94
pages
Français
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2023
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Publié par
Date de parution
14 juin 2023
Nombre de lectures
0
EAN13
9782383517979
Langue
Français
Je vous invite à partager ma passion pour l’histoire de la piraterie. Plus précisément, en vous embarquant dans un incroyable parcours initiatique mené dans les Caraïbes et dans l’océan Indien pour vous imprégner des pratiques des pirates et traquer de précieux indices sur leurs trésors enfouis. En m’appuyant sur mes propres recherches, mes voyages et un important travail de documentation et d’observation, j’ai su composer une œuvre d’une grande richesse informative, et non moins passionnante, qui ne manquera pas de séduire les amoureux d’aventures, de dépaysements et de sensations fortes. Plusieurs informations sur des trésors enfouis s’offrent à vous par une recherche mathématique et initiatique. À vous de jouer à l’aventurier.
Je me pose cette question : est-ce que Daniel Defoe aurait aimé lire cette épopée d’aventures de pirates ?
Et vous, serez-vous tenté de découvrir quelques secrets de pirates célèbres ?
Publié par
Date de parution
14 juin 2023
Nombre de lectures
0
EAN13
9782383517979
Langue
Français
Couverture
La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, du contenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu’ils produisent à la demande et pour le compte d’un auteur ou d’un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité.
Exergue
« L’ésotérisme c’est l’art de se montrer sans se faire voir. »
Bernard
« L’imagination est plus grande que le savoir. »
Albert Einstein
Préface
Cela fait environ une trentaine d’années que j’ai découvert par hasard mon premier indice de trésor de pirate sur une plage où je passais mon adolescence et plus tard mes vacances. Je me rappelle encore ces baignades dans l’océan ou dans les ravines en crue après des cyclones ou de fortes pluies. Je me souviens de ces promenades avec ces cabris dans ces plateaux secs sans imaginer ce que j’allais trouver plus tard. Pourtant, en passant à certains endroits, je n’avais rien remarqué. Maintenant, je suis ce que j’appelle un « marron des ravines » qui aime aller « renifler ». C’est-à-dire avoir du flaire et de l’observation pour dénicher des indices cachés, et je qualifierai certains d’entre eux d’invisibles. Cependant, une initiation semble nécessaire pour comprendre ce procédé, cet art du camouflage. Mais je vous en prie, je ne suis qu’un autodidacte qui essaie de comprendre et d’essayer d’apporter un éclairage sur un phénomène qui n’est pas naturel et facile à comprendre. Donc, ne croyez pas que je suis un illuminé comme s’est écrié un archéologue, mais j’essaie d’apporter avec humilité ma petite pierre à ce mythe. Pour cela, je vous demande de faire preuve de tolérance face à mon amateurisme par rapport à ce sujet que je qualifie de complexe, surtout quand je n’ai pas les réponses aux problèmes rencontrés.
Je n’ai pas voulu écrire ces faits sous forme d’énumérations froides et refaire ce que d’autres ont très bien fait avant moi, n’est-ce pas monsieur Defoe ? Pour cela, j’ai voulu apporter un peu d’imagination pour éviter une lassitude, et vous faire voyager entre les lignes et les paragraphes. Pour cela, je vous invite, cher lecteur, à suivre ce parcours initiatique sous forme de croisière comme au temps de la piraterie dans les Caraïbes et dans l’océan Indien pour avoir une meilleure connaissance des écumeurs des mers et de leurs prises et de leurs trésors. Certaines photos d’indices demandent une bonne acuité visuelle pour discerner des détails troublants, voire discutables, mais qui ont le mérite d’être vues et connues.
I La piraterie dans les Caraïbes et les Antilles
1/ Informations générales sur la piraterie
Les vestiges d’un village maya sur l’île de Cozumel
Le capitaine s’empresse d’amarrer son bateau au quai du port de Nassau. Ayant appris ma passion pour la piraterie, il me conseille d’aller au musée pour avoir une meilleure connaissance des pirates des Caraïbes. À peine arrivé, le guide en tenue de pirate nous dirige vers la grande salle pour commencer ses explications devant un auditoire curieux et impatient. Dans ce musée interactif, je découvre la barbarie et la témérité des pirates qui avaient élu domicile à Nassau au XVII e siècle. Pendant « l’âge d’or » de la piraterie, leurs activités s’étaient concentrées autour des Bahamas, dont Nassau rayonna comme principal carrefour commercial. Le quartier du port fut plutôt malfamé, rempli de marins et de pirates sans foi ni loi et imbibés de rhum. Pas une seule nuit ne se passait sans bagarre alors que, dans des tavernes, des pirates misaient leur argent à des jeux dangereux. Pour d’autres, les femmes soutiraient leurs pièces d’or sur les lits souillés des chambres.
Le musée des pirates de Nassau me permet de me renseigner sur la vie passionnante de ces authentiques pirates des Caraïbes. Une réplique d’un navire de pirates est exposée. Le musée est devenu au fil des ans l’une des attractions les plus populaires de la ville. Dans une autre grande salle est exposé le Revenge . Cette immense réplique avec armes et étendards ressemble en tous points aux véritables navires de pirates du XVII e siècle. Je découvre dans cette visite des vestiges historiques récupérés dans les épaves de navires coulés lors de batailles meurtrières. Les plus belles pièces exposées dans ce musée restent sans aucun doute les épées superbement gravées, les pistolets et les canons. Les panneaux d’information sont rédigés en anglais dans tout le musée et s’adressent autant aux enfants qu’aux adultes. À chaque étape, une série de questions « vrai ou faux » attend les visiteurs. Certaines réponses surprennent même les historiens les plus érudits. J’apprends comment les pirates dans la région s’y étaient pris pour abattre les navires de la région en écoutant avec intérêt le récit de légendes barbares s’inspirant de cette période de l’histoire locale. J’apprends à connaître les différents étendards et drapeaux hissés pendant les batailles. Avant de quitter le musée, je fais un tour dans la boutique de souvenirs très complète pour acheter de fausses pièces de huit.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, quelques définitions sont nécessaires pour une meilleure compréhension sur ces aventuriers des mers . Les pirates étaient d’anciens flibustiers ou forbans ou d’anciens négriers. Très peu d’archives relatent la vie de ces pirates, sauf quelques écrits qui concernent leur procès. Quelques témoignages de victimes ou de témoins de leurs agissements apportent des renseignements sur des évènements particuliers. L’écrivain Daniel Defoe reste un référent incontestable en la matière. Le chirurgien Alexandre-Olivier Oexmelin, pendant qu’il soignait les blessés, notait la vie trépidante de ces pirates pour les raconter ensuite dans ses livres. Qui ne connaît pas Stevenson avec son Île au trésor ?
Le XIV et XV e siècles précédèrent la période des grandes découvertes et celle du Nouveau Monde qui allait engendrer un commerce maritime mondial. Dans cette période, un marchand qui était spolié de son navire pouvait demander réparation, c’est-à-dire faire une prise à la hauteur du préjudice qu’il avait subi. Ces lettres de représailles furent la base juridique de la guerre de course.
Les corsaires étaient porteurs de ces lettres de marque qu’on appelait aussi des commissions de guerre. Mais après la guerre, ils allaient travailler pour leur compte. Ce terme venait du terme corsario en italien qui signifiait « faire la course ».
La flibuste naquit au XVI e siècle. Ces flibustiers avaient établi des bases en Amérique du Sud. Cette flibuste eut ses heures de gloire en 1670 et 1680. Ces flibustiers, à force de représailles, allaient « tourner forbans » et aussi pirates. Ces pirates établis aux Caraïbes s’attaquaient aux Castillans. Leur nom venait du hollandais vrijbuite , « libre butineur ».
Les boucaniers qui avaient précédé les pirates des Caraïbes traitaient la viande dans un fumoir, d’où leur nom. Ces chasseurs, avec leurs mousquets à long canon, tuaient vaches, cochons, cabris laissés par les Espagnols sur ces îles. Au départ, des Français et des Anglais s’installèrent dans la grande île d’Hispaniola. Lorsque leurs terrains de chasse se raréfièrent, les boucaniers embarquèrent avec les flibustiers. L’association flibustiers et boucaniers donna naissance aux Frères de la côte. Les boucaniers allaient avoir un rôle important dans la flibuste, car leurs longs fusils avec une ligne de mire qui apportait une excellente précision de tir leur permettaient de fusiller le pont adverse avant l’abordage. Mais cette nouvelle bande d’écumeurs de mer avait un sens social équitable pour le partage des butins. Dans ces équipages se côtoyaient toutes les catégories sociales. Mais ces marins ne pouvaient espérer prétendre toucher une retraite plus tard et ne seraient jamais riches pour finir leur vie. Certains d’entre eux devinrent mendiants et privés de butins ou mouraient au combat ou de maladie dans les îles ou pire encore. Après leurs victoires, ils allaient dilapider leurs butins dans les tavernes pour faire ripaille en mangeant du salmigondis, à boire du rhum ou perdre leur argent en jouant. Ils étaient de bons vivants pour faire des orgies qui se finissaient dans les tripots de la ville avec souvent des maladies sexuelles qui se soignaient au mercure et avec de la viande de tortue qui était considérée comme un médicament et un excellent fortifiant. Ils se rattrapaient sur terre, car pour être pirate en mer, il ne fallait pas avoir l’estomac fragile pour manger des biscuits bouffés par les vers, boire de l’eau pourrie et respirer l’air putride de la cale remplie de bétail puant. Sans parler de la vue du sang et de l’odeur de mort qu’ils respiraient après chaque combat sanglant quand ils étaient vainqueurs. Beaucoup de capitaines pirates, qui ne voulurent pas tirer sur leur nation, furent dégradés en étant largués sur des îles désertes, c’était ce qu’on appelait le « marronnage ».
Le drapeau Jolly Roger, ce célèbre pavillon noir apparut seulement en 1700 avec une tête de mort et des tibias. Auparavant, un pavillon rouge flottait au vent qui signifiait qu’on ne fera pas de quartier. Pour être un bon capitaine, il fallait savoir repérer les différents navires : sloop, frégate, brick, schooner, galion, flûte.
Mais en ce temps-là, il était normal qu’il ne restât que des estropiés pour les pirates, car tous les autres marins furent enrôlés sur des navires marchands, négriers ou de la Marine royale. Cette image du pirate à la jambe de bois, accompagné d’un perroquet bavard et à la figure édentée avec une seule dent, reste toujours une image représentative des pirates. Cependant, la tête de pirate dessinée dans la roche est très utilisée comme un indice principal de représentation, d’identité dans la plupart des codages d’un trésor.
La piraterie générait un marché éco