L'Ado perdu : Un enfant délaissé recherche désespérément l'amour d'une famille , livre ebook

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Un enfant délaissé recherche désespérément l’amour d’une famille – La suite tant attendue du best-seller UN ENFANT APPELÉ «CHOSE»
Par Dave Pelzer
Malgré l’opinion négative qu’ont plusieurs à l’égard des familles d’accueil et du système de protection de la jeunesse, Dave Pelzer nous offre un témoignage vibrant de leur nécessité.
**
Imaginez un jeune garçon qui n’a jamais eu de foyer aimant. Ses seules possessions sont de vieux vêtements usés qu’il trimballe dans un sac de papier. Son univers n’est que peur et isolement. Bien que cet enfant ait été sauvé des griffes de sa mère alcoolique et déséquilibrée, sa vraie souffrance ne fait que commencer, n’ayant aucun endroit qu’il peut appeler «La Maison».
Maintenant placé en familles d’accueil, transféré de foyer en foyer, sa vie n’est qu’instabilité et insécurité. Au cœur de cette quête où se mêlent les larmes et les rires, la désolation et l’espoir, se trouve un adolescent qui recherche désespérément l’amour auquel il a droit.
Cette histoire vraie et touchante de la vie de Dave Pelzer, adolescent, vous révélera de nouveaux rebondissements dans sa recherche de chaleur humaine et de tendresse.
L’ado perdu bouleverse et inspire.
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Publié par

Date de parution

02 février 2021

Nombre de lectures

0

EAN13

9782897931278

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

L’ADO PERDU
T RILOGIE DE D AVE P ELZER

Un enfant appelé « Chose »
de 4 ans à 12 ans
L’ado perdu
de 12 ans à 18 ans
(La suite du best-seller du New York Times
Un enfant appelé « Chose »)
Dave, l’homme
(A Man Named Dave)
DAVE PELZER
L’ADO PERDU
Un enfant délaissé
recherche désespérément
l’amour d’une famille
Traduit par Annie Desbiens
et Miville Boudreault
L’édition originale de cet ouvrage a été publiée sous le titre
The Lost Boy
A Foster Child’s Search for the Love of a Family
© 1997 Dave Pelzer
Publié en accord avec Health Communications, Inc.
Deerfield Beach, Floride (É.-U.)
ISBN : 1-55874-515-7
Conception de la couverture : Jean-François Szakacs
Photographie de la couverture : Shutterstock
Tous droits réservés pour l’édition française
© 2000, paru sous le titre L ’ado errant - Éditions Sciences et Culture
© 2020, Béliveau Éditeur
Dépôt légal : 3 e trimestre 2020
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
ISBN 978-2-89793-126-1
ISBN Epub 978-2-89793-127-8

Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC – www.sodec.gouv.qc.ca .
Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada.
Reproduire une partie quelconque de ce livre sans l’autorisation de la maison d’édition est illégal. Toute reproduction ou utilisation d’un extrait du fichier Epub ou PDF de ce livre autre qu’un téléchargement autorisé par l’éditeur constitue une infraction aux droits d’auteur passible de poursuites pénales ou civiles.
Aux enseignants et aux autres personnes
qui m ’ont sauvé la vie
Steven Ziegler, Athena Konstan,
Joyce Woodworth, Janice Woods,
Betty Howell, Peter Hansen,
l’infirmière de l’école
élémentaire Thomas Edison et
l’officier de police de Daly City
À l’ange des services sociaux
Mme Pamela Gold
À mes « parents d’accueil »
Tante Mary, Rudy et Lilian Catanze,
Michael et Joanne Nulls, Jody et Vera Jones,
John et Linda Walsh
À ceux et celles qui m’ont guidé
d’une main ferme mais bienveillante
Gordon Hutchenson, Carl Miguel,
Estelle O’Ryan, Dennis Tapley
A mes amis et mentors
David Howard, Paul Brazell,
William D. Brazell, Sandy Marsh,
Michael A. Marsh
À la mémoire de Pamela Eby
qui a consacré sa vie à sauver
les enfants de la Floride
À MES PARENTS qui ont toujours su
Harold et Alice Turnbough
Et, finalement, à MON FILS, Stephen
dont l’amour inconditionnel
pour ce que je suis et ce que je fais
me garde en vie.
Je t’aime de tout mon cœur
et de toute mon âme.
Je vous bénis tous.
Tous ensemble, nous pouvons sauver un enfant.
R EMERCIEMENTS

L a publication de ce livre a été rendue possible grâce au dévouement et à la ténacité extraordinaires de Marsha Donohoe, rédactrice chez Donohoe Publishing Projects. Non seulement Marsha a-t-elle rédigé le texte final à partir de la première et désolante version imprimée, mais elle s’est également chargée de la composition, de la révision et de la lecture des épreuves, ce qui a grandement facilité le processus de publication. Et, plus important encore, Marsha s’est assurée que cette histoire, vue à travers les yeux d’un enfant en proie à l’incertitude, respecte en tout temps un ordre chronologique.
Merci à Christine Belleris, Matthew Diener et Allison Janse, du service de rédaction, pour le professionnalisme dont ils ont fait preuve tout au long de la production de ce livre. J’aimerais adresser des remerciements tout particuliers à Matthew, qui s’est occupé avec efficacité et bonne humeur de tous nos besoins et demandes de dernière minute.
Merci à Irene Xanthos et Lori Golden du service des ventes de Health Communications Inc., pour leur sincérité. Merci à Doreen Hess pour sa grande gentillesse.
Un gigantesque merci à Laurel Howanitz et Susy Allen de Hot Guests , pour leur dévouement sans faille et leur sens de la promotion. Merci d’avoir cru en ce projet.
Merci à Cindy Edloff pour ses efforts et pour son temps.
Un merci tout particulier aux propriétaires et employés du Coffee Bazaar de Guerneville, en Californie, pour leur bon café et pour nous avoir laissés, Marsha et moi, les envahir et prendre tout l’espace dont nous avions besoin, semant ainsi le chaos dans un environnement si calme et si paisible.

N OTE DE L’AUTEUR

C ertains des noms mentionnés dans ce livre ont été changés pour préserver la dignité et l’anonymat d’autres personnes.
Tout comme le premier tome de la trilogie, Un enfant appelé « Chose », L’ado perdu comporte un niveau de langage qui correspond à celui d’un enfant. Le ton et le vocabulaire reflètent l’âge et la compréhension de cet enfant à une époque particulière.
Un enfant appelé « Chose » racontait la vie de Dave entre l’âge de 4 et 12 ans ; L’ado perdu est basé sur sa vie entre l’âge de 12 et 18 ans.
C HAPITRE 1
L A FUGUE

H iver 1970, Daly City (Californie).
Je suis seul. J’ai faim et je tremble dans le noir. Je suis assis sur mes mains au pied de l’escalier qui mène au garage. Ma tête est penchée vers l’arrière. Mes mains sont engourdies depuis des heures déjà. Les muscles de mon cou et de mes épaules commencent à tressaillir. Mais j’ai l’habitude ; j’ai appris à étouffer la douleur.
Je suis le prisonnier de Mère.
J’ai neuf ans et je vis de cette façon depuis des années. Chaque jour, c’est la même chose. Je me lève après avoir passé la nuit sur un vieux lit de camp dans le garage, j’exécute les corvées matinales et, si je suis chanceux, je mange les restes de céréales de mes frères. Je cours jusqu’à l’école, je vole de la nourriture, je reviens à « La Maison » où Mère m’oblige à vomir dans les toilettes pour s’assurer que je n’ai pas volé de nourriture à l’école.
Ensuite, je reçois une raclée ou encore je participe à un autre de ses « jeux », je fais les corvées de l’après-midi, puis je m’assois au bas de l’escalier en attendant que Mère m’ordonne d’aller faire les corvées du soir. Ensuite, et seulement si… si j’ai fait toutes mes corvées à temps et si je n’ai commis aucun « crime », j’ai une mince chance de manger un morceau.
Ma journée se termine seulement quand Mère m’autorise à me coucher sur le lit de camp, où je me roule en boule dans le maigre espoir de me tenir au chaud. Le seul plaisir que la vie m’apporte est le sommeil. C’est l’unique moment où je peux fuir mon existence. J’aime rêver.
Les fins de semaine sont pires. Pas d’école signifie pas de nourriture et plus de temps à « La Maison ». Tout ce que je peux faire est d’essayer de m’imaginer ailleurs qu’à « La Maison » – quelque part, n’importe où. Depuis des années, je suis le paria de « La Famille ». D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu des ennuis et j’ai toujours « mérité » d’être puni. Au début, je pensais que j’étais un mauvais garçon. Par la suite, j’ai cru que Mère était malade car elle agissait différemment seulement quand mes frères étaient absents et que mon père travaillait. Cependant, j’ai toujours su, je ne sais trop comment, que Mère et moi avions des rapports qui ne regardaient qu’elle et moi. Avec le temps, je me suis rendu compte que j’étais la seule et unique cible de sa rage inexpliquée et de son plaisir tordu.
Je n’ai pas de chez-moi. Je ne fais partie de la famille de personne. En mon for intérieur, je sais que je ne mérite pas, ni aujourd’hui ni jamais, qu’on m’aime ou qu’on s’occupe de moi, ou même qu’on me reconnaisse comme un être humain. Je suis un enfant qu’on appelle « Chose ».
Je suis tout seul avec moi-même.
En haut, la querelle commence. Comme il est plus de quatre heures de l’après-midi, je sais que mes deux parents sont ivres. Des cris parviennent jusqu’à moi. D’abord des insultes, puis des jurons. Je compte les secondes avant que leur querelle se transforme en dispute sur mon compte. C’est toujours ainsi que ça tourne. De fait, la voix de Mère me fait frémir. « Qu’est-ce que tu veux dire ?, crie-t-elle à mon père, Stephen. Tu trouves que je traite mal “Le Garçon” ?
Tu trouves ? » Sa voix devient alors glaciale. Je l’imagine pointant son doigt vers le visage de mon père. « Toi… Écoute-moi… Tu n’as aucune espèce d’idée de ce qu’est “Le Garçon”. Si tu trouves que je le traite si mal… alors qu’il aille vivre ailleurs. »
J’imagine mon père – après toutes ces années, il essaie encore un tant soit peu de prendre ma défense – faire tourner l’alcool dans son verre en faisant tinter les glaçons. « Calme-toi, dit-il. Tout ce que j’essaie de dire… eh bien… c’est qu’aucun enfant ne mérite de vivre comme ça. Seigneur, Roerva, tu traites… les chiens… mieux que tu ne traites Le Garçon. »
Leur querelle atteint alors un sommet assourdissant. Mère dépose violemment son verre sur le comptoir de la cuisine. Mon père est allé trop loin. Personne ne dit à Mère quoi faire. Je sais que je vais bientôt payer le prix de sa rage. Dans un instant, elle va m’ordonner de monter. Je me prépare. Doucement, très doucement, je sors mes mains de sous mes fesses, mais pas trop, car je sais qu’elle va bientôt venir vérifier ma position. Je sais que je ne dois jamais bouger le moindre muscle sans sa permission.
Je me sens si petit. Si seulement je pouvais…
Sans avertissement, Mère ouvre la porte en haut de l’escalier qui descend au garage. « Toi !, crie-t-elle, amène-toi ici ! Tout de suite ! »
Je monte à toute vitesse. J’attends quelques secondes avant d’ouvrir timidement la porte. En silence, je m’approche de Mère et j’attends de voir à quel « jeu » elle veut jouer.
C’est le jeu d’adresse, cette fois, dans lequel je dois rester à exactement un mètre d’elle, les mains rivées sur mes hanches, la tête penchée vers l’avant à un angle de 45° et les yeux fixés sur ses pieds. Dès qu’elle me donne son premier ordre, je dois lever les yeux au niveau de ses épaules, mais pas plus haut. Au deuxième ordre, je dois la regarder dans les yeux, mais jamais, jamais je ne dois parler, respirer ou bouger le moindre muscle sans que Mère m’y autorise. Mère et moi jouons à ce jeu depu

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