La danse de l'être , livre ebook

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La Danse de l'Etre replace la danse au coeur de la vie. Il commence par le voyage initiatique qui a amené Fabienne Courmont à créer la Danse de l'Etre et restitue l'essence de la danse ; éternelle, intemporelle. Faisant le pont entre les traditions, la danse-thérapie et la danse sacrée il donne des clés, à travers des pratiques accessibles à tous, afin de retrouver le mouvement naturel et libérer l'Etre de ses entraves. Soyez touché par la voie du corps et de la danse comme outil de croissance personnelle et au-delà comme un art de vivre. Un ouvrage à la fois didactique et pratique qui s'ouvre sur un témoignage autobiographique en première partie. L'auteure présente la Danse de l'Etre et son approche originale s'inspirant de différentes traditions reliant le corps et l'esprit, de la Nature et de la danse libre d'Isadora Duncan. Il en émerge un enseignement universel comme nouvel art de vie et de danse dans une forme libre, qui est l'expression même de l'Etre.
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Date de parution

16 octobre 2019

Nombre de lectures

18

EAN13

9782840586821

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

4 Mo

Couverture
Titre


La Danse de l’Être
Dans la lumière d’Isadora Duncan
Fabienne Courmont
La Danse de l’Être
Dans la lumière d’Isadora Duncan
Éditions Le Souffle d’Or
5 , allée du Torrent – 05000 Gap (France)
Tél. 04 92 65 52 24
www.souffledor.fr
Sommaire
Préface
Remerciements
Note de l’auteur
Introduction – Hommage à Isadora Duncan
Chapitre I – Mon chemin initiatique à travers la danse
Le début du chemin
La rencontre avec l’Orient
Le tour du monde de la danse
Vers un langage universel
Ma rencontre avec la famille Duncan
Chapitre II – Les sept Principes de la Danse de l’Être
Principe I : Tout est énergie
Principe II : Tout part du centre
Principe III : Tout mouvement est cyclique
Principe IV : L’harmonie naît de l’équilibre des forces Yin et Yang
Principe V : La nature est notre source d’inspiration
Principe VI : Tout est inter-relié
Principe VII : Unité corps-âme-esprit
Applications des sept principes de la Danse de l’Être
Chapitre III – La danse des sept chakras
Chakra racine : La porte de l’incarnation – « J’existe »
Chakra sacré : La porte de la sensibilité – « Je ressens »
Chakra Plexus solaire : La porte de l’individuation – « Je m’affirme »
Chakra du cœur : La porte de l’acceptation – « J’aime »
Chakra de la gorge : La porte de l’intention – « Je crée »
Le chakra du troisième œil : La porte de la sagesse – « Je connais »
Le chakra couronne : La porte de la réalisation – « Je suis »
Chapitre IV – De la danse-thérapie à la D anse de l’Être
La danse alchimique
La transmutation des émotions dans la danse
Le processus thérapeutique des 4 A
Le Butô des ténèbres
Le Butô de la Lumière
Chapitre V – Le réveil du féminin sacré
La danseuse prêtresse
É veiller la déesse serpent Kundalini
Le Corps : Temple de la Beauté
La danseuse tisseuse de lumière
Chapitre VI – Renaissance de la danse sacrée
Les Mudras : gestuelle sacrée des mains
La géométrie sacrée dans la danse
La danse mandala
Chapitre VII – La danse de l’avenir
Extraits de La danse de l’avenir d’Isadora Duncan
Préface
La danse de Fabienne Courmont est l’écho d’une tradition très ancienne, celle des danses sacrées exécutées par un chœur de jeunes femmes lié à un temple. En Grèce, en Inde du Sud et autres ­civilisations de l’ A ntiquité, on retrouve les mêmes caractéristiques confirmant le fait – actuellement oublié – que la danse est inséparable de la spiritualité. L’auteur de cet ouvrage a étudié des styles de danse très variés, chacun exprimant une autre culture, une autre philosophie, dans sa recherche d’une trame commune. La France, la Grèce, l’Inde, le Japon ont représenté les stations obligatoires d’une recherche approfondie tant intérieure qu’extérieure.
Cette interrogation par étapes s’est avérée nécessaire puisque la tradition de ces danses sacrées s’est perdue depuis plusieurs siècles en laissant peu de traces. La surprise est que ces survivances montrent une grande ressemblance sur le fond entre ces civilisations anciennes, pourtant très éloignées l’une de l’autre. Les survivances sont partielles et ne permettent pas la reconstitution des rites. Nous avons donc le choix : soit considérer le chapitre comme clos en admettant que, par manque d’informations complètes, nous ne danserons jamais comme ces ancêtres, soit rassembler les éléments qui ont survécu à travers plusieurs cultures afin de modeler un ensemble.
Le lecteur a certainement du mal à imaginer ces danses, encore plus de mal à cerner la philosophie qu’elles exprimaient. Je décrirai brièvement les caractéristiques principales de ces danses en Grèce a ncienne.
1. Le chœur
Aujourd’hui , on parle d’une compagnie de danse, d’un groupe de danse (pour les danses folkloriques) ou d’un « crew » (pour le hip-hop). Ici , on parle d’un chœur pour montrer que le chant était aussi important que le mouvement rythmé. Ces chants s’appelaient « partheneia » ( parthenos signifie jeune fille, vierge, d’où Parthénon, le temple sur l’Acropole d’Athènes).
2. Amateurs
Nous sommes habitués à voir sur scène des professionnels – on doit maintenant imaginer des jeunes filles ou jeunes femmes de la même tranche d’âge, de bonne famille, qui ont suivi un certain entra î nement mais ne se dédient pas au spectacle. Bien entendu, elles ne sont pas rétribuées.
3. Initiation
Souvent, il s’agit de jeunes filles qui, à l’âge de la puberté, se rendent dans un temple pour y passer un certain temps. Elles apprennent des chants, des danses, des rites, la vie en groupe et d’autres connaissances. Au retour dans leurs familles, elles sont prêtes à se marier. Leurs danses en public sont des occasions pour la communauté de constater qu’elles ont reçu une bonne éducation, et pour les mères de choisir une épouse pour leur fils.
4. Occasions
Le spectacle de danse n’est pas autonome comme une séance aujourd’hui, au contraire , il ne peut pas être conçu en dehors d’un rite, d’une réjouissance publique, d’une commémoration qui se répète régulièrement.
5. Spiritualité
La danse, comme le rite entier, est dédiée à un dieu ou une autre divinité. Souvent , le chant évoque ce dieu avec des louanges, ou s’adresse à lui avec des supplications. Pour la plupart, ces danses sacrées étaient consacrées à des déesses (Artémis, Aphrodite, Athéna, Déméter) moins souvent à des dieux (Apollon, Dionysos).
6. Collectivité
Tandis que la danse de l’époque moderne est imprégnée ­d’individualisme, les danses publiques de l’ A ntiquité étaient une affaire communale et devaient exprimer d’abord les valeurs de la communauté. Habitués au mépris de nos gouvernements pour la danse, nous devons faire un effort pour imaginer la haute considération des cités grecques pour cet art. La danse chorale était considérée comme une institution sociale de premier ordre puisqu’elle contribuait – avec le théâtre et la musique – à l’éducation des citoyens.
Le long parcours de Fabienne Courmont à travers l’étude des danses profondes l’autorise à créer sa danse personnelle, issue d’une recherche longue et sérieuse. Trop de chorégraphes s’aventurent dans la création sans avoir vraiment étudié (et non seulement vu) les danses relevant d’une culture ancienne. Imiter les mouvements et le style sans avoir ma î trisé les valeurs de base d’une culture ne produit que des chorégraphies superficielles.
Après avoir acquis des bases techniques dans la pratique du ballet, Fabienne Courmont a cherché parmi les danses des civilisations asiatiques les survivances de l’ A ntiquité. Finalement, en suivant les pas d’Isadora Duncan, elle a séjourné à plusieurs reprises en Grèce, étudié les vases, les reliefs et les textes afin de comprendre l’essentiel de la danse dans la Grèce a ncienne. Tel est ce qu’elle nous transmet à travers ses spectacles, son enseignement, et maintenant avec son livre.
Alkis Raftis
L’espace du danseur est limité à l’extérieur mais infini à l’intérieur.
Quand on danse on n’est nulle part ailleurs, c’est un temps présent continu.
Contrairement à la plupart des efforts physiques qui fatiguent, la danse apporte de l’énergie.
Quand mon épouse et moi dansons dans des bals, nous sommes souvent abordés par d’autres danseurs qui nous disent qu’ils ont grand plaisir à nous regarder danser. La danse est bonne pour soi et pour les autres.
La gymnastique de Raymond Duncan est un alphabet pour les mouvements quotidiens.
Elle a son rythme propre au corps et ne demande aucune musique.
C’est avec bonheur que j’ai transmis les codes de la gymnastique de mon grand - père à mon amie Fabienne Courmont pour qu’elle les fasse vivre à travers sa danse.
Jean-Pierre Merle , petit - fils de Raymond Duncan


Dessin original Raymond Duncan Collection privée de l’auteur

Portrait de Fabienne Courmont – Di

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