Urbaniste , livre ebook

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Ce petit livre - une première ! - sur la profession d’urbaniste en France (et dans le monde) n’a qu’une ambition : dire… que nous existons et même que nous sommes plus nombreux qu’on ne l’imagine : 24 000 professionnels passionnés, « sur le terrain », au service des élus, de leurs villes et de leurs territoires. Venez nous rejoindre ! Son propos est pratique, à partir de la carrière de l’un d’entre eux depuis un demi-siècle, comme enseignant, chercheur, auteur et acteur : - comment « vient » la vocation du métier ? - comment et où sont-ils formés ? - comment trouver un « emploi » dans ce secteur d’activité ? - combien sont-ils payés ? quel est leur « statut » ? - qu’est ce qu’il font, proposent, décident ? - ont-ils des confrères dans d’autres pays que la France ? - comment partir pour un stage à l’étranger ?
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Publié par

Date de parution

18 mars 2015

Nombre de lectures

41

EAN13

9782312034034

Langue

Français

Urbaniste
Jacques de Courson
Urbaniste
Un artiste ou un technicien ?
Qui sont-ils ? Que font-ils ?
Combien sont-ils ? 24 000 ?
Quel pouvoir ?
Et dans le monde ? Et demain ?
Préface de Laurent Théry





LES ÉDITIONS DU NET 22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
Du même auteur
« Le Projet de ville. Un essai pratique », Syros-La Découverte, Paris, 1993
« Parques tecnlogicos e meio urbano » , ANPROTEC e SEBRAE, Curitiba, 1997 (en collaboration)
« La Prospective des territoires », Editions du Certu, ministère de l’Équipement, Paris/Lyon, 1999
« Les Élus locaux », Editions d’organisation, groupe Eyrolles, Paris, 2000
« Brésil des villes », L’Harmattan, Paris, 2003
« L’appétit du futur. Voyage au cœur de la prospective », Editions Charles Léopold Mayer, Paris/Lausanne, 2005
« Le goût du pouvoir », L’Harmattan, Paris, 2008
« Quiz pour conduire un exercice de prospective territoriale » (avec Fabienne Goux-Baudiment et Ghislaine Soulet), Editions du Certu, ministère de l’Écologie, Paris/Lyon, 2008
« Journal de Sao Paulo. Quarante années d’écriture sur le Brésil contemporain (1972 -2012) », 2012, inédit
« Zanzibar. Histoires pour après demain », L’Harmattan, 2011
« Villes du futur, futur des villes. Quel avenir pour les villes du monde ? » Rapports de la délégation à la prospective, sous la direction de Jean-Pierre Sueur, 3 tomes, Sénat, Paris, 2011 (en collaboration)
« Futurs des territoires. Hommage à Guy Loinger », L’Harmattan, Paris, 2013 (en collaboration)
« Le tour de la France à bicyclette. Petit traité de cyclo-paysagisme », 2013, inédit
« A la découverte du Brésil. Le progrès dans le désordre », Del Busso Éditeur, Montréal, 2014 (en collaboration avec André Joyal et Luciana Vargas Netto Oliveira). Edition française à paraître en 2015 à Paris
« Le futur en bref. Anthologie de textes courts sur l’avenir », 2014, inédit
« L’amitié demain ? Essai », Editions Kawa, Paris/Bluffy, 2015
« Mathilde. Chronique d’un destin politique. Roman », inédit
© Les Éditions du Net, 2015 ISBN : 978-2-312-03403-4
Préface
Insatiable amoureux de la ville, des villes et de leurs bâtisseurs, Jacques de Courson donne ici vie et sens à toutes les facettes du modelage urbain. C’est au cœur de tous les métiers qui font la ville qu’il nous entraîne, en nous en montrant toute sa complexité, les relatant de façon simple et attrayante. Homme-monde, Jacques de Courson nous promène avec bonheur dans les univers urbains de tous les continents, à la fois de culture lointaine mais d’urbanité si proche. Il souligne à juste titre l’importance de la question des villes à l’échelle planétaire.
Urbanistes ?
Telle est la question centrale de cet ouvrage, posé au singulier mais à laquelle l’auteur répond par un pluriel.
In fine, l’urbaniste donne une image de la ville, au sens propre comme au sens figuré. Et pourtant, Jacques de Courson le montre bien, le travail de l’urbaniste ne se résume pas à dessiner cette image. L’espace public est au cœur de sa réflexion, comme facteur de rencontre de toutes les activités urbaines. Sa conception met en jeu bien d’autres aspects que son « dessin ».
L’urbaniste est celui qui compose, avec une commande, la vision des politiques avec une réalité : celle de la géographie et de l’histoire des lieux, de ses habitants singuliers, mais aussi celle des procédures et contraintes budgétaires. Il a pour mission passionnante de faire vivre ensemble, sur le même espace, tout ce qui fait qu’une ville est ville : l’habitat, l’activité, les loisirs, la mobilité, les commerces et les services. C’est la dynamique du tout qui crée la ville et son image. Rendre une ville aimable, c’est porter attention à toutes les sphères de vie de ses usagers, occasionnels ou non, au quotidien comme pour l’avenir.
Jacques de Courson compare l’urbaniste à un « metteur en scène », qui doit organiser un jeu d’acteurs multiformes. Mais… le scénario n’est pas écrit d’avance !
L’urbaniste a pour rôle majeur de traduire l’ambition urbaine affichée par les pouvoirs publics en un projet partagé, en sachant accueillir les initiatives de toute nature que portent les citoyens et leurs associations, les acteurs professionnels de la fabrication urbaine comme les entreprises, pour construire une dynamique de transformation urbaine. C’est en cela que le projet urbain n’est pas un programme. Il n’est pas écrit d’avance et l’urbaniste doit composer avec l’incertitude. Il doit porter ce mouvement et assumer le risque que cette incertitude induit.
Le livre de Jacques de Courson permettra à chacun de mieux comprendre les forces de la ville et leurs interactions. C’est en cela un livre précieux pour tous ceux qui veulent participer à l’évolution de nos villes, et ils sont de plus en plus nombreux, ce dont nous ne pouvons que nous féliciter.
Laurent Théry
Préfet
Grand Prix de l’Urbanisme 2010
En hommage à Arnauld de Montmarin,
Directeur de l’Urbanisme du Maroc de 1960 à 1961
et constructeur de la nouvelle ville d’Agadir,
qui m’a donné le goût et l’envie d’être urbaniste.
Introduction
Qui sont les urbanistes ? « Combien de divisions » en France, et dans le monde ? Faut-il les prendre au sérieux ? À quoi servent-ils ? Faut-il leur accorder quelque pouvoir et nécessité ? Tout le monde connaît un notaire, un gendarme, un avocat, un médecin ou un maire, voire un architecte. Chacun sait à quoi servent ces professionnels indispensables. Mais les urbanistes ? Sont-ils responsables des difficultés des banlieues et du désordre des entrées de ville, mais aussi de la beauté de certaines villes françaises, vénérées par les étrangers. Ont-ils des prédécesseurs connus ? Qui les choisit, les rémunère et les sanctionne ? Ont-ils créé les « villes nouvelles » ? Où et par qui sont-ils formés ? Par qui et combien sont-ils payés ? Et si pour être urbaniste, s’est demandé l’auteur de ce livre il y a cinquante ans, à qui s’adresser pour le devenir ?
Les urbanistes sont – en France – tellement discrets que ce sont presque des inconnus. Ils dessinent des « plans » (difficiles à comprendre pour le profane), parlent souvent d’abondance mais n’écrivent pas, ou fort peu. Le public ne sait rien de cette profession. Bien que nombreux – 24000 environ d’après le Conseil Français des Urbanistes (CFDU) –, ces professionnels de la ville au service des urbains (8 Français sur 10) ont plutôt mauvaise presse (ou pas de presse du tout), leur travail étant méconnu de l’opinion, des médias et de leurs commanditaires, pour l’essentiel les élus locaux. Tout le monde s’intéresse à la ville, mais peu de gens connaissent les urbanistes. Mais nous pouvons leur pardonner : la profession est récente – un siècle en France. Ces hommes et ces femmes, qui ont fait de longues études – autant que les médecins, les notaires ou les avocats (soit 6 à 8 années après le bac) –, sanctionnées généralement par un master obtenu dans un Institut d’Urbanisme (une vingtaine en France ; un seul jusqu’en 1970), sont de statuts variés (salariés, fonctionnaires, indépendants, professeurs, chercheurs, journalistes) et de formation initiale très hétéroclite.
Curieusement – nous verrons pourquoi – ils n’ont ni Ordre (comme les médecins, les géomètres ou les experts comptables), ni syndicat professionnel (comme les taxis, les coiffeurs et les pompiers), ni « compagnie » ou « corporation » qui leur serait propre, ni une organisation professionnelle unique (une vingtaine d’associations différentes sont censées les regrouper, auxquelles l’adhésion est facultative), ni même un seul ministre (au moins trois, qui demandent chacun : « Alors les urbanistes ? Quel numéro de téléphone ? ») et qui seraient chargés de stimuler, organiser et encadrer l’exercice de cette profession, certes utile aux habitants des villes mais un peu fantôme, sans identité ni reconnaissance publique. Certes les Français, les maires et les ministres en charge de l’urbanisme ont besoin des urbanistes, et veulent des « bons » : compétents, astucieux et dynamiques ! Mais qui sont-ils ?
Je suis l’un d’entre eux, urbaniste depuis cinquante ans, en France et à l’étranger, fondateur de l’ONG Urbanistes du Monde. J’ai eu l’idée, encouragé par quelques confrères et à partir de mon itinéraire professionnel, de raconter cette profession – ce que personne n’a jamais fait auparavant –, afin d’expliquer à nos compatriotes à quoi servent les urbanistes français, ce qu’ils font, qui les emploient et les payent (et combien ?), comment ils sont formés et qui les représentent. La question de fond, derrière

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