Les Aliments de l'intelligence , livre ebook

icon

308

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2001

Écrit par

Publié par

icon jeton

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
icon

308

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2001

icon jeton

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

«Pourquoi manger? Pour l’intelligence, comme pour l’agilité du corps. Oui, pour votre cerveau, vous devez manger des œufs, des produits tripiers, des charcuteries, de la viande rouge, des poissons aussi gras que possible, accompagnés de fruits et légumes, agrémentés de bière et de vin. Oui, vous devez avoir du plaisir en dégustant tous ces aliments. Non, vous ne devez pas vous transformer en herbivore, sauf à compromettre le développement et l’harmonie de votre cerveau!» Jean-Marie Bourre
Voir icon arrow

Publié par

Date de parution

01 avril 2001

Nombre de lectures

4

EAN13

9782738174703

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

O DILE J ACOB, MARS 2001 15, RUE S OUFFLOT, 75005 P ARIS
www.odilejacob.fr
ISBN : 978-2-7381-7470-3
Le code de la propriété intellectuelle n'autorisant, aux termes de l'article L. 122-5 et 3 a, d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation ou réproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite » (art. L. 122-4). Cette représentation ou reproduction donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Ce document numérique a été réalisé par Nord Compo
Sommaire
Couverture
Titre
Copyright
Introduction - Le neurone gastronome : cuisine et santé
Chapitre premier - Obligation biologique : être omnivore
L’évolution de la vie : une sélection de carnivores ?
Les aliments héréditaires
Cuire pour utiliser les nutriments
Trouver les vitamines : l’omnivorisme obligatoire
Maître cerveau sur son corps perché : grâce au lait et au fromage !
Le besoin : le prix de la nécessité
Enrichir, supplémenter, complémenter ?
L’allergie alimentaire : quelle tête sur la peau ?
Chapitre II - Pas de problèmes dans la tête : les protéines animales et les autres
Manger des protéines pour faire des protéines
Valeur biologique des animaux « d’homestiques »
Leur digestibilité : combien en manger ?
Prix de la complexité biologique : tuer l’animal pour que l’homme vive
Protéines végétales : alimentation zoo-illogique
Le cerveau commande : combien pour l’exercice musculaire ?
Vous en mangez moins que l’administration n’en a décidé
Guide pratique : les protéines
Chapitre III - Choisir le bon gras
Chronologie des découvertes : vitamine F, après E
Recommandations, conclusions hâtives et statistiques erronées
Sans graisses, la vie serait insipide et impossible !
La membrane biologique du neurone : une construction autour des lipides
Les grandes familles : le bon gras indispensable
Coup de cœur pour le poisson
Les maladies cardio-vasculaires ne sont pas toutes dues aux graisses !
Le fameux cholestérol à contrecœur ?
Chapitre IV - Penser rapidement avec les sucres lents
Quelle « sucritude » ? Les « sucres » sucrés ne sont pas les meilleurs
Le bon choix : de l’énergie à deux vitesses
Hypoglycémie, mythe et réalité
Guide pratique des sucres (les glucides)
La vidange de l’estomac conditionne celle du cerveau. Le TVG
Les graisses font-elles plus grossir que les sucres ?
Les fibres : « toucher du bois » pour bien digérer !
Chapitre V - Les vitamines : épanouir les neurones
Vitamine A : voir, entendre et comprendre
Ni déprime ni excitation grâce aux vitamines B1, B2 et B3
Tout pour les nerfs : l’acide pantothénique (vitamine B5)
Bon sang pour le cerveau
La force biologique avec la biotine (vitamine H ou B8)
Acide folique (vitamine B9) : garder le cerveau dans le crâne !
La vitamine C : flamboyant dans le corps et les neurones
Vitamine D : assurer le squelette des neurones ?
Vitamine E : pour que les neurones ne rancissent pas
Bonifier avec les tanins. Les micronutriments non indispensables
Récapitulatif des apports nutritionnels conseillés en vitamines
Chapitre VI - Les minéraux : bâtir et maintenir l’organisme
Grâce au fer : un cerveau d’acier bien oxygéné
Histoire d’iode et de crétins
Magnésium : lutter contre la crispation des nerfs
Le calcium : échafauder le cerveau et le corps
Le phosphore pour phosphorer ?
Le cuivre : éviter de rétamer l’intelligence
Ne pas travailler du chapeau : le manganèse
Le zinc : le goût du bon goût, donc une santé d’airain
Des neurones résistants, une intelligence inoxydable grâce au sélénium
Récapitulatif des apports nutritionnels conseillés pour les minéraux et les oligo-éléments
Chapitre VII - Organiser le cerveau pour que la gastronomie soit le huitième art
Le bon sens : sensibiliser les sens
Socialiser les clans de neurones
La vision
La gustation
Le nez pour se sentir au mieux
Le tact et le contact
Entendre : craquer en croquant
Chapitre VIII - La nouvelle « bio-diétét(h)ique » ?
Un défi : l’intelligence. Donner du nerf aux neurones
Élaborer le cerveau avec les molécules alimentaires : une lignée de langage
L’un des risques les plus faibles : manger. La preuve par les chiffres
Dévoyer le principe de précaution : la politique de l’autruche ?
De l’auroch au bœuf, des millénaires de préjugés et de rumeurs
OGM : le danger n’est pas là où on l’attend !
La traçabilité et la valse chaotique des étiquettes
Illettrisme alimentaire
Parler du manger
Le comportement alimentaire
Conclusions
Références bibliographiques - Les papilles éclairées, les livres qui font recette !
Du même auteur
Introduction

Le neurone gastronome : cuisine et santé

« Dépêchons-nous de succomber à la tentation avant qu’elle ne s’éloigne. »
É PICURE.

Oui, pour votre santé, y compris mentale, vous pouvez, et même devez manger des œufs, des produits tripiers (gloire au foie et aux rognons), des charcuteries (honneur au jambon et au boudin), des fruits de mer (vive les huîtres et les moules), de la viande rouge, du pain, des fromages, des pâtes, des poissons aussi gras – de manière naturelle – que possible (non ! le poisson le plus gras n’est pas plus maigre que la viande la plus maigre). Tous ces trésors doivent être accompagnés de fruits et de légumes variés, assaisonnés obligatoirement avec certaines huiles végétales absolument indispensables ; et agrémentés régulièrement d’un peu – mais pas trop – de bière ou de vin. Oui, vous devez avoir du plaisir en dégustant tous ces aliments ; après qu’ils ont été cuisinés pour enrichir leurs goûts et les rendre plus digestes et plus efficaces. Non, vous ne devez pas vous transformer en herbivore, sauf à compromettre le fonctionnement harmonieux de votre cerveau !
Quel est l’acte le plus sûr, donc le moins dangereux dans votre vie quotidienne ? Manger ! Oui, vous devez exiger que vos élus garantissent la qualité de vos aliments, surtout quand ils sont législateurs. Refusez qu’ils se protègent frileusement sous un principe de précaution dévoyé et vous interdisent la consommation d’aliments pourtant utiles, voire indispensables, sous le seul prétexte qu’ils pourraient être pollués ou fragiles. À coups de mises en garde terrorisées ou d’interdictions fracassantes, il est surprenant que, dans une démocratie, il soit plus facile de frapper l’opinion plutôt que de l’informer. Oui, le bio est formidable… mais à peu près inutile sauf pour le goût ; car le déséquilibre alimentaire causé notamment par le manque de diversité fait courir à votre santé dix mille fois plus de risques bien réels que les toxiques ! Pourquoi vous cache-t-on que l’obésité est en relation avec le niveau socioculturel et scolaire ?
La sécurité alimentaire ne doit pas se cantonner au refus des toxiques et contaminants. La vraie sécurité alimentaire consiste à trouver dans les aliments ce qu’ils doivent contenir en éléments nutritifs (dénommés les nutriments) tout en faisant plaisir. Ce principe est vrai pour toutes les populations, qu’elles appartiennent aux mondes pléthoriques ou défavorisés, car toutes sont menacées. La vraie sécurité alimentaire consiste à pouvoir accéder à tous les nutriments, dans leur diversité. Alors, quelle stratégie pour le cerveau et son intelligence ? Une bonne alimentation. Quelle tactique pour y parvenir ? Combiner les aliments.
Il y a dix ans, La Diététique du cerveau démontrait que les composants des aliments exercent une influence sur la structure et le fonctionnement de cet organe précieux. Depuis, les connaissances scientifiques se sont développées, mais l’information des consommateurs a, quant à elle, quelque peu régressé. Tragique évolution ! Pendant les cinquante dernières années, les consommateurs se sont préoccupés successivement de se nourrir copieusement, puis ils ont été obsédés par la qualité, puis leur tonus les a tourmentés, puis la performance, puis l’équilibre, puis le naturel, et bien d’autres sujets d’intérêt encore. Depuis quelques mois, on choisit les aliments non seulement pour ne pas grossir, mais aussi pour ne pas s’intoxiquer, formidable régression et danger majeur pour la santé ! Restriction calamiteuse, ignorante des besoins du corps et de ses plaisirs !
En matière d’alimentation, la qualité nutritionnelle sera toujours plus payante que le bon prix, et plus efficace que la quantité ; en sachant ce qu’il faut manger et en connaissant ce que l’on absorbe, en dépassant le prêt-à-penser ! Il faut exiger pour soi-même les bons aliments qui valent beaucoup plus qu’ils ne coûtent. Si la santé n’a pas de prix, elle a un coût : celui des aliments. Le prix au plus juste n’est pas le juste prix. Car on ne peut pas se nourrir à moindre coût, ni à moindre goût ! Dans un hamburger à 5 francs, dans du saumon ou du poulet à vingt-cinq francs le kilo, vous n’en avez que pour votre argent, c’est-à-dire pour pas grand-chose ! Je mange donc je vis, je mange bien donc je vis mieux ; je déguste donc je vis encore mieux ; et finalement, je pense mes aliments, car je suis, ou je me donne les moyens d’être.
La révolution du nouveau millénaire est… l’absence de révolution alimentaire. L’avenir vient de loin. Nous devons impérativement adapter notre vie citadine à la génétique immuable de nos chromosomes de chasseurs-cueilleurs ; l’inverse est impossible, sans risquer l’obésité, les maladies cardio-vasculaires, quelques cancers, du diabète et bien d’autres maladies encore ! En effet, notre biologie reste encore celle de Cro-Magnon : nous sommes adaptés aux aliments que les générations précédentes ont sélectionnés et préparés pour nous. Sachons les préserver. Tel est le défi des années à venir ! En nutr

Voir icon more
Alternate Text