Cayenne 1809 La conquête de la Guyane par les Portugais du Brésil , livre ebook

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2003

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Date de parution

01 janvier 2003

Nombre de lectures

0

EAN13

9782845864092

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Jean Soublin Cayenne1809 La conquête de la Guyane par les Portugais du Brésil
KARTHALA
CAYENNE 1809
KARTHALAsur Internet : http://www.karthala.com Paiement sécurisé
Couverture : D’après une gravure ancienne extraite duTour du Monde, Hachette, 1866. (Habitants de Cayenne. Dessin de Riou d’après des aquarelles de M. Bouyer.)
Éditions KARTHALA, 2003 ISBN : 2-84586-409-4
Jean Soublin
Cayenne1809
La conquête de la Guyane par les Portugais du Brésil
Éditions KARTHALA 22-24, boulevard Arago 75013 Paris
DU MÊME AUTEUR
Lascaris d’Arabie, roman, Le Seuil, 1983. Le Champ d’asile, roman, Le Seuil, 1985. Le Comité des risques, roman, Le Seuil, 1987. Niobé, roman, Phébus, 1992. La Gare, nouvelle, Atelier du Gué, 1994. Je suis l’empereur du Brésil, roman, Le Seuil, 1996. Histoire de l’Amazonie, essai, Payot, 2000. Je t’écris au sujet de Gracchus Babeuf, essai, Atelier du Gué, 2001. Le second regard, essai, Buchet Chastel, 2001. Jupiter dementat, nouvelle, Atelier du Gué (à paraître 2003).
Remerciements
Bien des gens m’ont aidé, et je ne peux clore ce livre sans témoigner ma gratitude à certains d’entre eux. Les historiens Alberto Venancio filho, de l’Académie brési-lienne des lettres, Geraldo Martires Coelho, directeur des archives du Para et le colonel Luiz Paulo Macedo Carvalho, président de l’Instituto de geografia e historia militar do Brasil, ont joué un rôle essentiel de conseils. Plus ponctuellement, j’ai eu la chance de pouvoir appré-cier les compétences et la disponibilité du commandant Raguet au SHAT et du professeur Adler Homero Fonseca de Castro, deux spécialistes de l’histoire militaire. Je dois également remercier la Fundaçao Alexandre de Gusmao pour son aide financière et les institutions qui ont assez cru à ce projet pour me donner l’occasion d’en parler en public : la DRAC de Guyane, l’association Promolivres à Cayenne et le musée des Troupes de marine à Fréjus. Enfin, comment oublier les personnels des nombreux centres d’archives, musées et bibliothèques où j’ai travaillé ? Ils ont supporté mon impatience et guidé mon incompétence.
Avant-propos
Le 14 janvier 1809, une armée venue d’Amazonie (avec un fort contingent d’Indiens encadrés par des officiers portugais) entra dans Cayenne après avoir balayé la garnison en de brefs combats. Les Portugais occupèrent la colonie pendant près de neuf ans et la restituèrent à la France en novembre 1817. L’épisode est singulier : on a peine à imaginer que des Amérindiens aient pu vaincre les soldats de Napoléon qui défendaient la Guyane. J’ai voulu comprendre ce qui s’est passé, étudier cette anomalie. Sans me cacher son insigni-fiance : la prise de Cayenne n’eut aucune conséquence diplomatique durable, les combats, très brefs, furent peu meurtriers, et les Cayennais eux-mêmes oublièrent vite l’occupation portugaise. Mais qu’importe la résonance historique d’un événement si c’est de l’homme qu’on veut parler ? On le reconnaît aussi bien, et plus aisément, dans les combats minuscules que dans les grandes épopées. Dans ce récit d’une guerre oubliée, ce sont les acteurs qui comptent, avec leurs passions : la grandeur et la cupidité, le talent et le racisme, l’orgueil et la pitié. C’est de tout cela que je parle en racontant cette histoire. Un seul livre – brésilien – a été publié sur le sujet, que beaucoup d’autres ne font que mentionner, ils sont
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