retombées sont inconnues ou incertaines, mais nécessairement importantes.
Un tel ouvrage, dont il n’existe à notre connaissance pas d’autres exemples, ne peut être que bienvenu dans le monde des PME.
Pierre-André Julien, Ph. D. Titulaire de la Chaire Bombardier en gestion du changement technologique dans les PME Institut de recherche sur les PME
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