Histoire de la Ville de Tours (Tome 2) , livre ebook

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Parue en 1873 en deux tomes, cette monumentale histoire de la ville de Tours (plus de 700 pages) est un véritable monument de l’histoire régionale et l’œuvre de toute une vie.


Souvent rééditée en fac-similé depuis un siècle, cette Histoire de la Ville de Tours méritait enfin une nouvelle édition, entièrement recomposée et proposée en deux tomes : Tome I : des origines au XVIe siècle ; Tome 2 : du XVIe siècle au XIXe siècle.


Des Guerres de Religion, à partir du milieu du XVIe siècle, en passant par la monarchie absolue de Louis XIII à Louis XVI, la Révolution de 1789 et ses soubresauts, jusqu’à l’élection du Prince Louis-Napoléon à la présidence de la République, voilà la seconde partie de l’histoire, complète et minutieuse, de la ville de Tours et de ses habitants.


Le Docteur Eugène Giraudet (1827-1887), médecin et historien, membre de la Société Archéologique de Touraine, est l’auteur de plusieurs ouvrages historiques sur Tours et la Touraine.

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Nombre de lectures

1

EAN13

9782824053561

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Même auteur, même éditeur :







isbn

Tous droits de traduction de reproduction et d’adaptation réservés pour tous les pays.
Conception, mise en page et maquette : © Eric Chaplain
Pour la présente édition : © edr/ EDITION S des régionalismes ™ — 2013/2015/2020
Editions des Régionalismes : 48B, rue de Gâte-Grenier — 17160 cressé
ISBN 978.2.8240.0143.2 (papier)
ISBN 978.2.8240.5356.1 (numérique : pdf/epub)
Malgré le soin apporté à la correction de nos ouvrages, il peut arriver que nous laissions passer coquilles ou fautes — l’informatique, outil merveilleux, a parfois des ruses diaboliques... N’hésitez pas à nous en faire part : cela nous permettra d’améliorer les textes publiés lors de prochaines rééditions.


AUTEUR

docteur EUGÈNE GIRAUDET








TITRE

HISTOIRE DE LA VILLE DE TOURS
(tome II)




CHAPITRE HUITIÈME
XVI e SIÈCLE (Suite). — Assemblée générale des notables. — Impôt forcé. — Persécution contre les réformistes. — Conspiration d’Amboise. — Réception de François II et de Marie Stuart. — Singulière mascarade. — Pillage des Cordeliers et de l’église St-Pierre du Chardonnet. — Marie Stuart est investie du duché de Touraine. — Les protestants s’emparent de la ville de Tours. — Pillage des églises et des couvents. — Les Cent jours. — Dépouilles des églises envoyées à Orléans. — L’armée catholique met le siège devant la ville. — Massacre des familles des Calvinistes dans l’église de N.-D-la-Riche. — Ambassade envoyée vers le roi de Navarre à Blois. — Enquête générale sur les personnes suspectées d’hérésie. — Listes de suspects dressées dans l’assemblée des paroisses. — Édit de pacification. — Reprise des troubles religieux. — Peste. — Doléances des Huguenots et des Catholiques adressées au roi. — Nouvelle sédition. — Massacre de calvinistes dans la rue du Cygne. — Procès. — Origine de l’Intendance. — Arrestation des députés de la ville — Lettre curieuse d’un capitaine huguenot. — Préparatifs de guerre. — Nouveau massacre de Calvinistes. — Émeute. — Situation financière de la ville. — Charles IX et Catherine de Médicis habitent le Plessis. — Changements dans l’administration de la ville. — Entrée solennelle du duc d’Anjou. — Nouvel édit de pacification. — Catherine de Médicis et le Béarnais. — La St-Barthélemy. — Quatrième guerre civile. — Entrée solennelle du duc d’Alençon, dernier duc apanagiste de Touraine. — Création de la ligue des catholiques. — Peste. — Inondation. — Disette. — Guerre des trois Henri. — Assassinat des Guise. — Henri III transfère à Tours, le Parlement de Paris et la Cour des comptes. — Enfreinte d’Henri III et du Béarnais, au Plessis. — Le duc de Mayenne assiège la ville. — Dévastation et pillage du faubourg St-Symphorien. — Arrivée de l’armée d’Henri IV. — Levée du siège. — Conspiration des ligueurs de Tours. — Destitution du corps de ville. — Mort d’Henri. — Avènement d’Henri IV. — Son entrée solennelle. — Réception du Parlement et des ambassadeurs. — Le Pape et le Parlement de Tours. — Supplice du Prieur des Jacobins. — Évasion du duc de Guise. — Nouveaux troubles politiques. — Exécutions de seigneurs protestants, sur la place du Grand-Marché. — Lettre de la Châtre au corps de ville. — Réunion du Parlement de Tours à celui de Paris. — Résumé d’un cahier de doléances présenté aux États généraux par la ville de Tours. — Édit de Nantes. — Arrivée d’Henri IV. — Son allocution à l’Archevêque. — Topographie de Tours au XVI e siècle. — Changements opérés dans la ville. — Travaux publics. — Monuments religieux. — Monuments civils. — Maisons remarquables de la renaissance. — Fontaine dite de Beaune. — Littérature. — Sciences. — Beaux-arts. — Mœurs. — Usages. — Coutumes. — Assistance publique. — Industrie. — Commerce. — Monnaies. — Population de la ville. — Institution des registres de l’état-civil. — Budget.
L es guerres continuelles qui marquèrent le début du règne de Henri II, avaient épuisé les finances de l’État et aggravé la misère du peuple.
Au commencement de l’année 1558, le roi convoqua une assemblée générale des notables du royaume. Les habitants ne participèrent pas à la composition de cette grande assemblée, dont le but réel était d’exiger de nouveaux sacrifices de la population des villes, écrasée déjà d’impositions de toutes sortes. Henri II nomma directement les notables qui devaient représenter les trois ordres et désigna à Tours, Claude de L’Aubespine, maire, Simon de Maillé, archevêque, et le bailli d’épée. Nous voyons figurer, pour la première et la dernière fois, les membres de la magistrature, qui formèrent un quatrième ordre, précédant celui du tiers état.
Le consentement à un subside extraordinaire de plusieurs millions d’écus d’or fut le seul résultat de cette réunion ; aussi, dès le 16 janvier, Henri II fit parvenir aux bonnes villes, l’ordre de lever immédiatement la taxe. Cet édit qui débutait ainsi « pour réparer les maux du royaume, l’heure est venue, qu’il faut tirer jusqu’à son propre sang pour la chose publicque » imposait 1.000 écus par tête de riches ou gens estimés tels, et 500 écus au moins, sur tous aultres gens aisés. Les sommes provenant de cet impôt devaient être versées à la caisse de l’épargne, pour en faire à l’option des porteurs « rentes constituées au denier 12 sur la ville de Paris, les revenus et domaines de la couronne, où être remboursées sur la parole du roi » (1) .
Le bailliage de Tours eut à payer 20.000 écus soleil, et la généralité, la somme de 100.000, (l’écu soleil valait alors 50 sols). Cette ordonnance souleva des réclamations unanimes de la part des seigneurs, du clergé et du corps de ville. Le maire, Claude de l’Aubespine, se rendit à Paris pour obtenir du roi l’allégement de cette nouvelle charge et la confirmation des anciens privilèges de ban et arrière-ban. La démarche du maire n’eut pas le résultat désiré ; le roi ne fit droit qu’à la seconde demande et maintint son édit dans toute sa rigueur. La ville nomma donc des commissaires pour contraindre, par voie de saisie, sauf recours au roi, les nombreux récalcitrants ; elle décida, en outre, qu’elle recevrait en paiement la vaisselle d’argent lorsqu’elle n’excéderait pas 20 sols « pour marc, en façon » après une estimation faite par les maîtres jurés orfèvres de la ville.
Cependant, le nombre et l’audace des protestants augmentaient chaque jour. Redoutant de nouvelles guerres civiles, les commissaires du roi inquiets, se réunirent avec le clergé, dans le but de conférer sur les mesures à prendre pour conserver la tranquillité de la ville. On adopta les mesures suivantes :
1° Ordre à la municipalité de faire garder les portes de la ville, jour et nuit ;
2° Ordre à 14 compagnies des paroisses de tenir 150 hommes armés, prêts à obéir à la volonté du commissaire d’Hauterive. Les habitants « les plus apparans » des bourgs voisins reçurent le même commandement ;
3° Ordre aux bourgeois et manants de Tours de tenir, chaque nuit, lanternes et lumières ardentes, chacun au droit de sa maison ;
4° Expulsion de la ville par les sergents et clercs, de tous les gens sans aveu, vagabonds, belîtres, etc.
On décida, que les individus, soupçonnés d’être les meneurs du parti réformiste seraient renfermés dans les prisons de l’Archevêché. Cette mesure arbitraire ayant été mise à exécution, une compagnie de fervents catholiques eut, pendant trois mois, la triste mission de servir de geôliers à ces prisonniers, coupables d’avoir revendiqué, les armes à la main, ce grand principe de la société moderne : la liberté de conscience.
Après la mort de Henri II (juillet 1559), son f

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