100% Alignée, 100% Assumée. Tout est possible! : Relevez n’importe quel défi de vie , livre ebook

Conception de la couverture : Marie-Eve Magny et Jean-François Szakacs
Mise en pages : Christian Campana — www.christiancampana.com
Illustrations intérieures : Marie-Eve Magny
Tous droits réservés
© 2019, BÉLIVEAU Éditeur
Dépôt légal : 4 e trimestre 2019
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
ISBN : 978-2-89793-095-0
ISBN Epub : 978-2-89793-096-7 567, rue de Bienville Boucherville (Québec) Canada J4B 2Z5 450 679-1933 www.beliveauediteur.com admin@beliveauediteur.com
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Si vous voulez vivre la vie que vous voulez, vous devez quitter la vie que vous ne voulez plus.
Ce livre est dédié à mes trois enfants, Maëlle, Rafaël et Ange-Élie, à mes futurs petits-enfants et arrière-petits-enfants ainsi qu’à toutes les générations à venir.
Pour la promesse que je vous ai faite de me libérer du passé.
Pour que cesse la transmission des mémoires non résolues d’une génération à l’autre.
Pour que je puisse vous guider au meilleur de moi-même.
Pour que vous puissiez réaliser ce que vous êtes venus accomplir sur cette Terre.
Et pour que vous contribuiez à créer un monde d’amour, de paix et d’harmonie.
Préambule
Vous devez trouver à l’intérieur de vous-même, l’endroit où rien n’est impossible.
Deepak Chopra
Quels défis de vie !
L’ une de mes citations préférées de tous les temps qui a beaucoup guidé ma vie est la suivante :

Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle mais des êtres spirituels vivant une expérience humaine. (Pierre Teilhard de Chardin)
C’est d’ailleurs ce qui fait que nous avons tous un point commun…
Et que si vous me lisez aujourd’hui, c’est parce que, comme moi, vous êtes à la recherche d’un sens à votre vie… et aux défis que la vie a mis sur votre chemin, que ce soit dans votre vie personnelle, professionnelle ou même dans votre entreprise. Pour moi, c’est du pareil au même.
Une croyance populaire dit que nous n’avons que les défis que nous sommes capables de relever… Eh bien, je peux vous dire que j’ai été bien servie et que ma dette karmique devait être vraiment grosse !!!
Imaginez vous faire dire : « La chaise roulante vous attend, je ne peux plus rien pour vous. »
Mon rhumatologue de l’époque avait été assez catégorique à mon sujet…
J’avais 21 ans et, paradoxalement, j’étudiais à l’université pour devenir kinésiologue, spécialiste de l’exercice. Le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde avait été émis quelques années auparavant. N’ayant pas été assidue sur la médication, j’encaissais crise par-dessus crise depuis un bon moment déjà.
Depuis que le verdict était tombé, je vivais des montages russes d’émotions, passant tour à tour de la colère à la tristesse, en me demandant continuellement : Pourquoi moi ? J’étais en deuil de tout : de mon sport, de mon corps, de ma vie. Je cherchais désespérément dans les livres des réponses à mon état.
Vivre avec la douleur 24 heures sur 24 était insupportable. J’ai d’ailleurs pensé à en finir avec la vie plus d’une fois. Mais une chose seulement m’a gardée en vie…
Au cours de mes lectures, j’ai découvert que si je quittais le plan terrestre avant d’avoir accompli ce que j’avais à accomplir, que je serais obligée de revenir, de revivre la même souffrance, et possiblement pire…
Et ça, il n’en était pas question ! Je n’allais pas revivre la même souffrance durant deux vies !
Alors imaginez quand le rhumatologue m’a annoncé que la seule option restante était la chaise roulante, j’étais dans tous mes états. Il était hors de question que je regarde passer la parade pour le reste de mes jours, assise dans une chaise roulante !
Pour trouver ma voie vers la guérison, il était clair que je ne pouvais compter que sur moi-même.
À partir de ce moment-là s’amorça la grande quête de sens de mon existence, principalement en dévorant tous les livres de développement personnel et spirituel qui me tombaient sous la main. Je pouvais en lire plusieurs par semaine. Certains sont devenus des inséparables, des livres de référence pour moi qui m’accompagnent encore aujourd’hui, entre autres les livres de ma plus grande source d’inspiration, Louise Hay.
Puis, à travers ma vie d’étudiante et par la suite de professionnelle dans le réseau de la santé, j’ai appris à composer quotidiennement avec les douleurs et les limitations physiques qui se sont ajoutées avec les années. Je suis passée maître dans l’art de la gestion des douleurs. J’adaptais mon environnement de travail, ma maison, mes activités et mon style de vie pour arriver à diminuer et gérer les douleurs.
Toutefois, même avec des nuits de 10 heures de sommeil, je me levais fatiguée tous les matins. À ce stade de mon existence, la maladie était devenue le centre de ma vie. Honteuse de ma condition, je faisais tout pour que rien ne paraisse. Je vivais littéralement pour éviter la chaise roulante…
À travers toutes ces épreuves, la vie me réservait toutefois une belle surprise. La rencontre de l’homme qui allait devenir le père de mes enfants et avec qui je me suis mariée à 29 ans. C’était littéralement un baume pour moi, apaisant mon âme en souffrance.
Rapidement, je suis devenue enceinte de ma fille Maëlle. Une belle grossesse mais remplie de questionnements et d’inquiétudes, ne sachant pas comment mon corps passerait à travers l’accouchement. Je me rappelle à quel point chaque matin, je lui disais de se choisir un plan de match plus facile que le mien. Chose qu’elle a bien faite !
Mon répit fut cependant de courte durée. Dès l’accouchement par césarienne, j’ai été replongée dans la douleur. C’était l’enfer sur Terre ! Apprendre à devenir maman tout en essayant d’allaiter m’a mise en état de surentraînement. Je ne dormais plus et j’allaitais aux heures et demie, imaginez !
Les douleurs articulaires augmentaient de jour en jour et s’ajoutait à cela la souffrance psychologique. Épuisée et en crise physiquement et psychologiquement, j’ai dû abandonner l’allaitement. Je devais maintenant accepter que je ne serais jamais une maman « comme les autres » et apprendre à tout adapter en fonction de mes capacités du moment.
Malgré la première année qui fut remplie de défis, la mémoire est une faculté qui oublie puisque je tombai rapidement enceinte de mon premier garçon, Rafaël, par la suite. Cette fois-ci, c’est avec davantage de confiance que je replongeai dans l’aventure et tout fut beaucoup plus facile à son arrivée.
Mais encore une fois, le répit fut de courte durée. Le réveil à l’aube de mes 33 ans fut assez brutal. Malgré mes deux magnifiques enfants en bas âge et en pleine santé, je considérais n’avoir encore rien accompli. Je me sentais comme si j’allais m’éteindre complètement. Ma profession ne me faisait plus vibrer. Mon quotidien de maman était difficile et je devais composer avec de multiples douleurs et limitations physiques me gênant énormément dans mes activités avec les enfants. L’énergie à zéro. La relation de couple inexistante. Les émotions instables et à fleur de peau. J’étais en perte de contrôle totale sur mon poids, mangeant littéralement mes émotions. L’insatisfaction à son comble, l’insécurité et la colère au maximum, je savais que je devais m’organiser pour m’en sortir à nouveau !
J’avais le désir de travailler de la maison, à mon compte, pour mieux concilier famille-travail. Je voulais aussi faire une différence dans la vie des gens et sentir que toutes les parties de moi étaient utiles. Je voulais gagner ma vie à la hauteur de mes talents et de mes compétences. Mais j’avais besoin de nouveaux outils, de nouvelles connaissances et de stratégies pour y arriver.
C’est avec ces critères que je me suis mise à la recherche de la nouvelle carrière qui me permettrait d’y arriver financièrement. Après trois mois de recherche intensive, j’avais enfin trouvé. J’allais devenir coach professionnelle ou si vous préférez, coach de vie et d’affaires.
J’ai donc identifié une école de coaching et j’ai complété la formation d’une durée d’une année et demie. Avec des cours deux midis par semaine et des soirées d’étude les soirs quand les enfants dormaient, tout simplement, je venais de créer mon nouveau modèle d’affaires et j’incorporais ma nouvelle et deuxième entreprise, Azur Coaching inc.
Seul le père de mes enfants était au courant de mon nouveau choix de carrière. Motivée et convaincue, je ne me suis pas laissé influencer par personne et j’ai foncé droit devant ! L’investissement de plusieurs milliers de dollars est allé directement sur ma carte de crédit et je n’avais aucune idée comment j’allais la payer. Cependant, pour la première fois depuis longtemps, j’écoutais ma voix intérieure et je me sentais enfin à ma place.
Cette formation fut des plus bénéfiques et me permit de réaliser que si je voulais vraiment aider les gens à vivre la vie de leurs rêves, je devais avant tout parcourir le chemin moi aussi.
Une thérapie me permit d’abord de m’ouvrir sur mon passé. C’est à un moment bien précis où tout a basculé pour moi… et où j’ai réalisé à quel point, pendant toutes ces années, que ce que j’avais essayé de faire, ce n’était pas de me guérir, mais bien d’arrêter la maladie. Il y a une grosse différence entre les deux. Je me suis alors faite la promesse que :
À partir de ce jour, l’objectif n’était plus d’arrêter la maladie ou même de me guérir, mais b